Chapitre 15 bis

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Dédicasse à @Mananastu, cette fille tellement enthousiaste et qui me soutient énormément pour cette histoire. Un grand merci à toi

Avant-dernier chapitre de cette partie.

Je vous préviens juste, il y a un peu de fiction dedans.

*****

PDV Jodie

Je pleure, ma mère morte comment c'est possible ?

Je lui en voulais, mais j'aurais dû rester à ses côtés.

Maintenant je suis encore plus seule qu'avant.

Que puis-je faire ?

Le temps passe. Je n'ai même pas songé à remercier cette personne qui m'avait aidée.

- Merci.

- De rien c'est normal, j'ai entendu ton cri et je suis arrivé.

- Attendez, quelqu'un peut me dire où on est là.

- Bah chez moi.

- Super drôle, je ne connais même pas ton nom monsieur.

- Shay, s'il te plait.

- Allez vient Jo on s'en va.

- Quoi, vous allez pas me fausser compagnie.

- Et bah si, qu'est ce qui ne nous prouve que tu n'es pas un salaud.

- Rien.

- Bien, au revoir.

Elle me tire vers elle puis on sort.

- Qu'est ce qui t'a pris, il aurait pû profiter de toi.

- Écoute, j'ai été attaqué par des bestioles affreuses alors merci mais il est venu me sauver.

Je me retourne, non mais elle se prend pour qui ?

Je le vois, il est là devant la porte.

- Allez viens on rentre.

Je ne sais pas quoi faire.

Il m'a sauvée. Elle m'a prévenue. 

Je regarde, la regarde une dernière fois avant de me diriger vers la personne que je pense être bonne.

Il referme la porte, je m'installe sur le canapé

Il sourit. Un sourire qui me fait froid dans le dos. Ses yeux sont devenus d'un bleu d'acier. Aucune pupille. Son sourire s'agrandit encore plus il vient vers moi. Je ne peux pas bouger. Je suis prise au piège. Le froid envahit le salon autrefois lumineux et accueillant. Il s'approche, lève une main et vient me carresser ma joue. Des plaques de givres apparaissent pour me congeler dans un énorme glaçon. Il part me laissant seule pendant plus de deux jours. Je gèle, pas que mon corps, mon cerveau, mon coeur, mes poumons. Je n'arrive plus à respirer. Il arrive, il tient un couteau dans une main. Il s'approche. Il rit. J'ai peur, je veux hurler mais je ne peux pas. Il lève son arme. Il la baisse. Les éclats de verres me rentre dans la peau puis vient ensuite la lame, dure et froide. 

Le noir complet.

Je me réveille en sursaut. Ouf, ce n'était qu'un rêve.

Un attroupement, des gens autours de moi. Ils me regardent. J'entends au loin une sirène.

Je ne me rappelle que trop bien du cauchemard fait. J'ai tellement cru que c'était vrai.

J'en peux plus. Je m'évanouie pour de vrai.

~~~~~ trois jours plus tard ~~~~~

Diverses odeurs sont présentes, je ne peux les reconnaitre. Mon cerveau me fait mal. Les murs sont blancs. Que puis-je faire? Je ne peux rien faire. Je veux ma mère.

~~~~~ cinq jours plus tard ~~~~~

Personne n'est venu. Je suis seule dans un hôpital. Maman où est tu ?

Maintenant, j'ai perdu tout espoir de revoir une personne que j'aime.

Je m'endors, seule, avec ma tristesse.

Je suis réveillée par des éclats de voix.

- Non, désolée, elle dort.

- Je veux la voir.

- Non.

Je me lève difficilement. 

- Laissez, je suis réveillée.

Il s'écarte.

Je la vois.

Je me précipite vers elle.

- Sahra.

- Désolée, j'ai eu des problèmes en route. Mais t'inquiète, je ne te lache plus.

- Oook.

Je pleure ;

Elle pleure ;

Nous pleurons ;

Ils pleurent.

Nous nous calmons rapidement puis je l'invite à me rejoindre sur "mon" lit.

PDV Sahra :

Je n'ose pas lui dire.

Comment va t'elle le prendre ?

Je préfère attendre avant de lui annoncer la mauvaise nouvelle.

~~~~~ une semaine plus tard ~~~~~

Enfin, elle va pouvoir sortir de l'hopital.

Je compte l'héberger chez moi pendant un temps jusqu'à ce quelle trouve une famille d'acceuil.

Nous avons réservé les billets de train.

J'hèle un taxi.

Nous arrivons après avoir été dans les embouteillages.

Ho non, comme des débiles on a loupé le train. Fallait que ça arrive. C'était obligé.

Je demande des renseignements.

- Excusez-moi ?

- Oui.

- Euh en fait nous avons loupé notre train.

La conversation se poursuit. Après un long et affreux débat qui me donna mal à la tête, nous avons obtenu l'autorisation de prendre le train suivant qui est dans trois heures.

En attendant on va prendre un petit café.

~~~~~ un jour plus tard ~~~~~

On est bien arrivé vivant. C'est déjà ça.

On a récupéré nos bagages puis on s'est installé chez moi. Au départ, elle voulait allez voir sa mère pour lui dire son retour et la prendre dans ses bras. Je lui ai dit qu'elle était fatiguée et plein d'autres excuses de merde. Je suis étonnée qu'elle m'ai cru.

Je sais que tôt ou tard je dois lui annoncer alors autant le faire maintenant.

Elle le sait. Je lui ai dis. Elle pleure dans mes bras. Cette pauvre fille qui ne demandait qu'une vie normale... je m'en veux pour elle. Quand elle a appris que j'aurais pu y passer elle m'a fait juré de ne pas me remettre dans de telles conditions. 

Cela fait plusieurs jours qu'elle le sait. Je ne sais pas ce qu'elle va devenir. J'aurai aimé la prendre chez moi mais ma mère est contre et me l'a bien fait comprendre.

Il ne nous reste plus qu'une solution :

Qu'elle refasse sa vie ailleur.

*****

Et voilà, là aussi elle va se terminer au chapitre seize.

Perso, j'espère sincérement que vous aimez et je vous conseille d'aller vous inscrire au concours,  il manque du monde.

Aurevoir mes pztites nouilles.


ButterflyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant