À mes instants perdus

Le temps

T'auras beau essayer de suivre le temps,
T'inquiètes il sera toujours devant.
Tu le perds, il est perdu,
On ne revient pas en arrière lorsqu'on en a plus.

Et toi, tu es là, derrière, tu essaies de ramer,
Mais inutile, tu ne pourras pas le rattraper.
Une fois qu'il est passé, il ne s'arrête jamais,
Il te laisse en plan et toi, t'es épuisé.

Le temps est une boucle qu'on ne peut défaire,
Une marque indélébile qui laisse une croix au cimetière.
Une fois qu'il est passé, tes larmes coulent,
Je n'ai pas le droit de te dire que ça ne touche pas des foules.

Quand tu bois ton café, tous les matins,
T'as l'impression de faire un geste du quotidien.
Mais le café comme le temps sont solubles,
Et t'as oublié la responsabilité, c'est à toi de porter le chasuble.

Le temps est une unité,
Une mesure immesurable.
Alors si un jour il t'est compté,
Sache qu'il oubliera de te porter la main secourable.

Ce n'est pas pour te décourager,
Mais n'oublie pas de ne pas t'arrêter.
Si tu décroches le temps part,
Retour à la case départ.

Le temps est une mesure immesurable.
C'est une boucle qu'on ne peut défaire.
N'oublie pas, t'auras pas, la main secourable.
Une marque indélébile qui laisse une croix au cimetière.