Évidence su à l'avance.

8

*

On est vendredi, ça fait maintenant quarte jours depuis les messages avec Thomas. On est toujours en bon terme. Je dois dire qu'on avance pas beaucoup. Des sourires, quelques mot doux et encore des sourires. Et la cause ;

Il est très proche d'une Charlène. Ils sont soit disant amis mais, avec elle il rigole. Il a jamais rigolé avec moi, enfin, si mais pas comme avec elle. En plus elle est pas timide et elle hésite pas à aller vers lui, même quand il est avec moi. Et par dessus le marché elle est hyper sympas !

Je suis comme bloqué maintenant. J'ai l'impression qu'il s'en fou pas mal de moi, comparé à Charlène. Je suis de plus en plus froide et distante mais c'est parce que je suis blessée.

Quand je suis blessé je le dis pas, je le montre.

Mon téléphone sonne.

«— Oh non c'est Thomas. » je hurle avant de balancer le téléphone à Manon.

Elle le prend et décroche.

«— Oui Thom's

...

— Pourquoi ?

...

— T'es chiant.

...

— Ok c'est bon ! »

Manon me repasse mon téléphone. Je comprends qu'il insiste pour me parler.

«— Oui ?

— Descends.

— Quoi t'es en bas ?

— J'attends dépêche. »

Je regarde Manon qui fait les gros yeux.

«— Ça fait flipper ça. Sors pas comme ça regarde ta tenue.

Je suis en pyjama leggings crop top, pour Manon c'est un pêché capital. Elle me dis toujours que si un mec est toujours attirer par moi après m'avoir vu comme ça, c'est qu'il est le bon.

— Je fais vite, j'ai pas trop envie de discuter avec lui. »

Je grogne,  puis j'enfile rapidement mes chaussures et sors de chez moi. Il est devant le perron.

Il est beau, très beau, sublime je dirais. Je contracte ma mâchoire pour ne pas sourire. Je me place face à lui. Je n'ose pas le regarder dans les yeux.

«— Tu voulais me dire quoi ?

— Qu'est ce qui t'arrive ?

— Rien. C'est pour ça que t'es venu ?

— Non. »

Je lève les yeux et croise son regard. C'est toujours aussi intense. Personne ne parle on se regarde juste. Après quelques instant je rond le contact visuelle.

«— T'étais distante ces quartes jours.

— Toi t'étais souvent avec Charlène. »