. Survivre .

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Pov Mia

Courir. Courir. Loin. Ne plus jamais se retourner. Toutes ces petites choses tournent dans ma tête depuis que j'ai refermé la porte derrière moi. Maintenant, mon destin est tout tracé : me cacher ou mourir. Mais avant je dois chercher Alia. J'empruntais alors les petites ruelles qui menaient vers sont appartement. Je montais les escaliers encore plus vite que ce que j'avais pu faire lors de mes cours de step. Je mis alors ma main dans ma poche de jean, en quête des clés. Soudain, je me stoppais. Un grognement sourd se produisit de l'autre côté de la porte. Je ne bougeait plus. J'allais repartir sans faire de bruit quand un cri déchira le silence :
《 Alia ! Alia, criais-je.
- Mia vient m'aider, je suis coincée ! Je viens d'enfermer une bête super étrange dans l'armoire du couloir mais je pense que les battants ne vont pas tenir longtemps! 》
Elle débitait ces paroles à la vitesse de l'éclair. Je savais qu'elle paniquait effroyablement. Mes doigts effleurèrent un objet métallique dans ma poche. Il ne m'aura fallu que quelques secondes pour ouvrir la porte, tirer Alia dans le couloir, refermer derrière nous et tirer mon amie par la main pour s'enfuir au plus vite. Une fois sorties du bâtiment, Alia me demanda de lui lâcher le bras :
《 Mia, le truc bizarre là... Il m'a griffé tout à l'heure et regarde ce que ça me fait. Alors ne me prends plus le bras comme ça. 》
La bête l'avait très entaillé. De la plaie coulait un liquide verdâtre immonde. Il fallait soigner ça au plus vite. Je ne savais vraiment pas ce qui pouvait se passer après une griffure de ce monstre. Peut-être que le Virus était transmissible de cette manière mais je ne pu pas croire à ça. Je laissais tomber mon sac à dos et fouillais dans la poche de droite. J'en sortis une compresse stérile et du désinfectant. Je soignais sa plaie en prenant soin de lui faire le moins mal possible mais était-ce réellement nécessaire?

🔃

Pdv Auguste

Après mon passage dans le bâtiment scientifique, j'ai couru pendant au moins trois quarts d'heure. Arrivé dans le petit bois qui entourait notre ville, je choisis un arbre, placé assez près des autres de manière à pouvoir me construire quelque chose entre les branches. J'avais pensé à tout car je connaissais par coeur chaque danger qui rôdaient dans nos rues. Une fois monté en haut du chêne, je détachai -non sans manquer de tomber plusieurs fois- la toile de mon sac. Avec de la bonne corde, je me mis à nouer en serrant de toutes mes forces le grand tissus à plusieurs branches. Quand j'eu terminé, je m'assis en plein milieu de celle-ci et m'allongeais en prenant dans mes bras mon sac. C'était ce qui me restait. Tout ce qui me restait pour survivre. Je ne réussi qu'à m'endormir très tard, au clair de la triste lune de novembre.

Virus ; La Fin De L'espoir [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant