On dirait que je fuis un ouragan.
Je cours en marchant.
Je regarde six fois derrière moi toutes les secondes.
Bref.
Je ralentis le pas.
Pis, je vais vers les casiers.
J'ai rien à faire pendant la récréation.
Hormis changer de cahiers.
Alors que, tout le monde est descendu.
Au self.
Parce qu'ils donnent un mini petit déjeuné le matin.
Bref, on s'en care.
Je compose mon code.
De mon cadenas là.
Ouvre la porte.
Et cherche mes affaires.
Vous savez pas quoi?
On vient de fermer mon casier avec une force.
Je me retourne.
Il va pas me lâcher votre pote.
-Alors déjà, tu vas fermer ta gueule., dis-je en l'empêchant d'ouvrir la bouche.
Violente.
-J'ai été obligé de venir, parce qu'avec ma mère on a fait un deal., dis-je en le regardant vaguement.
Il me perce avec son regard.
-Déjà, c'est toi qui va te la fermer., dit-il durement.
Calmez-le.
-Je me la fermerai quand je serais dans ma tombe., dis-je avec un regard noir.
Oula, il me chauffe.
-Tu cherches quoi avec l'autre bouffon?, dit-il méchamment.
-Je te retourne le truc avec l'autre bimbo., dis-je en levant les yeux au ciel.
-J'ai pas décidé d'être à côté d'elle, elle s'est installée toute seule., dit-il plus calmement.
Il fait le merlan-frit maintenant.
-Ah, parce que maintenant, le FAMEUX Bieber n'est plus un solitaire qui rejette tout le monde?, dis-je en levant les sourcils.
-T'as raison, j'aurais dû te rejeter toi aussi., dit-il en partant les mains dans les poches.
On vient de me planter un truc dans la poitrine.
Je vous jure.
Il a réussi à retourner le truc pour me blesser.
C'est qu'un putain de connard.
J'avais raison.
