Fremione

416 16 0
                                    

Une vie en un jour

Quelques années après la bataille de Poudlard
_________________________________

- J'ai toujours tout fait pour être à tes côtés.
En première année, toi et ton frère étiez mes premiers amis, alors que les élèves de mon année ne m'aimait pas et me traitaient de "Miss Je Sais Tout" , vous disiez que j'étais la sorcière le plus brillante de mon année.
En deuxième année, quand les nés moldus ont commencé à se faire pétrifier par le Basilique, vous vous êtes nommés mes "Gardes du corps personnels" , et quand j'ai été pétrifié, vous êtes venus me voir tout les jours.
En troisième année, j'étais épuisée par toutes les options que j'avais décidé de prendre, tu étais toujours là pour me faire rire.
En quatrième année, tu m'as consolé le soir du bal que Ron avait gâché.
En cinquième année, tu m'as défendu contre Ombrage, soutenu dans l'AD et remonté le moral. Tu es aussi le premier à avoir déboulé dans l'infirmerie après la bataille du ministère, tu étais resté à mes côtés toute la nuit.
En sixième année, je me suis retrouvée seule. Ron était trop occupé avec Lavande et Harry devenait fou à cause de ce fichu manuel de potion et de Drago Malefoy. Mais tu m'écrivais presque tout les jours.
Et puis, quand nous sommes partis à la recherche des horcruxes, j'écoutais tes petits messages de soutien qui m'étaient destinés à travers Potterwatch. Quand nous nous sommes échappés du manoir Malefoy et que nous sommes arrivés à la Chaumière aux Coquillages, tu as à nouveau été le premier à venir.

Mais...
Quand ce mur t'es tombé dessus, j'ai été la première à me précipiter sur toi, à crier ton prénom et à te sortir de là. Tout le monde était figé d'horreur. Je ne voulais pas y croire. Mais quand j'ai aperçut ton visage coagulé de sang, plein de poussière et déformer par les innombrables blessures, mon coeur c'est réduit en cendre. Les medicomages qui arrivaient de Sainte Mangouste t'ont emmené dans la Grande Salle où ils ont essayé de te sauver. Et alors que je pensais impossible le fait de vivre, mon esprit c'est mit à fonctionner en désespoir de cause.
Et j'ai repenser à ma deuxième année, au fait que je t'étais redevable sur tout, et à ce que mon coeur criait depuis tant d'année maintenant.
Mes jambes se sont misent en route... je n'avais pas beaucoup de temps.
Mon cerveau fonctionnait à toute vitesse... c'était ma dernière chance de te revoir un jour à mes côtés.
Mon corps a gravit ses marches, a parcouru ses couloirs autrefois si impressionnants, et maintenant si sombres, détruit par la guerre qui faisait rage. J'ai continué mon ascension, je ne me suis pas arrêter. Je n'avais pas le droit. Ta vie était entre mes mains.
Et quand je suis finalement arrivée à destination, que j'ai poussé l'immense porte de marbre du bureau du professeur Dumbledore et que j'ai vu ce que je convoitais à tout prix, mon coeur fût à nouveau brisé. Il était pourtant là, juste en face de moi... mais durant quelques secondes qui m'ont paru être des heures, je fus incapable de bougé.
Fumsec, le phénix du regretté professeur pleurait toutes les larmes de son corps pour les âmes innocentes mortes au combat. Quand il a relevé la tête vers moi, il a ouvert ses ailes et ses envolés juste au dessus de moi, il est passé par la porte et je l'ai suivit, le suppliant de m'aider à te sauver toi et les autres. Il s'est arrêté devant moi et m'a tendu sa patte, je l'ai attrapé délicatement et nous nous sommes envolés. Ce fût incroyable.

Quand nous sommes arrivés dans la Grande Salle, le spectacle était macabre. Autour de toi... toute ta famille pleurait. J'ai couru vers toi, Fumsec à mes côtés. Je me suis retrouvée à tes côtés, agenouillée. Tout le monde pensait que tu ne tarderais pas à partir. Te voir ainsi, démuni de toute trace de vie, toi qui est pourtant le plus vivant d'entre nous. Tu avais dis ne jamais me faire pleurer, mais mes larmes ont tout de même coulé pour toi.

Sans auncuns mots, sans aucunes paroles, Fumsec c'est approché de toi et à pleurer sur tes innombrables blessures. Je l'ai regardé faire. Il était mon dernier espoir. Plus les larmes du phénix coulaient sur ton corps, et plus tes blessures s'évaporaient.

Le rythme de ton coeur c'est accéléré, tu as recommencé à respirer et Fumsec c'est envolé, pleurant sur la Grande Salle, soignant les blessures et émerveillant sorciers et sorcières assistants au spectacle.

Quand la guerre c'est achevé, tu ne t'étais pas encore réveillé. Les médicomages t'ont transporté à Sainte Mangouste. Tu as été plongé dans le coma.

Durant les trois ans ou tu as dormi, tout le monde c'est à peu près reconstruit et remis de la guerre. Enfin, tout le monde excepté ta famille. George passait ses journées à ton chevet, ta mère pleurait souvent, ton père travaillait deux fois plus pour oublier, Ron et Ginny souriaient rarement et tes grands frères venaient tout les week-ends pour réconforter ta famille. Et moi, j'ai étudier, durant la première année de ton coma, j'alternais entre mes révisions pour mes ASPICS et mes visites à l'hôpital. Après l'obtention de mes examens, j'ai commencé mes études en médicomagie pour être plus à tes côtés. J'ai été diplômé en seulement deux ans d'études au lieu de quatres.

Un matin, je prenais mon service, je suis entrée, comme à mon habitude, dans ta chambre, et je t'ai vu, assis sur le lit à te frotter les yeux. Tu venais de te réveiller. Je me suis pétrifiée, persuadée que je rêvais. Mais pourtant, tu as tourné la tête vers moi et tu m'as souris.

La suite de l'histoire, tu l'as connais, j'ai courru vers toi et j'ai posé ma main sur tes joues. Tu étais là. Enfin. Vivant. Et tu allais bien.

Et tu as placé ta main sur la mienne, j'ai plongé mon regard dans le tien, et tu m'as embrassé. J'ai répondu à ton baisé avec une joie non dissimulé. Mais ton frère est arrivé. Ce fût un des plus beaux jours de ma vie.

Aujourd'hui, quatres ans jour pour jours après ton réveil, nous sommes là, devant cette autel, et aujourd'hui, moi, Hermione Jean Granger, je te prends pour époux, toi Frédérick Gideon Weasley. Pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la joie et dans la tristesse, dans la santé et dans la maladie. Je t'aime.

L'assemblée était restée silencieuse durant tout le discours de la mariée, les familles avaient les larmes aux yeux, rien ne pouvait égaler autant d'émotions. Hermione avait le regard plongé dans celui de son presque mari, les larmes roulaient sur ses joues, personne mis à part son jumeau, ne l'avait vu pleurer.

C'était sans aucun doute le plus beau jour de leur vie à tout les deux.

_________________________________

Bonjour à tous !
Oui, ça fait longtemps que je n'ai pas publié et je m'en excuse, mais je dois avouer que je suis débordée entre les cours et les problèmes personnels, je jure solennement que j'essaye d'écrire mais bon, je fais ce que je peux !
J'espère que vous avez apprécié cette Fremione, je pense écrire la partie avec le discours de Fred, dîtes moi ce que vous en pensez.
À bientôt les dragons ! 🐲🐲🐲

Les Petites Histoires des Couloirs de PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant