Chapitre III

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La femme du patron, là que j'y pense, elle s'appelle Lily, m'a installée dans le kiosque de son immense jardin, il y a des fleurs de toutes les couleurs et de tout genres, des animaux se promènent en toute liberté, j'ai même vu un autre Kazame, mais celui la était très calme. Trois petits ruisseaux se croisent pour ne faire plus qu'un tout autour du kiosque blanc. Elle m'a dit d'attendre et qu'elle allait faire demander un service à thé et quelques petits gâteaux, donc en attendant, je suis sur une chaise en fer forgé du petit abris avec ma sacoche qui remue toujours sur les genoux. Je devrais m'occuper de la présentation de la petite bête, mais moins il est présentable, moins il reviendras chère, et l'argent c'est pas vraiment ce qui m'intéresse... Je préfère voyager en pensant à des choses inutiles, comme apprivoiser un renard bleu, tout le monde en rêve et moi aussi, mais jamais personne n'a pu le faire. Un jour pourtant, j'en ai trouvé un, il était adorable et n'avait pas peur de moi, j'ai joué avec lui et j'espère bien le revoir, c'est pour ça aussi que je fais les missions, pour le revoir.
Bon en tout cas, le client ne veut sûrement pas empailler la pauvre bestiole, (Ben ouais il m'a saoulé, mais j'ai quand même pitié de lui. Je suis trop gentille que l'on me dit.) sinon il n'y aurait pas autant d'animaux en liberté ici.
Après environ 10 minutes d'attentes, mon client qui ne doit pas avoir plus de 40 ans arrive, avec une servante portant un plateau en bois, et un petit garçon, qui doit avoir 10 ans, qu'il porte dans ses bras, il a un costume noir très chic, tandis que le petit garçon a une chemise blanche et un pantacourt marron, il est pied nu. Quand ils montent dans le kiosque, je me lève et les salut d'un mouvement de tête et d'un sourire sympathique. Le père me sourit et il pose l'enfant sur la chaise à côté de moi, prend le plateau des mains de la servante sans la brusquer, et il s'assoit sur une chaise au hasard et met le plateau au centre de la petite table ronde.
Patiente, j'attend qu'il me dise de m'assoir, quand il me fait enfin un signe de la main vers ma chaise, je m'y assois doucement.
⁃ Monsieur Carmène, maintenant que je vous ai rapporter le Kazame, puis je m'en aller?
⁃ Tu es pressée Toah?
⁃ On pourrait plutôt dire que je suis fatiguée, je suis rentrée aujourd'hui et je voulais en finir avec le travail pour aller dormir.
⁃ Bien, tiens, dit il en me tendant un papier, c'est ton salaire pour ce travail.
Je prend le papier et je le lis dans son intégralité, la paperasse habituelle. Je regarde donc la fin du document et la somme que j'y trouve aurait pu faire sortir mes yeux de leurs orbites. 450 000 000 DG!!!! Mais c'est beaucoup trop, je pourrais arrêter de bosser maintenant!
⁃ Mais c'est beaucoup trop!!!! dis-je en me levant rapidement.
⁃ Ah bon? répond il.
⁃ Mais vous le trouvez où votre argent?
⁃ Je n'ai pas besoin de te le dire...
⁃ Si vous voulez, mais enlevez au moins trois zéros à votre somme.
⁃ Tu y tiens vraiment? dis le petit garçon.
Je sursaute, je l'avais oublié celui-là, mais il regarde dans le vide, et ces yeux sont vitreux.
⁃ Toah, je te présente mon fils, Rixon. Oui, il est aveugle, mais il peut voir le désir des personnes qui l'entourent.
⁃ En vérité, tu veux tout cet argent, tu espères que tes parents pourront vivre heureux sans leurs dettes grâce à ça.
⁃ L'argent ne m'intéresse pas, petit, je cherche la liberté absolue, et ce n'est pas l'argent qui va me l'offrir.
⁃ Mais tu veux cet argent pour ta famille, pour qu'ils soient tranquille le reste de leur vie...
Je reste muette de surprise, il voit vraiment tout ce gosse.
⁃ Quand bien même, ce montant est trop important, même si c'est très alléchant...
⁃ On disait que tu ne faisais pas tes missions pour de l'argent, apparement c'est la vérité... murmure monsieur Carmène.
⁃ Je vous entend, monsieur... dis-je en me rasseyant.
⁃ Dis moi Toah, tu as attrapé un mâle ou une femelle?
⁃ Je crois que c'est un mâle... Pourquoi?
⁃ Les mâles sont plus agressifs que les femelles, as tu eu quelques problèmes avec lui?
⁃ Une griffure dans toute la longueur de la jambe gauche, le bras droit ensanglanté et ses crocs plantés dans mon cou... C'est tout.
⁃ Tes talents de chasseuse sont magnifiques, comment as-tu réussi à devenir aussi forte?
⁃ Pourquoi ça finit en interrogatoire?
⁃ Ce n'est pas un interrogatoire... dit lentement Rixon.
⁃ Je vous donne le Kazame, je récupère mon argent et la petite surprise promis, et ensuite je vais chez moi pour dormir. Je suis fatiguée, croyez pas que je suis invincible comme la moitié des personnes de la ville commerciale.
⁃ Donc tu viens de la ville commerciale, marmonne le père.
⁃ Vous avez demandé mes services sans même savoir qui je suis? C'est moi qui contrôle toute la ville commerciale, "Toah la sanglante" d'après mon surnom.
⁃ Sauf que tu ne l'es pas. Tu es gentille...
⁃ Ça t'ennuierait d'arrêter de lire dans ma tête, lilliputien? dis-je plus qu'énervé.
⁃ Oui. repond il simplement.
M'en fait il me tape sur le système ce petit.
⁃ Sois honnête avec toi même, continu t il, en vérité tu penses que ta dette envers tes parents est éternelle, mais je pense que n'importe quels parents aimant son enfant ne lui demanderaient jamais rien qui puisse le mener à sa perte...
⁃ Arrête, arrête, arrête!!! Je ne t'ai rien demandé !!!Bon ben donnez les moi vos 450 000 000 DG, et je rentre chez moi.
⁃ Tiens.
Monsieur Carmène me tend une petite boîte calmement et je lui tend mon sac et mes gants marrons pour éviter qu'il n'y laisse la main quand il va récupérer le Kazame. Il repousse gentiment mes gants et donne le sac à son fils, qui commence à l'ouvrir sans la moindre hésitation.
⁃ Vous êtes fou, il va y laisser sa main!
⁃ Tu vois Toah? Tu as un cœur toi aussi, donc tu sais ce que tes parents voudrait pour toi. Et ne t'inquiète pas pour Rixon, c'est lui qui s'occupe de tout les animaux de ce jardin.
⁃ Viens, dis Rixon au même moment, viens tu n'as pas à avoir peur, tu es tranquille maintenant.
Le petit garçon met sa main à l'intérieur du sac et je ne peux qu'attendre impuissante qu'il décide de la sortir, en passant mon angoisse sur la petite boîte contenant l'argent. L'animal sort et se positionne sur l'épaule du gamin, il lui lèche même la joue. Tandis que Rixon lui caresse les plumes du cou.
⁃ Euh, y a du favoritisme là...
⁃ La voilà la surprise Toah, mon fils peut apprivoiser n'importe quelle bête en un claquement de doigts, en échange, il s'en occupe tout les jours et joue avec eux.
⁃ C'est... une drôle... de surprise... dis-je ébahie.
Rixon quitte le kiosque et quelques animaux viennent vers lui en volant, en rampant ou même en marchant pour rencontrer le nouvel habitant du jardin. Drôle de phénomène ce gosse...
Je penche ma main vers la table et j'attrape un petit cookie que j'ingurgite en une bouchée, pas aussi bon que ceux de maman, j'en prend quand même deux de plus que je met dans la poche de ma robe, je bois mon thé aux herbes orientale, ce que c'est fade.
⁃ Bon j'ai fini mon boulot, je peux y aller? je demande en mettant mon sac sur mon épaule.
⁃ Tu ne veux pas rester pour nous expliquer comment tu l'as capturé?
⁃ J'ai promis à mon petit frère de lui raconter ce soir, et je ne me sens pas de le dire à quelqu'un qui pourrait prendre ca autrement que comme des histoires pour s'endormir...
⁃ Je vois... Merci alors, je te raccompagne jusqu'à la grille?
⁃ Ai-je le droit de dire non?
⁃ Non, avoue t il.
⁃ Alors c'est d'accord.
Il me raccompagne jusqu'au petit portail en fer forgé en me parlant de tout et de rien. C'est une famille noble sympa en fait, mais un peu bizarre... C'est rare de nos jours, une famille comme ça...
Je traverse rapidement la ville en sens inverse en courant, plus vite je serais arriver, plus vite je pourrais me reposer pour reprendre mes fonctions de chef de la ville commerciale. Plusieurs personnes me regarde étrangement, je dois être la seule personne qui court dans une ville avec une température qui dépasse les 37°C, et sûrement la seule femme à avoir un pantalon aussi... Les clichés c'est vraiment un truc à vous donner la gerbe, et moi ça me soule au plus haut point.
Un groupe d'homme me barre la route quand j'arrive enfin dans l'allée des Cartes Rouges, sûrement des mercenaires pas content du boulot qui leurs file entre les doigts.
⁃ Toah, tu nous prends tout le travail alléchant, dis le plus balèze d'entre eux avec des cicatrices partout sur le visage, il a donc était décidé que tu ne pouvais plus continuer, si nous te brisons les deux jambes, tu ne pourras plus bosser...
⁃ Vous m'excuserais mais je suis fatiguée, la je rêve juste de mon lit, on en reparle après, s'il vous plaît?
⁃ Pas question! C'est justement maintenant qu'il faut attaquer.
Ils me fondent tous dessus, les personnes autour de nous sont en train de hurler de peur et d'appeler la garde. Putain, j'avais promis à ma mère d'arrêter de me faire remarquer, ils saoulent encore plus que le Kazame quand j'ai enfin réussi à l'attraper, c'est pour dire. J'évite habillement le coup de poing du premier, et l'utilise comme bouclier pour me protéger des 5 autres personnes qui cherche aussi à me frapper.
⁃ Tu utilises ce genre de technique, c'est répugnant!
⁃ Vouloir frapper une femme, c'est mieux peut être?
⁃ Nous ne te considérons pas comme une femme, mais comme un monstre, bat toi!!!
⁃ J'ai pour principe de ne pas frapper plus faible que moi, c'est comme ça que je fonctionne et que ma ville fonctionne aussi. Et je crois que vous êtes tous...
Je donne un coup de pied dans la tête de l'un d'eux et dans sa chute il emporte avec lui tout les autres, même le balourd.
⁃ ... Plus faible que moi...
⁃ Place, place laissais passer!!!
Les gardes commencent à se pointer, je me dépêche de m'accroupir près du gros, et je lui attrape l'oreille pour lui murmurer:
⁃ Quand on aime pas ses boulots et qu'on veut en faire d'autre qu'on trouve mieux, il faut bosser, sinon on se tait et on est content d'avoir au minimum un teavail par mois.
⁃ Halte, ne bouge pas jeune fille.
⁃ Qui que tu sois, ne me traite pas de jeune fille, j'ai 17 ans, non 7, et je travaille.
Je me tourne pour faire face au garde blond et aux yeux noisette, qui baisse immédiatement la tête quand il me reconnaît.
⁃ Mademoiselle Toah, ces gens vous importunez?
⁃ Oui, mais il ne faut pas leur en tenir rigueur, ils n'ont plus beaucoup de travail à cause de moi.
Je m'accroupis une nouvelle fois devant le gros et je sors la petite boîte que je viens de recevoir, 450 000 000 DG, je pense que je peux les partager avec ces pauvres gars qui ne pensent sûrement qu'à nourrir leur famille. Je l'ouvre et j'en sors 130 000 000 DG, je ne leurs donne même pas la moitié, je suis radine, mais le reste est pour ma famille et les gens en difficulté de la ville commerciale. Je les lui pose devant le nez.
⁃ Partagez le vous entre vous...
⁃ Ne nous prend pas en pitié.
⁃ Tu es marié non? Comme la plupart des mecs avec toi, ou alors c'est en cour de réalisation, je sais pas, mais je pense que ça vous sera utile.
A contre cœur, il le prend et récupère ses camarades pour disparaître avec eux dans un angle de rue.
⁃ Nous vous remercions, mademoiselle Toah, er comme toujours vous avez étais gentille avec eux... dit le garde blond
⁃ Oui, mais pour un mercenaire, il n'y pas pire humiliation que quand on nous prend en pitié et que l'on reçoit notre argent autrement que par notre dur travail... LE SPECTACLE EST TERMINÉ, je hurle aux gens qui ce sont arrêtés pour regarder, RETOURNER À VOS OCCUPATIONS, SINON JE VOUS FAIS UN TROU DANS LA TÊTE!!!!
Terrorisés, ils continuent tous leurs chemins. Je soupire, maintenant je suis encore plus fatigué et je me suis passée les nerfs sur les premiers venus.
Désolé...
⁃ Allez vous bien?
⁃ Oui, oui, au fait ne raconte rien de ça à ma famille, je vais encore avoir droit à un sermon, et j'en ai pas envie, la tout de suite.
⁃ Bien sur mademoiselle, peut on vous aider autrement?
⁃ Non, non, merci d'être intervenu, je risquais sûrement de les tuer sans faire attention tellement je suis fatiguée...
⁃ Je vous en pris!
⁃ Tiens, tu as des jeunots aujourd'hui?
⁃ Ils sont en stages d'apprentissages.
⁃ Enchanté mademoiselle! disent 4 petites frimousse derrière le garde.
⁃ Salut, je suis Toah, vous risquez d'avoir souvent affaire à moi, alors maintenant vous avez qui je suis.
⁃ Ne dites pas ça, c'est grâce à vous que l'on ne fait plus beaucoup de ronde dans la ville commerciale.
⁃ Il serait bien d'en faire quant même de temps en temps, je n'y suis pas tout le temps, puisque je travaille principalement en dehors de la ville.
⁃ C'est un plaisir de vous rencontrez mademoiselle. disent ils encore à l'unisson.
⁃ C'est trop adorable, je vous aime déjà, je vais me renseigner sur vous.
⁃ Il vous est interdit d'aller fouiller dans les archives. commente l'un des plus jeunes avec une tête blonde, la plus longue frange, qui cache la totalité de ses yeux, que j'ai jamais vu et des tâches de rousseur sur son nez droit comme un i.
⁃ Ce n'est pas moi qui fouille petit, parfois des gardes viennent boire un coup à l'auberge où je vis on ne les fait pas payer avec de l'argent mais avec des renseignements.
⁃ Ce n'est pas illégale? demande un autre.
⁃ Non, c'est un accord mis en place avec tout le corps de garde, qui veut boire un coup dans l'auberge doit payer en renseignement, c'est la règle mise en place par le capitaine lieutenant. Quelques fois il vient boire chez nous aussi, ses renseignements valent des pépites de DG.
⁃ Impressionnant...
⁃ Bon maintenant, je suis désolée, mais je vais devoir vous fausser compagnie, je rentre de mission et comme je l'ai dis tout à l'heure à mes camarades mercenaires, je ne rêve que d'une chose maintenant, c'est de mon lit.
⁃ Même pas de votre renard bleu? demande le garde.
⁃ Et non, la c'est surtout mon lit mon rêve... Bien à la prochaine.
Je leurs dis au revoir d'un signe de la main, juste avant de continuer ma course vers le pont. Quelques fois, des gens me regardent et se mettent à chuchoter entre eux. J'ai l'air si bizarre? J'ai rien fait pourtant...
Quand j'arrive enfin au pont, tout ce que je vois c'est un énorme moulons d'humain des deux côtés. Les gardes qui s'occupent normalement de laisser passer les personnes sont en train de se faire réprimander pour je ne sais quoi. Je me rapproche en courant du rivage de la rivière, les personnes qui font la queue proteste en grognant, mais je leur lance un regard glacial, et les grognements disparaissent aussi vite qu'il n'était arriver. Je me reconcentre sur les gardes, tiens Phil fait partie des deux gardes qui se font réprimander, l'autre était aussi la tout à l'heure, c'est quoi son nom déjà? Ah oui, Mickaël.
C'est lorsque je remarque une petite fille qui est en train de se noyer sous le pont dans l'eau profonde de la rivière, la pauvre, personne ne l'a remarqué tellement ils en avaient marre d'attendre. Prise de peur pour elle, je jette ma sacoche dans l'herbe et je plonge dans l'eau pour l'aider. Je réussie à l'attraper mais je n'arrive plus à nager, je me fais emporter par le courant. J'aurais peut être pas dû me battre tout à l'heure, maintenant je suis encore plus fatiguée. Heureusement pour moi et pour la petite, un homme qui veut se rendre en ville nous voit et il nous aide à remonter sur la rive. Je le remercie, et jette un œil vers les gardes, ils n'ont même pas remarquer que je suis allée dans l'eau pour sauver une petite fille de la noyade. En colère je demande à l'homme qui vient de m'aider:
⁃ Vous avez quelques choses de lourd et qui ne risque pas de se casser?
⁃ Euh, j'ai mon invention, un truc qui devient de plus en plus dur quand il va de plus en plus vite...
⁃ Passez le moi s'il vous plaît et vérifiez que la petite va bien.
⁃ Euh, si vous voulez...
Il me tend une espèce de pâte bleu molle, je la malaxe un peu pour qu'elle durcisse un peu, puis je l'envoie dans la tête du garde qui est en train de hurler sur les deux autres. Quand il la reçoit enfin sur la tête, il a un temps de réaction tellement long que je me demande s'il a senti ce que je lui ai envoyé, mais il se retourne enfin, et je vois à sa tête qu'il n'est pas très content.
⁃ Qui a fait ça?!?! hurle t il.
⁃ Moi. dis-je calmement.
⁃ Je ne t'autorise pas à le faire!!! Tu va me suivre au poste.
⁃ Je refuse, j'ai traversé la rivière, je suis donc dans la ville commerciale, et dans la ville commerciale, c'est moi qui décide, graine de courge!!!
⁃ Tu te prend pour Toah??!! Je sais très bien à quoi elle ressemble, ce n'est pas toi!!!
⁃ Demande à Phil, c'est lui qui m'a fait traverser, et si tu n'y crois pas, j'ai toujours mon laisser-passer!! Maintenant tu vas arrêter d'engueuler tes soldats pour qu'ils s'occupent du trafic, parce que la, c'est un gros bordel, et comme on a pas l'habitude de désobéir, ben on attend. Et je sais pas si t'as percuté, mais une petite fille était en train de se noyer sous le pont, si je ne l'avais pas vu, elle serait morte à cause de ton incapacité à savoir quand on peut engueuler quelqu'un. Merde!!!!
Le garde ne répond pas, il se tourne vers ses soldats et leur demande quelque chose, quelque secondes plus tard, le traffic reprend son cours normal et j'ai pu récupérer ma sacoche que j'avais posé sur l'autre berge. Plusieurs personnes me remercie et ajoute que eux ils n'avaient pas osé se dresser face aux soldats. Le garde que j'ai engueuler est parti rapidement sans que je ne le remarque, doué la graine de courge.
Bon ben je rentre chez moi, moi... Depuis le temps que je rêve de mon lit, la je vais vraiment etre dedans pour la première fois depuis une semaine.

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