les soeurs des rivaux [AC]

๒

Hoshiyo n'est pas retourné au collège de la semaine à cause d'une "grippe?". Karma n'était pas allé en classe E non plus pour s'occuper d'elle. Il avait prévenu Takara et Nagisa pour leur absence.

Le samedi, Hoshiyo se sentait mieux mais elle avait horriblement froid. Elle était assise dans le canapé quand on sonna à la porte. Elle se leva en laissant la couverture sur le canapé et ouvrit la porte. Elle sourit en voyant Takara puis le perd en voyant Gakushû.

Takara: Je voulais parler à ton frère.

Hoshiyo: Karma! On te demande!

Karma arriva sans trop tardé.

Karma: Oui?

Takara: Il faut que je te parle seul à seul.

Karma: Ok. On va dans ma chambre.

Takara rougit un peu avant de se faire entraîner sans qu'elle ne puisse répliquer quelques choses. Gakushû et Hoshiyo se regardaient sans rien dire un moment puis Hoshiyo cassa le silence.

Hoshiyo: Bon rentres, je me les pelle moi.

Gakushû rentra sans vraiment rien dire et elle ferma derrière lui. Elle prit un ton plus doux parce qu'elle a froid.

Hoshiyo: Tu veux boire quelque chose?

Gakushû: Je veux bien une boisson chaude, s'il te plaît.

Hoshiyo prépara une bouilloire et emmena des sachets de tisane et deux tasses qu'elle mit sur la petite table. Elle attendit que l'eau soit chaude et posa la bouilloire sur la table et reprit sa place sur le canapé. Il s'assit sur le fauteuil en fasse d'elle. Elle sert dans les tasses puis se colle au dossier. Ils ne parlaient pas.

Pendant ce temps Karma était allongé sur son lit et Takara assise à califourchon au dessus de lui. Allez savoir comment ils se sont retrouvé comme ça.

Karma: Tu voulais?

Takara: Tu peux m'aider?

Karma: Ça dépend.

Takara: À la maison Gakushû et papa n'arrêtent pas de s'engueuler.

Karma: Jamais je n'aiderai ton frère.

Takara: Je le savais, t'es qu'un connard!

Elle le frappa avec la haine qu'elle avait mais n'en n'ayant pas beaucoup Karma ne sentait rien. Au moment où elle n'en était plus capable elle s'arrêta.

Karma: C'est bon, t'es calmé?

Il passa une main à la nuque de Takara et fit approcher son visage du sien. Elle se laissa faire, s'allongeant peu à peu sur lui. C'est alors que dans un tendre baiser sincère, les deux amoureux commencèrent une danse folle et intime.

Hoshiyo et Gakushû n'avaient pas prononcé un mot depuis qu'elle a servi. Il la fixait, par ennuis se disait-elle. Elle, elle le regardait de tend en tend après avoir fixé sa tasse. Elle avait toujours froid et ça se voyait. Elle était à sa troisième tisane, espérant que ça la réchauffe. Puis Gakushû brisa enfin le silence.

Gakushû: Tu ne veux pas qu'on aille dans ta chambre?

Hoshiyo: Non... Pourquoi?

Gakushû: Tu serais mieux dans ton lit.

Hoshiyo: Qu'est-ce que ça peut te faire?

Il ne répondit pas, trop occupé à chercher les mots.

Hoshiyo: Je suis la soeur de Karma...

Gakushû: Je sais.

Hoshiyo: Alors pourquoi tu veux que j'aille mieux?! Tu n'es même pas capable de faire la différence entre une soeur et une disciple de ton pire ennemi!

Elle avait raison alors il attenda un peu avant de reparler.

Gakushû: J'ai réfléchi...

Hoshiyo: Bas il serait peut-être tant, parce que pour l'instant je ne vois qu'un idiot en face de moi!

Gakushû: J'ai réfléchi... Après que tu m'ai mordu...

Elle se laissa porter par le dossier avec un air doux mais faible puis déposa sa tasse sur la table.

Gakushû: J'ai compris que ton côté brutal et sadique n'était seulement là pour cacher ta peine et ta tristesse...

Elle se mit à pleurer.

Gakushû: On t'a blessé Lundi pas vrai?

Hoshiyo: J-je me sens si faible...

Gakushû: C'est parce que tu es fatiguée.

Hoshiyo: Asano...

Gakushû: C'est pour ça que je n'ai rien dit à mon père. Je pensais que tu souffrais à cause de nous et que tu avais besoin de compassion, je me trompe.

Hoshiyo: ... J'ai peur de ta compassion... Tu es méchant... TOI ET TON PÈRE VOUS N'AVEZ PAS DE COEUR!

Il baissa la tête, il savait qu'il avait un coeur mais d'une certaine manière elle avait encore raison. Comme le silence reprenait et que le froid persistait, Hoshiyo reprit la parole d'une voix faible.

Hoshiyo: Je veux bien qu'on aille dans ma chambre en fait...

Gakushû se leva. Elle fit de même mais elle fut prit d'un vertige alors elle se rassit. Il alla près d'elle et se baissa un peu.

Gakushû: Ne te fatigue pas...

Il passa un bras à son bas du dos et l'autre en dessous de ses jambes et la porta. Elle rougit légèrement mais déposa sa tête sur son épaule, fatigué. Il monta les escaliers et arrivé là haut, elle lui indiqua la bonne porte. Heureusement, car il ne fallait pas déranger les deux autres. Gakushû ouvrit la porte et déposa Hoshiyo dans son lit qui se mit directement dans ses draps. Il plaça la chaise de bureau devant le lit et s'assit dessus.

Gakushû: Reposes toi...

Hoshiyo: Tu ne me toucheras pas si je m'endors?

Gakushû: Je me retiendrai, promis.

Elle sourit et pousse un léger "idiot" avant de s'endormir. Il continuait à la regarder puis il s'endormit sur la chaise parce que la voir comme ça l'avait bercé.