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Mommy était revenue.
Nous avions disctuté un peu.
J'avais mal au ventre.
Je sentais ma mâchoire se crisper par moments.
Le lendemain je suis allée voir Frank.
"Bonjour Skye! Que puis-je faire pour toi?
-Bonjour Franck! Je venais pour te parler!
Son regard qu'il portait sur moi vira à de la crainte et je dirais même jusqu'à de la méfiance. Que pouvait-il craindre à mon sujet?
- Me parler de quoi?
- De Mommy et...
- Oh mince il faut que je te laisse Skye! Maintenant!Pardonne moi mais je crois que sinon je vais arriver en retard à mon rendez-vous! On en parlera un autre moment."
Il s'en alla. Il avait pris sa veste et était parti.
Je ne comprenais plus rien.

Je remarquai quelque chose dans la glace soudain.
Et ce que j'y vis me déplaisa.
Il y avait une arme, un flingue ou un truc dans ce genre.
Pourquoi?
Je fis demi tour et me dirigeai à la bibliothèque.
Je ressentis beaucoup de peur et d'inquiétude. Je ne savais pas ce qu'il se passait.
Comme si le monde rose devenait de plus en plus noir et qu'arriver a la fin on ne pourra plus rien voir.
"Bonjour je peux vous renseignez? Vous cherchez quelque chose?
- Bonjour...et bien en fait je me demandais si vous aviez des informations sur les personnes de ce villages.
- euh, c'est à dire ? Vous voulez dire des dossiers?
-Oui un peu comme des archives que vous gardez.
-Je vais voir ça si la salle est ouverte !
Suivez moi!
Je la suivais et ne disais rien. J'avais cette impression que tout le monde me regardait que tous ces gens là avaient quelque chose à cacher. Comme si on me cachait réellement une partie de l'histoire de Jane ou de Mommy.
-Bon la salle est ouverte, vous cherchiez une personne en particulier?
-Oui, elle s'appelle...m..je je connais pas son prénom mais je peux vous donner son nom de famille.
- Oh?
- C'est Redraze.
-Redraze, comme Laurence Redraze!?
A l'entente de ce prénom je me fis une frayeur de plus. Mes poils se redressèrent. J'avais du mal à me concentrer sur les instructions que me donnait la bonne femme.
-Voilà, donc faites attention on fait exprès de plastifier les feuilles mais faites vraiment attention!Et quand vous aurez fini ne vous cassez pas la tête à chercher leur emplacement.Vous pourrez les déposées là."
Elle me montra du doigt une table basse et s'en alla.
-Euhh...Merci au revoir!"

La circulation de mon sang fit un tour.
Je sentais mes oreilles chauffées à l'arrière de ma chevelure.
Je décidais de m'asseoir sur un des fauteuils et de regarder de plus près les dossiers qu'avait déposé la jeune femme 10 minutes plus tôt.
J'étais dans une des salles de la bibliothèque, une pièce tamisée par la faible luminosité de la vieille ampoule.
Je pris les premières feuilles et y découvrit quelque chose qui me déplaisa.
Laurence Redraze mécontent de l'affaire Jane Cooper est rajouté sur la liste des complices. Il a semblé vouloir dire la "vérité" à la police.
Sa mère Nicole Redraze est selon la police "potentiellement complice".
Nous n'en savons pas plus mis à part le fait que cette affaire est tourmentée beaucoup de gens dans ce petit village qui semblait à présent innocent.

Au fur à mesure que je découvrais les textes rédigés sûrement par la presse,je sentais les poils de ma nuque se redresser.
Un vide s'empara soudainement de moi.
Cela faisait horriblement mal.
Je ressentais comme une boule au ventre m'empêchant de me laisser vivre.
Je n'arrivais pas à me lever et lorsque je fus sur mes deux pieds je pris mon élan et me précipita vers la porte.
Je courus comme une folle dingue dans la bibliothèque, les gens autour de moi me remarquaient et me regardaient de travers.
Cette sensation s'agrandit et s'amplifia.
J'essayais de reprendre mon souffle mais n'y arrivais pas.
Je fus enfin sorti du bâtiment et regarda tout autour de moi.
Je ne me sentais pas à l'aise.
Un léger vent souffla dans ma nuque et bouscula mes cheveux.
Le monde semblait différent.
J'avais peur.
Je ne voulais pas que Mommy sache ce que j'avais fait, même si je redoutais énormément ses intuitions et ses pressentiments.
Au fond de moi c'était sûre et certain cette femme n'était pas celle que j'avais cru connaître.
Elle était autre.
Elle me cachait des choses sur mon père et sur elle.
Sur son prénom.
MOMMY

Je ne voulais pas rentrer à la maison, ou plutôt chez elle.
Je n'avais qu'une seule envie, celle de partir loin de ce trou de souris et de plier bagage.
Mais il fallait avant tout que je prévienne quelqu'un...

 MommyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant