Dans le noir.
Je suis dans le noir, debout sur le sol.
Ma tete est à l'envers.
Je suis dans le noir de la nuit, assis sur le sol.
Mon corps est à l'envers.
Je suis dans le noir, debout dans la nuit.
Mon esprit est confus.
Dans la nuit, je suis assis dans le noir.
Dans le noir.
Je suis tout noir.
Deux trous noirs se forment dans le noir.
Dans le noir, deux trous noirs me fixent.
Une silhouette noire ce détache du noir.
Une expression d'indifférence aux lèvres noires.
Devant moi, le noir me fixe.
Il apporte avec lui dans le noir, une peur anxieuse.
Je me retourne dans le noir.
Dans la nuit, je cours.
Dans le noir.
Nous sommes tous noirs.
Deux trous noirs apparaissent dans la nuit.
Dans le noir de la nuit, deux trous noirs me fixent.
Sa silhouette noire se proste devant moi.
Un rire noir s'échappe dans la nuit.
Deux trous noirs rejoignent ceux devant moi.
Quatre trous noirs, me fixent dans le noir.
Un sourd affolement envahit le noir.
De la nuit.
Sortent deux noirs, qui me suivent ou que j'aille.
Dans la nuit.
Mon cœur se laisse choir à leurs pieds noirs.
Ou d'autres y sont déjà amassés.
Attachés par des ficelles, liés à leurs orteils noirs.
Et lorsqu'ils sont tirés et traînés sur le sol, ils deviennent noirs,
Très noirs.
Plus noir que noir.
Dans le noir.
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Histoires Sans Titres
De TodoJ'écris quand j'ai mal. Bien que les mots me semblent inutiles. Je ne parle pas beaucoup, quand je le fais, j'en ai le regret. Parler me rends malade. Écrire est un peu plus facile, mais je sens toujours que ce que je dis c'est de la grosse merde...