Jercy

Enfance

Jason est là. Percy est là. Ils sont là. Et ils sont seuls. (Est-ce que quelqu'un capte les sous-entendus??)

Non, il ne se passe malheureusement rien entre eux. Ou en tout cas, pour le moment. On verra par la suite.

En fait, si il se passe quelque chose. Ils discutent, à voix basse. Vous n'êtes pas sans savoir qu'ils sont meilleurs amis? Et bien, surtout, ils ont été abandonnés par leurs amis autour du feu de camp. Tout le monde est au lit, sauf eux. De toute façon, ils sont seuls dans leur bungalow, alors autant passé un peu plus de temps ensemble.

Il n'y avait vraiment plus qu'eux deux. Les conseillers en chef avaient conduits leur pensionnaires dans leurs bungalows, et même Chiron et Dionysos avaient quitté la fête. C'était que ça devenait vraiment ennuyeux et plus très drôle pour que le dieu de la fête en personne quitte une fête.

Percy regarda Jason du coin de l'oeil. Qu'est-ce qu'il était beau... Le romain regardait fixement les flammes, qui se reflétaient sur leurs visages. Ses yeux bleus glacier brillaient à leur lueur,

C'est dans ces moments que Percy était le plus heureux d'être le protégé d'Hestia. Il aurait voulu que les flammes ne meurent jamais pour fixer Jason encore plus longtemps. Le blond avait une mâchoire tellement carrée que Percy avait envie d'en mesurer les angles, et il avait l'air tellement sexy que le fils de Poséidon ne pensait qu'à se jeter sur lui. Malgré tout, le brun pouvait noter la tristesse dans son regard.

-Jason? appela Percy.

Ce fut un grognement qui lui répondit. Décidément, leur discussion commençait bien...

***

Jason avait passé la soirée à reluquer Percy. Clairement,le beau grec était... Oui, il était très beau. Mais Percy n'était sans doute pas gay, il fallait que le romain arrête de rêver.

Percy Jackson... Jason avait toujours eu le chic pour aimer l'inhabituel. Les briques, les agrafeuses... Et c'était sur, Percy était un garçon inhabituel. Et même quand tout le monde avait quitté la soirée, même les organisateurs, Jason restait là et continuait à réfléchir, Percy à côté de lui.

-Jason?l'appela ce dernier.

Le blond le va les yeux du feu, et les planta dans ceux du brun. Ils étaient si verts... Un vert si pur qui ne méritait pas d'être corrompu. Plus que jamais, Jason avait envie de prendre Percy dans ses bras et de ne plus le lâcher. Il avait été blessé dans le Tartare, et Jason ne voulait pas qu'il y ait le moindre risque que ça se reproduise.

-Qu'est-ce qu'il y a, Percy?

Il avait essayé d'insuffler tout ce qu'il ressentait dans ce dernier mot, ces deux dernières syllabes. Je t'aime, bordel, je t'aime tellement, mais tu voudras jamais de moi... Voilà le message qu'il essayait de faire passer dans un seul mot.

-A quoi tu penses?demanda le fils de Poséidon.

-A la vie, répondit nonchalamment le blond.

Parce que tu es ma vie, et j'ai besoin de toi. J'ai besoin de toi, tu entends, Percy?

-Parle-moi de ta vie, chuchota le fils de Poséidon en s'allongeant sur les genoux de Jason.

-Qu'est-ce que tu veux dire?demanda Jason.

-Parle-moi de ton enfance. De... De tout.

-C'est pas un sujet très joyeux, prévint le blond.

-Je m'en fous. Je veux juste t'entendre en parler.

-Et bien... J'ai seulement vécu trois ans avec ma mère et Thalia. Ma mère était souvent absente, et le reste du temps, elle était soule. Beryl Grace était loin de la mère parfaite. Mais Thalia a toujours été là pour moi. Elle prenait soin de moi. Mais mon père m'avait donné en cadeau à Junon, et elles ont du me conduire à la Maison du Loup, où Lupa m'a recueilli et emmené au Camp Jupiter. Là-bas, j'ai appris qui était mon père. J'étais considéré en héros, même si je n'avais rien accompli d'héroïque. J'ai rencontré Reyna, Gwen, Dakota, Octave malheureusement... Ils sont devenus mes amis, et Reyna et moi avons été hissée au rang de préteurs de la Nouvelle-Rome. Après, pendant la guerre contre Saturne/Cronos, j'ai vaincu Crios et ai renversé le trône de Cronos. Ensuite, Héra nous a échangés. Tu connais la suite de l'histoire.

Percy a hoché la tête, le regard dans le vide. Jason soupira longuement. Il n'avait pas eu une enfance très joyeuse, au Camp Jupiter, ce qui comptait le plus, c'était l'entraînement. Et ce qui venait après l'entraînement... C'était l'entraînement.

-Et toi?demanda-t-il.

Percy se redressa, les yeux assombris.

-Je n'ai pas eu une enfance très joyeuse non plus. Ma mère travaillait dans de différents petits jobs pour gagner assez d'argent pour continuer ses études. Mais avec un gosse sur les bras, c'était pas évident. Elle s'est donc mariée à un morse chauve du nom de Gaby Ugliano. Je le détestais. Il la battait, et moi aussi quand j'étais à la maison. Mais ma mère m'envoyait toujours le plus loin possible. Plus tard, j'ai appris qu'elle l'avait choisi parce qu'il puait tellement l'humain que son odeur tenait les monstres éloignés. L'année de mes onze à douze ans, quand j'étais à l'institut Yancy, j'ai rencontré Grover, qui a été mon premier ami. C'est lui qui m'a emmené ici. Et tu connais sans doute la suite.

J'ai hoché la tête. Je connaissais tous les exploits de Percy. Il était le héros de la colonie, celui que tout le monde connaissait. A côté de lui, même Hercule faisait pâle figure. Le fils de Poséidon s'est levé.

-Enfin! Je devrais peut-être aller me coucher. Une longue journée nous attends demain...
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Aujourd'hui, nous lançons la semaine clandestine du Jercy,faites la fête, et...

Les fans de Percabeth...

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