A ma pire ennemie

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Déjà que tu pourrissais ma vie, tu ne pouvais pas te mêler de tes affaires ?

Mais non, Madame est trop bonne et trop généreuse, trop morale, au point que tu sois partie voir les militaires pour dénoncer le docteur et moi !

Tu as détruit deux vies, tes paroles nous ont tué et tu vas finir par mourir dans la plus grande des souffrance !

Oui, j'ai la haine. J'ai la haine car je me retrouve dans un coin froid, seule et dont je connais la date de ma mort.

Tu portes également un vagin, et pourtant, tu as le culot de me dénoncer.

Alors que toi-même tu l'aurais fait à ma place...

Que le corps de la femme soit libre de prendre les décisions...

Ta pire ennemie.

Dernière parole d'une condamnée à mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant