Sous les traits d'un ange

10.

Point de vue de zaëlla

La douleur était affreuse, on aurait dit que l'on m'ètriquait de l'intérieur ,je criais et me tordait ignorant ce qui m'attendais. D'autant plus que Sam n'avait pas l'air de vouloir m'aider. Comment pouvait il être aussi insensible à ma douleur me disais je  avant de comprendre.Quel idiote j'avais été,j'étais à milles lieux d'imaginer cela de lui pourtant Dieu sait qu'il m'en a toujours montrer des vertes et des pas mûres.
Carine avait raison,elle à toujours eu eu raison. Ainsi je vais mourir seule dans l'herbe fraîche,au milieu de je ne sais où.retrouvera t'on mon cadavre ?
Et ma mère! la pauvre mourra sûrement de chagrin, moi qui ne voulais que son bonheur j'ai lamentablement échoué.
-pardonne moi Mum,pardonne moi.
Soudain une voix qui se rapproche et puis plus rien, le vide .

J'ouvre lentement les paupières, autour de moi rien ne m'est  familier.je suis dans une grande salle au couleur blanche bleue,il y a cinq lits ,seuls deux plus le mien sont occupés.sur le lit d'à côté ,je vois une fillette occupé à se faire nourrir par une femme que je suppose être sa mère.au fond de la salle c'est un jeune homme avec des bandages au bras et sur les pieds.il me semble que je suis dans un hôpital.
J'essaie de me rappeler mon dernier souvenir.
<<comment a t'il pu me faire ça? Au moins il a été suffisamment compatissant à mon égard pour m'améner dans un centre de santé>> .j'ai une sensation de creux dans mon estomac, et une boule dans le coeur en repensant au scénario qui précédait ma présence ici.
Je remarque que la mère et la fille se sont tournés vers moi.
-pardon? Demanda la femme
Je viens de me rendre compte que j'ai parlé à haute voix
-désolé je ne voulais pas vous dérangé .
-OK, ce n'est pas grave
-tu te sens bien maintenant ?
M'interroge la petite fille
-...oui je pense que ça va

Elle est vraiment adorable,son sourire me fait fondre.une monsieur en blouse blanche accompagné d'une infirmière entre dans la pièce.il s'informe d'abord de l'ètat de la fillette avant de se tourner vers moi.
-bonjour mademoiselle,comment allez vous ?
-je crois que ça va,sauf que je ressens un vide dans l'estomac
-c'est normal nous avons dût vous faire un lavage d'estomac
-j'avais quoi Docteur? Comment je suis arrivée ici?
-le monsieur qui vous a accompagné hier nous as expliqué que vous aviez été abandonné au milieu de nulle part par un homme qui s'était enfuie immédiatement après l'avoir entendu approché . il m' a précisé que vous vous tordiez de douleur en arrêtant votre ventre,cela et les examens établis nous on permit de comprendre l'origine de votre mal,vous avez été empoisonné...

Je ne pouvais croire ce que j'entendais,non je ne pouvais y croire. Pourtant l'évidence était là.je devais m'y résoudre mon oncle était sur le point de m'ôter la vie.
Que serait il arrivé si cet homme n'avait pas été là? Je suis certaine que je serai déjà six pieds sous terre.

-il est où celui qui m'a amené?
-il est répartit il y a peu
me répondit l'infirmière
-vous pourrez sortir dès aujourd'hui. Mais si vous voulez mon avis jeune fille vous devriez faire attention à vos fréquentations dorénavant ,il s'en est fallu de peu cette fois alors n'allez pas joué à nouveau avec votre chance.
Je n'était déjà plus présente d'esprit,je pensais à Sam.c'est à ce moment là qu'on comprend la cruauté humaine .
Cet événement allait je le sentais radicalement changé ma perception du monde.un homme doté d'une âme et d'un corps ,d'une raison et d'une conscience était capable de souiller de la pire des manières la fille de l'homme issu des mêmes entrailles que lui,d'aller jusqu'à essayer de lui ôter le souffle ! Sam n'était plus un démon à détruire mais le Diable dont je devais me protégé.
<<-tu m'as volé ma pureté Sam mais jamais tu ne me volera mon âme,jamais, jamais, jamais....>>,j'avais hurlé le dernier mot

Après cela je contactai Carine et elle me retrouva à l'hôpital. Lorsqu'elle alla régler la facture on l'informa que le jeune homme qui m'avait amener avait tout payé. Je n'avait toujours pas vu mon "sauveur" ,cet homme a qui je devais ma vie.il n'avait pas laissé son numéro et je n'avais aucun moyen de le contacté.

Carine avait déja hâte de me voir quitter l'hôpital mais j'étais encore en observation.Je n'osais décrire les faits à mon amie car je savais que j'avais fais l'âne et ça je l'avait payé durement.
Vers 18h,le médecin m'autorisa à sortir.j'étais sur le point de sortir de la chambre avec Carine lorsqu'un jeune homme apparu au pied de la porte

Point de vue général

-je trouve que tu es mieux debout et souriante qu'allongé et malade de douleur
dit il avec un petit sourire.
-pardon?...vous êtes celui qui m'avez conduit ici?
-oui en effet
-je me suis demandé si je verrai mon sauveur avant de quitter cet hôpital, et maintenant vous êtes là devant moi
-vous c'est pour qui ma belle ?pas de ça ,lorsque tu le dis j'ai l'impression de faire trois fois mon âge.
Cela la fit sourire,puis remarquant l'air perplexe de Carine elle fit vite de les présenter
-Carine je te présente mon sauveur, sans lui tu te serai retrouvé sans ta best
-comment ça?
Demanda t'elle,ignorant les causes réeles qui avaient conduit son amie dans cet hôpital
-je t'expliquerai tout après.
-et si tu mettais un prénom à ce jolie visage ma belle
-Zaëlla ,et toi?
-Ahmed ,le mignon
Cela fit rire les filles,même si il fallait l'avouer c'était la stricte vérité c'était un bel homme.
-merci pour tout  ,j'ai appris que tu avais payé mes soins,ce n'était pas nécessaire, c'était bien suffisant de me sauver la vie.
-ce n'était rien, mais je préfèrerai que nous continuons autour d'un pot si tu es d'accord bien-sûr
-c'est la moindre des choses
Répondit elle en prenant le téléphone qu'il lui tendait pour y inscrire son numéro
-j'attends ton appel