( écrit avec C.F)
Il était une fois dans une forêt de lilas, l'enfant de la vie et de la mort : L'Espoir. Il vivait abandonné et seul depuis sa naissance. Il espérait avoir l'amour de ses parents, il espérait avoir une famille et plus que tout, il espérait les retrouver.
Un jour, il en eu marre d'attendre et décida de partir à leur recherche.
Il demanda à un lilas sur sa route comment trouver la mort. Le lilas lui dit « Tu n'as qu'à sauter du pont derrière cette colline ». Mais dès qu'il sauta du pont, il se sentit élevé dans les airs et reposer délicatement sur la berge. Un corbeau portant un chapeau haut de forme lui disant « Tu es l'enfant de la vie, tu ne peux rejoindre la mort. Mais si tu veux voir la vie essaye de faire comme moi et vole ».
Quittant l'oiseau puis arrivant du haut du plus grand arbre de la foret, il battit des bras. Il prit son envol et commença à rejoindre le ciel lorsqu'une main agile l'attrapa par le pied et qu'un elfe des bois lui cria « Tu ne peux pas voler! Tu ne peux pas voir la vie, tu es l'enfant de la mort »
De retour sur terre, le marchand d'herbes passait en sifflotant sur le chemin poussant son chariot qui dégageait un mélange d'odeurs qui embrumait l'esprit. À son passage, il eu pitié de lui et lui fit cadeau de sa meilleure herbe, espérant pouvoir l'aider à rencontrer ses deux parents. L'espoir le fuma et peu de temps après, une douce musique monta dans les airs. Il entendit les voix de ses parents, mais ne put les rejoindre.
Un poids s'abattit dans son cœur et un mal y grandit. D'un coup une lumière s'éteignit dans ses yeux. L'Espoir devint Désespoir.
Il désespérait avoir l'amour de ses parents, il désespérait avoir une famille et plus que tout, il désespérait de les retrouver. Pour le reste de l'éternité, il resta étendu parmi les lilas. Regardant un ciel éclatant mais si triste, une larme coula sur sa joue.
L'espoir est un leurre du désespoir.
VOUS LISEZ
Histoires Sans Titres
RastgeleJ'écris quand j'ai mal. Bien que les mots me semblent inutiles. Je ne parle pas beaucoup, quand je le fais, j'en ai le regret. Parler me rends malade. Écrire est un peu plus facile, mais je sens toujours que ce que je dis c'est de la grosse merde...