soixante-douze || dialogue

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Mirabella s'était introduite une nouvelle fois dans la chambre de Drago, la salle commune étant anormalement bondée.

— Urgh, t'as compris un truc au devoir de Défense contre les forces du Mal ? se plaignit-elle. J'aime bien Rogue, hein, mais c'est du charabia.

— Y'a un devoir de Défense contre les forces du Mal ?

Elle laissa échapper un éclat de rire.

— Au moins je ne suis pas la seule à ne pas l'avoir commencé.

— C'est pour quand ?

— Dans quatre jours, mais il fait trois pages.

— OK, on pourra faire une page par jour.

— Et qu'est-ce que tu fais du quatrième jour ?

— Je pensais qu'on pouvait l'utiliser aujourd'hui pour faire des choses un peu plus amusantes.

Elle arqua un sourcil, intéressée.

— Hmm, j'aurai besoin de détails.

— Avec plaisir.

Et sur ce, il pencha son corps au dessus de Mirabella, qui esquissa un léger sourire, et commença à l'embrasser. La blonde prolongea leur baiser et ce n'est que quand il passa une main en dessous de son pull qu'elle remarqua quelque chose : une marque bien connue sous sa manche qui avait été accidentellement remontée.

Elle se figea, laissa se déverser des milliers de pensées, et se leva du lit en vitesse.

— Belle, ça va ? l'interrogea-t-il, l'air soucieux.

— Non, non, non,... Par Merlin, non !

Interloqué, Drago s'approcha d'elle, mais elle recula, ce qui lui fit froncer les sourcils.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Dis-moi, Drago, qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que tu as à me dire ?

Il se tut, et avec un rire froid, Mirabella avança finalement vers lui en désignant l'avant-bras qui portait la marque des Ténèbres.

— J'essaie de comprendre, je t'assure. J'essaie de comprendre que tu as eu du mal à me le dire, mais il y a eu tellement d'occasions qui se sont présentées à toi. Tu aurais pu me le dire au réveillon pendant que je parlais de ce même sujet, par exemple ! Je... je n'arrive pas à croire que, tout ce temps, tu me mentais. Et tu me connais, Drago, tu sais que j'aurais fait de mon mieux pour toi !

— Belle...

— Notre relation a été basée sur un mensonge depuis le début.

— Ce n'est pas comme ça.

— Comment c'était, dans ce cas ? Une petite omission inoffensive ? Et oh, c'était pour me protéger ? se moqua-t-elle. Tu devrais savoir que je n'ai besoin de personne pour ça, mais tu le sais, n'est-ce pas ? Tu le sais, t'as juste été lâche mais tu le mets au compte de la chevalerie ou je-ne-sais-quelle connerie ! Je vais m'en aller, maintenant, avant que je n'explose et que je fasse des dégâts irréversibles.

la suite en fin de journée, n'hésitez pas me donner vos impressions et vos théories pour la suite !

The Echoes Of Yesterday | D. MALEFOYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant