51 : Harcèlement ?

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Alors que je croque dans ma pomme, Steve me dit :
Steve - Tu as l'aire fatiguée donc je t'emmène.
Moi - Ok Captain. Et désolé pour cette nuit.
Steve - Ne t'inquiètes pas, c'est oublié.
(Je souris puis pars quelques secondes dans mes pensées)
Moi - Mon collier ! Est-ce que je l'ai ?
(Je tâte mon cou et me rends compte avec soulagement de sa présence)
Steve - Tu es fatigué.
Moi - Ça pourrait être pire.
Steve - Tu nous as téléporté sur une longue distance. Je ne sais pas si c'est une bonne idée que tu ailles au collège aujourd'hui.
Moi - Ça va aller Steve. Je te promets que si ça va pas je t'appelle.
Steve - Pas de mauvais coup hein.
Moi - Oui mon chat. Promis.
(Il souris un peu puis reprends)
Steve - Tu appelleras la Ligue pour leur donné les nouvelles informations.
Moi - Oui. Il vaut mieux que j'y pense.
~
Ma réponse le satisfait. Mon regard divague vers l'horloge. Je pense qu'il faudrait mieux que l'on y aille.
Nous finissons de manger rapidement. Après un dernier coup d'œil dans le miroir à ma tenue du jour qui se compose d'un pantalon noir, d'un polo blanc Lacoste et une veste en jean

 Après un dernier coup d'œil dans le miroir à ma tenue du jour qui se compose d'un pantalon noir, d'un polo blanc Lacoste et une veste en jean

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(j'ai aussi changé de sac et pour une fois j'ai mis une montre) nous quittons finalement la maison.

Au collège, je fais ma routine et arrivé sur le terrain de foot, j'aperçois Hugo à part des autres tout de même avec un ballon

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Au collège, je fais ma routine et arrivé sur le terrain de foot, j'aperçois Hugo à part des autres tout de même avec un ballon. Je m'approche de lui et dis :
Moi - Hey. Qu'est-ce que tu fais tout seul ?
Hugo - Salut. Je t'attendais. J'ai deux questions à te poser et une chose à te dire.
(Nous commençons à nous faire des passes)
Moi - Vas-y, je t'en prie.
Hugo - D'abord, comment vas-tu ?
Moi - Je vais mieux. J'ai finis par faire un malaise mais ça va.
Hugo - Tant mieux. Je me suis quand même inquiété. Et c'était super impressionnant la réaction que tu as eu. Merci, tu m'as sauvé la vie.
Moi - C'est normal. Et donc la deuxième question ?
Hugo - Ah oui, pourquoi ton gars t'a appelé « Bloom » ?
(Le stress s'empare de moi mais je ne laisse pas paraître. Je réfléchis à toute vitesse pour trouver une excuse.)
Moi - C'est le nom de la princesse de Deminaeus et il trouve que je lui ressemble.
Hugo - Mais personne ne l'a jamais vu. Personne ne sait à quoi elle ressemble.
Moi - J'ai entendu dire qu'elle traine un sort qui fait que, les photos et vidéos ne distingue pas son visage et que personne n'est capable de la décrire.
Hugo - Mais comment ton mec sait à quoi elle ressemble ?
Moi - Il l'a déjà vu en vrai.
Hugo - Mais comment il sait que tu lui ressembles ?
(Je lâche un petit rire)
Moi - Tu n'écoutes pas Hugo, c'est pas très bien. Le sort empêche de décrire. Si il l'a vu, il sait à quoi elle ressemble mais n'est pas en capacité de le dire ou de le montrer. Il peut juste montrer des ressemblances.
(Hugo affiche un aire peu convaincu.)
Hugo - Mouais.
Moi - Et ce que tu as a me dire ?
Hugo - J'ai un rendez-vous chez le dentiste ce midi, donc je ne mange pas au self, désolé.
Moi - T'inquiètes pas.
Hugo - Je reviens vers 13h00 donc on pourra avoir un entraînement de 15 minutes. C'est pas gênant ?
Moi - Non, ne t'inquiète pas.
~
La première sonnerie de la journée retentit.
Je suis Hugo dans sa classe.
Ellipse de la matinée.
Jeudi midi.
Je sors rapidement de la classe quand la sonnerie retentit.
Je veux manger rapidement car ce matin, j'ai glissé mon ordinateur dans mon sac pour pouvoir continuer de tracer le téléphone qui me donne du fil à retordre. {Message voir Chapitre 30}
Comme d'habitude mais cette fois seule, je passe par M. Alvares et vais dans le self.
Je suis déjà assise depuis plusieurs minutes à une table tout au fond du self, en tête à tête avec mon repas quand j'entends un monologue qui ne me ravie pas. Voici les mots :
« Et les mecs ! Regardez la meuf là-bas, elle est pas superbe. Elle a déjà dû se faire ba**** un bon nombre de fois vu comme c'est une bombe. Elle se fait ba**** combien de fois par an ? On s'assoit avec elle ? On essaye de lui chopé son numéro. »
J'entends une voix à côté lui dire :
« Si tu te calmes et que tu parles autrement, on mange avec. »
Quelques secondes après, j'entends des plateaux se poser près de moi. Je relève la tête et découvre 6 lycéens assis à « ma » table.

Le second fils de l'AmériqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant