Chapitre 14 :

10 5 0
                                    

Plusieurs jours, plusieurs jours que je suis comme ça, recroquivillée dans mon coin, seule. Dans cette pièce sombre. Je ne sais toujours pas où je suis. 

Il m'a juste enfermée dedans.

J'ai eu tord de croire qu'il venait me sauver. J'y ai juste cru.

La vie, faite de haut et de bas.

Mon seul ami : la solitude.

Prendre du recul quand les évènements vous dépassent, quand les choses ne se passent pas comme prévu. C'est ce que je suis en train de faire. Tous ces évènements me dépassent. Sa mort, les deux trahisons, la drogue, ma fugue....

Après tout çe qui m'est arrivé, je dois me rendre à l'évidence, je ne suis pas faites pour faire partie de ce monde.

On toque. 

Je me tais, je ne bouge pas, je ne dis rien.

Le silence envahit, la pièce. Il est pesant.

La porte s'ouvre brusquement venant interrompre le silence, ce silence.

Une dame me fait face.

- Le maître veut vous voir.

Elle ne dit pas plus, elle part.

Je sais ce que je dois faire.

Je me lève, doucement. Je veux le faire attendre. Je ne veux pas me faire torturer. Pas comme la dernière fois.

Mon picotement faible devient de plus en plus intense.

Je toque. Je pousse la porte et m'assois.

Une chaise me tourne le dos.

- T'es tu enfin décidée ?

- .....

Il se lève vient vers moi et me giffle.

- Réponds.

- Non je ne le ferai pas, je ne veux pas.

- Très bien, tu l'auras voulu.

Je me recroquiville sur ma chaise.

Deux personnes dissimulées dans la pénombre me prennent et me traîne par terre jusqu'à la porte disimulée derrière une chaise.

On me force à y entrer. C'est comme la dernière fois. Une faible lueur éclaire la pièce. Cette lueur n'est pas vive. Elle est froide.

Quelques chaises sont présentes ainsi qu'une table. Une armoire se dresse, imposante sur le côté de la pièce.

L'odeur infecte du sang mélangé à l'humidité et à la crasse ornant les murs et le sol donne une impression de terreur. J'y suis déjà venue plusieurs fois.

On m'allonge sur la table et m'accroche à l'aide d'anneaux me retenant prisonnière de  mes mouvements et à leur merci.

Les pensées dans ma tête se font de plus en plus affreuses imaginant des scénarios catastrophiques. 

Avant-hier, j'ai été avertis mais je n'y ai pas tenu compte. J'ai été torturé jusqu'à mon épuisement total. Je porte encore les traces de ma souffrance sur mes bras, sur mon visage ainsi que sur ma jambe.

Je murmure un faible non avant de m'évanouir sous l'effet de la douleur.

******

Vraiment dsl si j'ai fais des chapitres super cours. Je promet de me rattrapper je ne sais quand. :)

Bisou, bisou.

:^)=


ButterflyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant