Prologue: La decouverte

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*j'ai froid... très froid* Je ne sais pas où je suis, ni pourquoi je suis là. Est-ce un rêve ? Pour le vérifier je me pince l'avant-bras mais rien ne se passe. Je regarde combien j'ai de doigts: 5 sur chaque main, tout est normal. Je ne rêve donc pas. Mais alors qu'est ce que je fais ici ?

Je tente de me lever mais mon corps est tout endolori, mes vêtements sont déchirés et pleins de sallissures comme si l'on m'avait trainée par terre avant de me laisser. Je m'assoie et regarde autour de moi. Je suis dans une maison. Plus précisemment à l'étage d'une maison totalement en ruine. J'ai d'abord pensé qu'il sagissait de la mienne et que durant mon sommeil l'apocalyspe avait tout dévasté. Mais en regardant bien ce n'est absolument pas ma maison et si l'apocalypse avait fait rage je pense que je me serais réveillés. Non c'est tout autre chose. Autre chose de bien réelle.

Mon corps a petit à petit repris des forces et j'ai pu me lever. *il est temps d'aller explorer les lieux* me suis-je dit, en effet je veux savoir qu'elle est cet endroit étrange et comment je suis arrivée là. Je vais sûrement faire des rencontres, de personnes qui comme moi cherchent des réponses à leurs questions.

Tout d'abord je fais le tour de la pièce où je me suis réveillée. Il y a des tas de planches et un énorme trou dans le sol qui me permet d'apercevoir l'étage du bas. Je ne vais pas me risquer à passer par là, je suis déjà bien amochée, je vais faire le tour. Je sors donc de la pièce par la porte, enfin ce qu'il en reste... Je peux décider d'aller vers la gauche ou vers la droite, de toutes façons les cotés mènent au même endroit, enfin je crois.

*partons vers la gauche, la gauche porte souvent chance*, Ais-je pensée. Je longe le couloir et regarde les murs mais rien de bien intéressant. Arrivée à la moitié je vois un escalier qui mène au rez-de-chaussé, sans hésiter, je descends. L'endroit est encore plus lugubre qu'à l'étage... en effet dans cette partie de la maison les murs sont ornés de fenêtre laissant traverser la lumière du clair de lune qui dessine sur les murs d'en face des silouhettes pas très rassurantes. J'apercois un petit escalier qui descend encore plus bas dans la demeure. Ca me fout la chair de poule, je ne vais pas m'aventurer ici tout de suite. Plus loin une pièce m'intrigue, à l'interieur se trouve une machine qui ressemble beaucoup à un moteur de voiture. Je m'approche pour mieux comprendre ce que c'est. A première vu ce n'est pas en marche, cela doit être le générateur d'allimentation de la maison. Je décide d'y mettre les mains et de trafiquer les fils et je me rends compte que le mécanisme n'est pas si compliqué et que je peux peut-être le réparer. *ce n'est pas le moment de jouer les mécanicienne Claudette*, ai-je dit à voix haute. C'est vrai je ferai ça plus tard, je veux finir d'explorer les lieux d'abord.

Après avoir fait le tour des pièces de la demeure je me retrouve une fois de plus devant cet étrange escalier qui descend. Mais cette fois je prends mon courage à deux mains et je décide d'aller jeter un coup d'oeil. *Oh mon dieu !* voila les seuls mots qui sont sortis de ma bouche face à la stupeur que j'ai éprouvée lorsque que j'ai découvert ce qu'il y avait en bas: il y a une salle recouverte de sang, avec des casiers collés aux murs. Mais le plus choquant est au centre: 4 pilliers collés avec d'énormes crochets au bout de chacun. Vu la taille et la pointe de ces crochets cela peut facilement te transpercer l'épaule. Un frisson m'a parcouru tout le corps. *il faut que je sorte d'ici, je ne veux pas finir empalée sur ce truc, ai-je dit en faisant demi-tour à toute vitesse pour sortir de la maison.

Dehors le paysage est tout aussi rassurant... Il y a des restes de murs d'anciennes maisons. Je retourne pour voir la maison dans son ensemble. Elle fait vraiment flipper ! Devant ce que nous pouvons appeler une porte d'entrée se trouvait un petit écriteau: Propriétée MacMillan. Je marche tranquillement quand j'apercois un jeune homme qui cours dans ma direction. Je lui fait des appels de la main pour lui montrer ma présence mais la seule chose que j'ai reçus en échange de sa part ce sont des cris qui disent "cours ! il arrive !".

L'histoire d'une survivanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant