Cueillir la rose

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Vous, ma bien-aimée à la belle chevelure,
Aux yeux d'argent et d'or, à la fière allure,

Vous, ma belle et tendre, à la voix de cristal,
À l'âme pure comme la pluie, à la grâce sans égal,

Vous, mon blanche colombe, pour qui seul j'affronterais
Dragons, géants, le monde, qu'importe, selon vos souhaits,

Vous, plus belle des belles, je ne peux résister,
À cette envie mortelle d'un jour vous embrasser.

Pour vous mon cœur s'embrase, ne connait de repos,
Cette douceur amère est le pire de mes maux.

Lorsque votre regard a croisé le mien,
Pour une éternité s'est scellé mon destin.

Pour vous je veux vivre et pour vous je mourrai,
Si seulement, hélas, vous pouviez m'aimer

Je ne peux exiger de vous demande pareille,
Je suis ami d'Arthur : restez-lui fidèle.

Ainsi, douce Genièvre, loin des yeux et du cœur,
Je me dois de partir, m'interdire le bonheur.

À celle pour qui toujours mon amour brûlera,
Vous noble et gente dame, épouse de mon roi,

Qu'il veille sur vous comme je le ferais,
Et sachez que je vous porte en moi à jamais

Votre dévoué, Lancelot du Lac

Je t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant