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Après le macdo on reprend toutes le chemin du retour.

Arrivée devant le lycée on descend en toute synchronisation de la voiture. On marche le long du parking j'aperçois la bande je ne peux m'empêcher de soupirer. On passe toutes les cinq devant eux la tête haute.

On reste un peu devant la grille car Manon, Marie et Louise fume une cigarette. Avec Charlène nous somme non-fumeuse.

«— Donc pour demain c'est toujours ok ? » demande Charlène en nous écartant un peu des filles.

Ouais. Et qu'est-ce que tu propose comme activité ?

Je gère. »

Je souris en levant les yeux aux ciel. Et dire que je l'ai insulter de pute lors de la dispute avec Thomas ...

Je suis vraiment une garce parfois.

Je lève la tête et croise par mégarde le regard de Thomas. Il expire sa fumée par la bouche et le nez avant d'écraser son mégot à même le sol. Il est en colère et ça se voit il me regarde méchamment. Ça me fais bizarre il a jamais eu ce genre de regard sur moi. Il continue à me fixer et je perd toute assurance. Je baisse la tête un peu blesser par notre situation.

Je sens une main caresser mon dos. Je lève la tête : c'est Charlène.

«— Ça va s'arranger. »

Je fronce les sourcils.

«— Comment tu sais qu'entre lu...

Il m'en a parlé. Te prend pas la tête ça lui passera.

Il t'as parlé de moi ?

Bah oui. Vous êtes, enfin, étiez proche.

Oui mais je pensais pas qu'il parlait de moi avec toi.

Bah si. C'est quand même mon meilleur pote.

Meilleur pote ...

Ouaip. »

Je me sens super conne d'un coup. Si ça se trouve Thomas lui a dis pour l'embrouille devant chez moi. Si ça se trouve elle sait que je l'ai insulté de pute.

Ça sera bien fait pour moi. Je suis conne, conne et conne.

La sonnerie retentit et on entre dans le lycée. Marie, Charlène et Manon partent de leurs côtés et Louise et moi du notre. On a sport, plus précisément handball.

Avec Louise on arrive dans les vestiaire bras dessus bras dessous. Je lui raconte les péripéties de mon frère. Elle a dû vraiment flasher sur lui car elle ne loupe pas une miette de mon récit.

J'aperçois Emma qui nous fixe méchamment suivi du regard de Mélanie qui n'est pas venu au lycée depuis une semaines. C'est dingue ça ! Mélanie n'est même pas dans l'histoire et pourtant elle me fusille du regard cette garce suiveuse. C'est définitif, j'ai choisi mon camp.

Louise et moi passons devant elles deux en le regardant de haut avec nos un mètre soixante-dix tandis qu'avec leurs mètre soixante trois elles peinent à nous regarder sans lever la tête.

Bien que j'ai par habitude de trouver une fille de petite taille mignonne, aujourd'hui ça a changé à cause de ces deux pestes.

On se change rapidement avant d'entré sur le terrain. La prof fait l'appelle, arrivé à mon nom quelques éclats de rire se font entre Emma, Mélanie et un certain Damien qui est dans ma classe et qui à part faire le faux thug ne sert à rien.

Évidence su à l'avance.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant