Prologue(Vampire)

3.8K 89 17
                                    

Dans un village où la nuit était tombée, des gens sortaient dans l'obscurité quelque peu fraîche. Le visage pâle que la lune n'aidait pas à colorer. Ils étaient des vampires qu'avaient-ils à craindre ? Les loups garous peut-être ?  Ou n'y avait-il aucune force pouvant lutter contre eux ?

Étrangement, il n'y avait que des hommes dont le teint blanchâtre trahissait leurs origines. Des femmes accrochées fermement à eux avaient l'air légèrement pétrifiées. Elles n'avaient pas l'air de ces créatures mais plutôt, ou tout simplement, d'humaines. Aucunes femmes vampires n'étaient dans les rues. Elles étaient très rares et la cause était la complexité des gênes. Ils arrivaient qu'elles naissaient avec ces caractéristiques héréditaires, mais peu réussissaient à survivre à leurs premières vision. Morde des humaines était l'option la plus " simple ". Mais cette deuxième solution n'était que pour les vampires maîtrisant à merveille leurs morsures ce qui demandait du sang-froid et des calculs pour éviter de tuer son aimée inconsciemment et de prendre le risque de la perdre. Tout devait être plus que réfléchie. Il ne fallait pas abuser du poison que comportait leurs crocs qui ne servaient pas seulement à aspirer le sang ou se planter dans la chair. Les lumières n'éclairaient qu'un peu les rues.

En haut d'une colline trônait une petite maison en bois qui surplombait le village.

A l'intérieur, une femme était assise sur un fauteuil moelleux et un jeune garçon était installé sur un tapis. Tous deux devant une cheminée s'occupaient. Il n'y avait qu'une pièce dont un coin donnait sur un escalier allant vers une mezzanine qui menait à deux portes. Dans la salle, il y avait une table munie de quatre chaises et seulement quelques armoires et appareils électroménager.

Le petit garçon leva la tête vers sa mère. Il n'avait pas la peau pâle comme les autres vampires du village mais un beige restant néanmoins clair. On aurait pu le comparer à un humain qui serait resté enfermé des années dans une pièce sans lumière. Ses cheveux noir lui donnait un aire mystérieux, qui contrastait parfaitement avec ses yeux d'un bleu profond et sa peu douce.

- Maman?

Il n'avait pas la voix d'un garçon de son âge s'approchant d'un garçon de quatre ans mais plutôt celle d'un garçon de dix ans.

-Oui, mon cœur ?

La femme, sa mère, le regardait.Elle avait des cheveux blond, une taille fine et un portée d'une élégance qui ne laissait pas indifférent au premier coup d'œil. Elle avait dû être désiré pas plus d'un. Sa peau était comparable à celle du petit garçon qui portait les mêmes yeux. Tous deux n'avaient aucuns défauts. Physiquement et dans leurs moindres gestes ils savaient y mettre grâce et beauté naturellement.

- Pourquoi est-ce que Papa n'est pas là ? Il m'avait promis de me faire une nouvelle figurine et...

- Mon cœur tu sais que Papa est un chef de clan, c'est le chef de notre clan...

- De notre village, en gros. la coupa-t-il

- Oui, si tu préfères.

Elle rit de le voir ainsi autoritaire à lui en couper la parole. Elle savait que bientôt il ne serait plus ce petit être délicat qu'on ne souhaiterait qu'embrasser. Bien sûr il n'allait pas devenir laid, bien au contraire...

- Mais pourquoi il n'est pas là ?

- Ton père m'a dit de ne pas sortir de la maison et de ne pas m'inquiéter. Il est parti avec le conseil. J'avoue m'inquiéter quand même mais quand il part du village ainsi ça m'arrive toujours. Je ne peux qu'espérer qu'il ne va pas faire de bêtise.

Elle dit ceci en portant un regard mélancolique vers la fenêtre. Le petit garçon éternua ce qui fît sourire sa mère en voyant l'expression étonné de son fils brisant la soudaine inquiétude qu'elle avait formulé. Il la regarda puis vît à la fenêtre qu'il pleuvait. Un éclair vient, plus personne ne traînait dans les rues. Le petit garçon s'approcha de la fenêtre, suivit de près par sa mère. Quand un nouvel éclair vînt il vît du sang. Beaucoup de sang. Un pelage blanc couleur de neige lui apparut ensuite clairement mais quelques choses le dérangeait. Cette fourrure avait une chose lui échappant, un détail qu'il n'arrivait pas à trouver. C'est alors qu'il comprit, il vit nettement la tache s'étalant au fur et à mesure que le temps s'égrainait. A une vitesse spectaculaire le poil d'une couleur si pure avait été souillé de sang. La tête lui tourna subitement.

Il reprit conscience de là où il était. Il vît sa mère penchée sur lui le regard inquiet. Il était allongé par terre. Il la regarda et eu pour réponse son sourire, d'un geste de la main il la vit lui faire signe de se relever.Ce qu'il fît. Il avait une impression de savoir qu'il ignorait jusqu'alors.Personne ne lui avait jamais parlé de ces choses qui défilait dans son crâne. Il avait l'impression de savoir comment s'accrocher au mur, voler et d'autres encore. Mais la connaissance qui le marqua le plus fût celle en rapport avec sa mâchoire. Il savait utiliser ses canines.

Il regarda sa mère un sourire lui parcourait le visage. Son regard tomba sur ses pieds avant de revenir à sa mère. Non, il ne rêvait pas. Il avait bien la taille de sa mère. Il lui semblait même qu'il la dépassait de peu, lui qui quelques secondes avant devait lever la tête pour la voir. Elle lui demanda alors d'un ton pressés et excités rappelant celui d'un enfant :

- Qu'as-tu vue ? C'est ta première vision ! Que sais-tu faire ?

- Euh...

Il hésitait soudainement à lui en parler pour une raison qui lui en était inconnue.

~

- Allez, dit le moi ! Si tu ne le fais pas je lirais dans tes pensées !

Elle me menace ! Nan elle rie, ce sourire la trahi plus que nécessaire. Il faudra que je lui montre comment faire pour sourire d'un air plus, umh, " menaçant " disons. Il y a encore du travail.

-Eh bien... il prit une attitude sérieuse se préparant à lui dire.J'ai vue du sang qui coulait j'en ai vu beaucoup.

Il hésita puis reprit avec aussi peu d'assurance ne sachant pas la signification de ses images pourtant choquantes :

-J'ai vue un pelage blanc tâché de sang.

Sa mère n'avait plus cette attitude surexcitée,mais semblait embarrassée. Elle lui dît sèchement :

-Sais-tu l'importance de ta vision?

-Non, bredouilla-t-il.

Il avait une voix plus marqué, plus masculine ça n'était plus celle d'un enfant. Il sentait tous ses muscles bouillir lorsqu'il les contractait comme après un sommeil long qui l'aurait rouillé. Il avait besoin d'action. Sa mère le coupa alors qu'il jouait, bouche fermé pour ne pas paraître impoli, à sortir et rentrer ses canines :

- Cela veut dire que tu viens de m'apprendre ce que ton père faisait et qu'il faut vite que tu te caches.

- Pourquoi ?!!

- Vue ta taille et tous tes changements, elle le pointa du doigt de haut en bas se rongeant un ongle d'une manière inhabituelle. Tu dois réussir à lire à environ cinq minutes d'intervalles de ta vision à l'acte. Et si c'est bien ça, ton père va tuer le roi de nos ennemis qui n'est autre que le roi des loups garous. Ils vont chercher ensuite à tuer ton père et ses descendants ce qui veut dire : te tuer toi.

Je restai bouche-bée comprenant à la suite de ses mots la gravité de la situation. Comme si une bataille de clan actuellement nous était permise. Mais à quoi pensait donc mon père ?

- Mais toi, qu'est-ce que tu vas devenir ?

-Moi ? Je reste là voyons. Toi, par contre, tu vas t'enfermer dans ma chambre si jamais tu m'entends crier: Vàdo im lorà, tu pousses la grosse armoire qui est prêt du mûr et tu sorts par l'ouverture, d'accord ?

Je n'eu pas le temps de répondre des hurlements plus puissant que ceux d'un loup normale rompirent le silence qui aurait dû mettre donné pour parler. Ma mère me poussa vers l'escalier et sorti en crachant comme un chat montrant ses crocs ce qui était plus qu'effrayant si on avait le malheur de sentir l'aura qui émanait d'elle. Poussant un cri strident qui fît sortir tous les vampires du village de leurs maisons, elle leur cria du haut de la colline le cri de guerre dont elle avait temps de fois entendu la voix de son mari s'exclamer :

-NOUS NE SOMMES PAS DES PROIES,TU ES NOTRE PROIE !!!

Tous répondirent alors pas le même crachement typiquement félin répondant à la maîtresse des lieux. Laissant les femmes seules dans les rues qui ne comprenaient rien, n'entendaient rien, regardaient leurs maris et la femme du chef de clan partirent sans mots à leurs ouïe.



Vampire+Loup GarouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant