A tes ordres, coach ! (Romance FxF) (SOUS CONTRAT D'EDITION)

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Je me réveille en mode déchirée de fatigue. Pas vraiment courbaturée. Pas encore du moins. Mais j'ai vraiment mal dormi. J'étais obnubilée par cette silhouette, cette fille dont je ne savais rien hormis qu'elle me plaisait un truc de dingue.

Bon, si, son prénom, Yaëlle. Il lui allait tellement bien. Oui, enfin, il faut arrêter de déconner. Elle se serait appelée Marie Thérèse, j'aurais kiffé aussi. Mouais, non, pas sûre. Mais elle s'appelle pas Marie Thérèse (respect aux MarieT, hein) alors la question se pose pas.

Son humour aussi, je connais. Et son cynisme et la putain de honte qu'elle m'a fichue. Elle m'a tirée de ma rêverie aux talons décollés pendant que toutes les autres avait les quatre fers en l'air. Ça m'apprendra à rêver debout. A rêver en courant. Sur place.

J'avais passé la fin de la séance, sourire carnassier au fond de mes souliers, yeux écarquillés au fond de ma trachée et mon assurance à moitié mourute. Ok, ok, ca veut rien dire. Je veux juste dire que je suis morte en enterrée quand on me fiche la honte. Et c'était le cas hier soir. J'aurais pu, je me serais enterrée la tête comme les autruches. Mais cela aurait été problématique, j'aurais pas vu les exos à faire. Déjà que je les vois pas, à l'air libre.

Je grommelle et me lève. Ce que je déteste ça. Les matins devraient commencer à onze heures. Pas avant. Et pire même, on devrait pas taffer avant midi.

Mais on taffe avant 8 heures. La gueule de la misère. L'enfer sur terre. 7h45 je commence. L'enfer. Sur terre, sur ciel, sur eau, sur ce que vous voulez.

Le bagne. Surveillante dans un collège. 7h45 et entendre déjà des mickeys de 10/12 ans se disputer alors que t'as encore la tête dans le cul. Oups pardon. C'est sorti tout seul. J'ai pas vraiment de filtre quand je suis ko. Ou quand j'ai bu. Bon là j'ai pas bu, je le jure. Même si la beauté de Yaëlle m'avait rendue complètement ivre.

Bon ferme-là Laura. Et magne-toi, tu risques d'être à la bourre. Et de courir. Encore ...