SHERLOCK : Mind Palace - Mind Control

Partie 1 - John prend les devants

Sherlock était allongé sur le canapé, les mains jointes sous le menton comme à son habitude. Il essayait tant bien que mal de se plonger dans son palais mental. Malheureusement pour lui, Rosie, qui s'ennuyait, avait entreprit de grimper sur le dossier du sofa. Le détective, qui l'avait retenue de nombreuses fois avant qu'elle ne tombe sur le sol et se blesse, en eut assez lorsqu'il sentit le petit pied de la fillette venir s'écraser sur son visage. Il se leva brusquement et se jucha sur la table basse, face à la petite assise sur le canapé. Devant Sherlock dressé ainsi au dessus d'elle, Rosie se fit minuscule et baissa la tête d'un air coupable. Le sociopathe regretta amèrement ses actes lorsqu'elle commença à pleurer. Il descendit rapidement et la pris dans les bras.

- Nan, nan ! Rosie tout va bien, ne pleure pas, ce n'est pas grave...

Mais l'enfant continua de plus belle et Sherlock se mit à paniquer.

- John ! John !? Tu peux venir voir ta fille s'il te plaît ? John !

Mrs Hudson, alertée par les cris de son locataire arriva précipitamment. Sherlock en profita pour lui mettre l'enfant entre les bras. Il tourna sur lui même avec un air exaspéré qui effraya la vieille femme.

- Mrs Hudson ! Pouvez-vous me dire où est John !

- Sherlock, mais calme toi enfin... Les voisins vont encore se plaindre du bruit, dit-elle pour elle-même.

Elle commença à bercer Rosie pour qu'elle cesse de pleurer se qui eu pour effet d'également apaiser le détective qui commençait à mettre l'appartement sans dessus de sou pour calmer ses nerfs.

- Aidez-moi et allez chercher John s'il vous plaît ! Supplia Sherlock. Sa fille m'empêche de réfléchir alors que j'ai absolument besoin de me concentrer pour analyser en détails l'enquête sur laquelle nous travaillons.

- Mais, Sherlock... John m'a dit qu'il t'avait confié Rosie lorsque je l'ai croisé qui sortait. Il était d'ailleurs très heureux que tu ais accepté aussi facilement cette tâche et que cela te rapprocherai de ta filleule.

Sherlock resta interdit. Alors c'est cela qu'il avait accepté lorsque son colocataire déversait ce flot de paroles qu'il n'avait strictement pas pris la peine d'écouter ? Il s'était mis dans une bien mauvaise situation. Lui qui mettait les gens sur muet la plupart du temps comme il le faisait à ce moment même avec sa logeuse, il ne s'attendait pas à ce que cela puisse lui jouer de tel tours. Il sortit de sa torpeur quand Mrs Hudson lui remit Rosie dans les bras.

- Je vois bien que vous ne m'écouter pas jeune homme, pas plus que vous n'avez écouté John. La seul chose que je puisse vous dire maintenant, c'est bon courage et débrouillez-vous. J'ai d'autres choses de prévues pour aujourd'hui !

- Comme un rendez-vous avec Mr Brown qui vit en face ? Je l'ai vu hier avec une autre qui n'a pas l'air d'être seulement une amie sachant qu'elle possède une bague similaire à la sienne au doigt, dit-il méchamment.

La pauvre femme sera les dents et partit d'un pas vif de l'appartement. Elle eut quand même le cran de lui crier d'en bas qu'il avait tord de se mêler de ses affaires et qu'elle lui revaudrait ça.

***

Sherlock, de nouveau seul avec sa filleule, décida de faire revenir son colocataire au 221b au plus vite. Rosie ne pleurait plus mais étouffait encore quelques sanglots. Sherlock l'allongea sur le canapé en espérant qu'elle y trouve le sommeil. Il saisit ensuite son portable et envoya plusieurs textos à son compagnon.

De Sherlock à John : Venir si possible.

De Sherlock à John : Si impossible, venir quand même.