Fleur De Plume

2. AeLeeChan

Il était une fois mon histoire. L'histoire de ma lignée, ou plutôt devrais-je dire de toutes les lignées des contes réunis.

Mon histoire vous la connaissez depuis des siècles. Son récit change souvent selon l'âme qui la raconte. Mais laissé moi vous conter la vraie histoire et la suite que personne n'a jamais connue jusqu'à ce jour.

Un jour je me baladais dans la forêt, affublé d'un magnifique chaperon rouge avec ses quelques broderies d'orées, que ma douce mère m'a confectionné avec tout son amour. Je portais quotidiennement des vivres à ma mère-grand souffrante après avoir fait le marché du matin. Ma mère m'avait interdit de parler aux étrangers sur la route menant à sa maisonette. Mais un jour, un jeune homme que je croisais régulièrement vint me voir. Il me posa des tats de questions. Il voulais savoir ce que je faisais tout les jours ainsi, ou habitait ma mère-grand et ce pourquoi j'y allais. Puis à partir de ce jour, il fit avec moi le trajet. Nous nous liâmes d'amitié, mais nos sentiments se sont révélé plus fort à mesure que le temps passa et ce au détriment des autres. L'ami de longue date de mon bien aimé portait pour moi les mêmes sentiments, mais il n'eu jamais l'audace de se confesser. Jaloux, il allat frappé à la porte de ma mère-grand et la cacha en attendant ma venue. Faible, il m'enleva pour me cacher dans la forêt. Cependant il tomba nez à nez avec l'homme que j'aimais. C'est alors qu'une querel vit le jour entre les deux amis. Les fées, qui avaient absolument tout vu, ont trouvées cruels que deux hommes, et amis, se livrent bataille comme deux loups affamés pour un agneau. Alors pour les punir, elles décidèrent que les deux hommes puissent se transformer en loup. Mais le sort ne s'arrêtait pas là. Elles firent en sorte que l'homme jaloux soit à jamais seul en amour comme en amitié, et que l'homme qui était aimé soit triste jusqu'à la fin de sa vie.

Le temps passa. Je resta auprès de mon bien aimé à vouer mes journées à sécher ses larmes qui coulaient sans qu'il ne soit triste pour autant. Malgré cela nous nous aimions et étions tout de même heureux. Les fées étant devenu mes grandes amies, me firent par que mon bonheur venait de la magie que procure l'arbre qu'elles surnomment l'arbre de vie. Reconnaissante, j'alla alors au Tir Aill, ou appelé l'Autre Monde, pour remercier l'arbre de vie accompagné de fées.

Le Tir Aill est un magnifique monde similaire au notre et où diverses créatures y vivent. Les citoyens sont tous dotés d'une gentillesse inouï même pour une étrangère comme moi. À mon arrivée je fus accueilli par trois elfes. Orion, le roi des Haut Elfes, Levana, une Haute Elfe et Oracle qui veille sur l'arbre de vie, ainsi que Samaël le roi des Elfes Noirs. Tous eux vent de mon histoire et de ma visite dans les louanges des fées et vinrent à ma rencontre pour confirmé leur dire. Mon aventure les avait touché et ils étaient curieux de voir une humaine comme moi venir dans leur monde.

La sage Levana me conduisit au temple là où elle veillait sur l'arbre. Je compris très vite que cet arbre était pour eux comme une création divine. Elle me racontat que les prières de ceux qui croiyaient en lui l'alimentait de magie, et que ce dernier les exhaussait en offrant cette magie dans ses racines qui parcours la terre. Grâce à cette magie, sorciers, druides, chamanes et bien d'autres classes encore virent le jour en même temps que le Grand Conseil de la magie.

Ce conseil maintenait l'ordre dans le Tir Aill grâce aux différents chefs de classes, de la noblesse et de l'Oracle. Ils s'éforcaient à maintenir un équilibre juste entre le bien et le mal. Sans bien il n'y a pas de mal et sans mal il n'y a pas de bien. Tel était leur crédo.

Mes trois hôtes fesaient bien évidement partit du Grand Conseil. Orion, un grand homme droit et fière, m'invitat à accomplir l'objet de ma venue chaleureusement avec l'encouragement de Levana.

Je m'approcha donc de l'arbre. Celui-ci était gardé dans un magnifique temple de marbre blanc au toit ouvert rempli de couleur. Cependant ces couleurs ne venait pas de dessins sur les murs. Elles provenaient des quelques rayons du soleil qui se posaient sur les fruits cristallisés de l'arbre, et où naissaient de ses fruits des fées. L'arbre de vie portait à merveille son nom.