Unbreak me ( larry ) T1

Chapitre 13

Harry

Je suis réveillé en sursaut pas des coups frappés à ma porte. Je me tourne pour regarder le réveil.

5 heures du matin ! Qui peut bien venir m'emmerde à une heure pareille ? 

Je m'extirpe de sous les couvertures, je ramasse mon jean au passage et je l'enfile en me dirigeant vers la porte. Je suis à New York, dans un appartement que je n'occupe qu'une semaine par mois, celle où j'ai la garde de ma fille. Si elle n'était pas là, je me débarrasserais de ce foutu appart. New York est toxique pour moi, mais je ne vais pas passer le peu de temps dont je dispose avec ma fille dans une chambre d'hôtel.

On frappe de nouveau.

-J'arrive, dis-je en grommelant et j'ouvre la porte sans même regarder dans l'œilleton.

Je me trouve nez à nez avec Juliana qui fait la moue, l'air agacé, je croise les bras.

-Tu as vu l'heure ?
-C'est gentil de m'inviter à entrer. Tu es un vrai gentleman, persifle-t-elle en poussant pour pénétrer dans l'appartement.

Des bribes de souvenirs de l'époque où nous vivions ici ensemble me traversent l'esprit. On faisait la fête toute la nuit et quand on rentrait, vers cette heure-là, on baisait à peine passée la porte.

A présent, personne ne met plus les pieds ici et un tas de jouets roses a remplacé les joints et les bouteilles de bière qui jonchaient le sol.

Soudain, Juliana tourne un regard appréciateur vers mon torse nu. Un sourire admiratif bien que légèrement oblique flotte sur ses lèvres.

-Alors, ça va ?
-Je le saurais quand j'aurais bu mon café, je marmonne sans tenir compte de l'excitation que je vois dans son regard et du sourire suggestif qui va avec.

Je ne crois pas beaucoup me tromper en pensant que Juliana n'est pas complètement sobre.

Elle jette un regard vers mon entrejambe.

-Tu as l'air en pleine forme, Harry. Je n'ai pas arrêté de pensé à toi depuis que tu es passé chez moi cet après-midi.

Je soupire en lui montrant le réveil.

-Depuis hier, tu veux dire.
-Je te reconnais bien là. Les détails, toujours les détails.
-Où est Zoé ?
-A la maison, dans son lit.

Je serre les dents.

-Quoi ? La baby-sitter est avec elle. Tout va bien.
-Juliana, il y a une chose qu'il faut que tu comprennes.

Elle s'approche de moi sans quitter mes lèvres des yeux et vient passer le bout de ses doigts sur ma poitrine nue.

-Ah ouais ? Une chose sympa ?

La colère me monte à la gorge et je repousse sa main.

-Ce n'est pas pour te voir que je viens en ville.

Elle roule des yeux.

-Allez, je te connais, tu es grognon le matin.

Cette fois elle pose les deux mains sur moi et me regarde à travers ses cils.

-On pourrait s'amuser un peu tous les deux.

Elle se rapproche encore en ondulant des hanches et presse ses seins contre mon torse.

-La baise avec toi me manque.

Je serre les mâchoires te les poings. Mon cerveau rejette totalement cette femme, mais la partie sud de mon anatomie voit les choses autrement.