Quand je me réveillai, je ne pouvais bouger aucun de mes membres. Cette forêt avait beau être magnifique, elle n'abritait pas du froid glacial. J'étais complètement congelée de la tête au pieds. Il m'a fallut une bonne heure pour ne serai ce que bouger avec soulagement les doigts et la tête. Une heure de plus après, j'étais debout. Il fallait que je me réchauffe alors je retournai dans le centre ville. Il y avait à un espèce de poteau du quel émanait de la chaleur, situé dans un grand endroit où de grandes machines déposaient et prenaient des centaines de personnes pour les emmener je ne sais où. ce qui lorsque j'approchai mes mains les fit revivre. Après avoir décongelé toutes les parties de mon corps j'étais enfin dans la possibilité de mouver mon corps comme je le voulais. Je dû partir car le monsieur qui gardait l'endroit me regardait méchamment.
Qu'est ce que je détestais le froid. Je lui en voulais même. Ne pouvait il pas me laisser tranquille ? N'avais je déjà pas une vie assez pourrie ? Il était comme un vieux ami qu'on n'apprécie pas revoir. Il était toujours avec moi mais je ne voulais jamais de lui. Il me collait à la peau comme les espèce de pâtes roses qui restent sous les chaussures des passants.
La suite de la journée ne fut que solitude, comme toutes les autres. Je ne savais pas pas où aller donc je marchais à travers la ville sans but. Je passai devant les confiseries et boulangeries avec leur vitrine pleine à craquer de choses à l'effigie d'un gros monsieur a la barbe blanche habillé tout en rouge. Je n'ai jamais vraiment compris qui il l'était mais il était partout à cette époque de l'année. Je restai pas longtemps de devant, voyant que les gérants me regardaient avec des regards inquiets.
L'ennui étant de retour, je ne trouvai pas mieux a faire que observer, cachée dans un buisson, les passants défiler. La plupart avaient des gros sacs dans les mains et couraient de partout. Qu'est ce qui pouvait les faire courir comme ça ? Chaque année c'était la même chose, la ville était décorée de avec des lumières, guirlandes, et tout le monde se précipitait dans les magasins pour en y sortant les bras surchargés. Pourtant, tout ce manège restait un mystère à mes yeux. Alors j'essayais de comprendre en regardant.
Je restai deux bonnes heures comme ça, accroupie dans un buisson qui me piquait légèrement mais qui me protégeait partiellement du vent glacée.
Soudain, alors que j'étais pleinement concentrée dans mon décryptage, quelque chose vient me perturber. Je me retournai et me retrouvai nez à nez avec un gros chien poilu. Sur le coup, j'eu très peur. Je criai de surprise et me levai d'un coup, les branches du buisson me griffant de partout. Ouch...
Je sortis aussi rapidement que je le pouvait pour mettre de la distance entre la bête et moi. Elle n'avait pas l'air méchante, mais j'étais du genre craintive. Le chien me suivit tout en continuant de me fixer. Mais qu'est ce qu'il me voulait celui la ? Il se rapprochais de moi, tandis que je reculais pour ne pas qu'il m'atteigne. Mais au bout d'un moment, un mur vient arrêter mon mouvement. Le monstre arriva donc à ma hauteur. Je fermais les yeux comme si ça allait me protéger d'une quelconque agression.
Contre toute attente, le chien ne me fit rien et se contenta de me renifler les pieds. Puis il me fixa comme si il attendait quelque chose. Je lui lançai un regard d'incompréhension en penchant ma tête sur le coté. Ce chien me mettait malaise et me fichait une de ses frousses...
Sans dire un mot, je m'en allai, espérant qu'il resterait là. Mais j'espérais trop. Quand je me lançai un coup d'oeil en arrière, il était derrière moi. Je m'arrêtai et lui face. Avec des mouvements de mains, j'essayai de lui faire comprendre de partir. Il ne bougea pas d'un cil. Je soufflai et repris mon chemin. Je recommençai ce manège plusieurs fois, mais il ne semblait toujours pas comprendre, donc je décidai de laisser tomber. Qui sait, peut être qu'à un moment il me lâchera. En tout cas, je priai pour que ça se passe comme ça.J'avançais, parcourais la ville sans avoir d'objectif précis. Cette foutue boule de poils de voulait pas arrêter de me coller.
Quand la nuit tomba, j'étais exténuée. J'avais marcher toute l'après midi pour que cette foutu boule de poils fiche le camp, mais sans succès. Je décidai de retourner à la forêt, malgré le réveil de ce matin. Je quittai donc la ville par un petit sentier accompagnée du monstre. Finalement, sa présence ne me gênait plus vraiment, bien que je voulais toujours qu'il disparaisse.
Alors qu'on s'enfonçait dans la verdures blanches, il semblait tout content, sa queue n'arrêtait pas de fouetter l'air. Il commença à courir en slalomant les arbres pour essayer, en vain, d'attraper un pauvre écureuil, puis quand sa proie eu réussit à s'échapper, il se roula dans la neige en aboyant joyeusement, ce qui m'arracha un gloussement. Il avait l'air d'apprécier la forêt autant que moi.
Bizarrement, il remontait dans mon estime.
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Blue, Je m'appelle Blue
AventuraLa triste et solitaire histoire d'une petite fille de la rue. Enjoy <3