Chapitre 4 :

23 8 9
                                    

Merci beaucoup d'avoir lu jusqu'ici.

Par contre je ne sais pas si je vais continuer à mettre des images en haut car j'ai de moins en moins d'idées...

Je vous remercie tous pour ce que vous avez. Je sais que c'est mal formulé mais en gros merci.

:)))))))))))))

*******

Je ne peux pas y croire, il a toujours été là pour moi quand j'avais besoin d'aide.

Non il ne peut pas être mort, c'est impossible.

Le connaissant il va arriver ce soir d'un pas tranquille, va nous dire que tout va bien.

Je fais tout pour ne pas y croire même si je sais que c'est fini pour lui.

Mes larmes se déversent le long de mes joues avant de tomber au sol. Je m'assoie sur le lit de ma mère, et attends. je ne sais pas ce que j'attends.

En fait je n'attends rien je laisse juste le temps avancer sans bouger sauf mes larmes qui vont bientôt innonder le sol de l'hôpital. Je me sens prise par les épaules je m'en fous, plus rien n'importe maintenant qu'il est partit.

Je me sens vide, je n'ai plus rien, je ne suis plus rien. Je meure petit a petit. La mort s'approche de moi, lente, et consume tous mes restes de vie.

Je jette un coup d'œil du côté de ma mère. Elle aussi n'est pas bien. Cela fait plusieurs jours qu'on attendait sans rien faire.

Une infirmière arrive et nous dit :

- Nous avons retrouvé le corps de votre mari et il est belle et bien mort. Mes condoléances. 

Connasse en fait tu t'en tapes. Ton but c'est de nous faire dégager d'ici.

Les gens peuvent être vraiment affreux des fois mais honnêtement je m'en fous, c'est plus mon problème.

Je ne veux plus vivre je veux juste.... juste mourir. 

Je n'ai plus goût à rien alors autant dégager d'ici et merde.

- Viens maman, on s'en va, on n'est pas bien accueilli ici.

Et je lance un regard appuyé à l'infirmière. Celle-ci rougit. M'en balec'

Nous réservons un vol pour rentrer à Paris. L'enterrement va se dérouler là bas pour que PAPA puisse voir une dernière fois la terre où il a vécu depuis tout petit. IL me manque.

Je fond en larmes, c'est intenable.  Je me rends compte que ça faisait un bail que je ne les avais pas appelé PAPA et MAMAN.

LE vol se déroule sans encombre. J'ai le regard vide. Plus aucun signe de vie n'apparait sur mon visage à part ma respiration sacadée et les larmes qui coulent sur mes joues.

Tous les gens autours de nous nous regardent interrogateurs. Qu'ils ayent se faire foutre.

Une personne plus téméraire que les autres s'approche de nous, tente de nous parler mais le regard que je lui lance le fait reculer et s'enfuir en courant.

Après avoir atteri, nous cherchons nos valises puis on prend un direct vers notre immeuble vide.

Qu'est ce qu'on va devenir toutes seules ?

On va devenir rien, rien de rien.

j'ouvre mon tel' cinquante sept messages non lus et quarante neuf appels manqués. Tout est de mes amies.

Leurs messages veulent tous dirent la même chose :

pourquoi t'es pas là ?

Je ne peux pas leur dire, je ne veux pas de leur pitié, elles peuvent se la garder pour elles.

La seule pour qui j'ai des remords dans ma façon de me comporter c'est Sahra. C'est ma meilleure pote. Elle a toujours été là pour moi et inversement. Mais maintenant, c'est finit je ne veux pas qu'elle me voit dans cet état.

Notre appart' est sale, mal rangé et les vêtements trainent partout sur le sol. Depuis plusieurs jours, ma mère boit comme pas possible et commence à consommer de la drogue. 

Je devrais songer à l'imiter, je n'ai plus rien à perdre de toute façon alors autant y aller ( et pas de main morte ).

La drogue empeste dans tout l'appart' ça pue de chez pue. 

Non il est hors de question qu'elle nous voit dans ces états.

J'entre dans la chambre où se trouve ma mère. L'odeur est dix fois plus forte ici et c'en est presque intenable. 

Je la vois miallongée sur le lit, en train de boire de la bière un canette à la main. Elle est saoulée. Ça se voit au premier coup d'oeil.

Ses joues sont toutes rouges et un rire débile sort de sa bouche.

Et merde je fais comment moi.

Et bah je retourne dans ma chambre à attendre. Je ne sais faire que ça : attendre.

Je ne suis qu'une bonne à rien. Bonne juste à ... à m'assoir par terre ou sur mon lit et pleurer toutes les larmes de mon pauvre petit corps. 

Je m'assoie sur mon lit et me glisse sous ma couette. Je suis en dépression certes mais je n'ai pas perdu totalement la boule comme ma mère.

Putain j'ai des courbature de partout  : m'enfoue.

Je vois une photo de nous trois réunis ensemble : m'enfoue.

Je sais que je n'aurai pas dû dire que je m'en foutais de cette  photo mais je sais que si je la regarde trop je vais me mettre à pleurer et je crois avoir déjà vidé mon stock de larmes pour aujourd'hui. 

Je reçois un message.

M'en fou..... attend what elle me fais quoi là ?

Non je rêve la débile, elle ne changera jamais.

*******

Ce chapitre 4 vous a t'il plus. Je l'espère.

:)


ButterflyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant