Une semaine plus tardElle chercha du regard Ahmed lorsqu'elle entra dans ce restaurant où ils s'étaient donné rendez-vous. Elle le vit dans un coin qui lui faisait signe. Il était encore plus beau aujourd'hui que la dernière fois.Ahmed était 1m75 de beauté,son teint ébène était sans pareille.
-je suis en retard ?
-madame se fait désirer
-je m'excuse,j'étais dans les embouteillage de Ndokoti (pour ceux qui ne connaisse pas c'est un coin populaire de la capitale économique)
-c'est pas la peine chèrie ,ta présence maintenant est bien suffisant
-comment tu vas donc
-ça va beaucoup mieux depuis que je t'ai vu
-tu vas arrêter le numéro de charme,ou bien ?
-je crois qu'avec ces yeux poser sur moi cela me serai impossible...tu devrai arrêter de me dévisager et passer ta commande
Dit il un petit sourire au lèvres.
-comme ça je te dévisage ? Tu n'arrête jamais donc!
-que veux tu c'est ainsi
Ils passèrent une belle soirée ,Ahmed était ce genre de personne avec qui il est facile de rigoler.c'était agréable d'oublier ses soucis l'instant de quelques heure.A 22h,il la raccompagna ,ils n'avaient pas vu le temps passé.
-merci
-pourquoi ?
-ça faisait longtemps que je n'avais ries ainsi
-c'était un plaisir demoiselle, on remet ça quand?
-je ne sais pas trop
Dis t'elle en faisant la moue
-allez ne te fais pas prié,ce n'est pas tout les jours qu'un beau gosse vous fait une proposition aussi alléchante
-toujours aussi humble...je vais y penser
-j'attendrai ton appel ma belle ,bonne nuit
Depuis cette nuit,Ahmed occupa de plus en plus d'espace dans sa vie.Au reste la vie suivait son cours .elle accompagna Carine chez ses parents ,leur maison était assez éloignée de la périphérie,mais le désagrément du déplacement ne se fait pas senti lorsqu'on a à ses côtés une plus que soeur.
Zaëlla fut surprise de découvrir le grand domaine qui se dressait sous ses yeux ,elle en resta bouche bée!
-c'est votre maison ici?!
Demanda t'elle alors qu'elles s'introduisait dans le domaine
-oui, je te présente notre humble maison zaï
-humble?! Chérie tu te fou de moi là
La maison était une grande villa entourée d'une végétation insolite.il était difficile d'imaginer que derrière ces arbres on pouvait trouver un tel habitat, surtout que les autres maisons alentours présentaient pour la plupart l'aspect décrépi et avare.
A l'entrée une jeune fille courru à leur rencontre ,elle avait le même visage que Carine mais était plus menue et semblait plus jeune .
-alors sœurette, comment tu vas?
Demanda t'elle entre deux accolades
-vois toi même
Lui répondit la jeune fille en tournant sur elle même
-humm... Yaoundé te réussit
-exactement, et qui est la jolie fille qui t'accompagne ?
-zaëlla je te présente ma folle de soeur
-alors chez vous c'est génétique quoi ...
-oh quel amie j'aie!
-la meilleure baby
C'est mie riant mie plaisantant qu'elles rejoignirent la maison.
-où sont les parents mel?
Demanda Carine à l'adresse de sa soeur
-partis à la réunion ,tu sais celle qu'ils faisaient tout les week-end
-humm je vois...même si je n'ai jamais vraiment compris la nécessité de garder son argent dans des associations alors qu'on pourrai le faire dans une banque.
-sauf que les associations ça aide sur le plan social
Rétorqua Mélanie
-elle a parfaitement raison cara surtout qu'il faut prendre en compte le fait que nous sommes en Afrique. Tiens pour exemple ce sont ces associations qui accompagnent leur membre lors de cérémonie comme le deuils ,la dote,les baptêmes ,les mariages et j'en passe.
-oui c'est pas faux,surtout que ces associations rapproche ,même si ce sont pour la pluspart des relations hypocrites ...mais dis moi il y a quoi à manger dans votre cuisine
-hier on a fait du *kwem,il y a le rechauffé de ça dans la cuisine
-et tu attends quoi pour nous servir ?
-un s'il te plait peut être
-s'il te plait petite fais vite nous avons la *dalle
Les jeunes filles mangeaient ,discutant sur des sujets commun à leur âge .Zaëlla était encore suprise que Carine ne lui en ai jamais parlé ,elles qui se disaient toujours tout.
Quelques heures plus tard une voiture gara devant la maison ,c'était les parents de Carine.
Ils fût enchanté de voir leur fille.c'était de belles retrouvailles, Zaëlla en arrivait à être jalouse ,jalouse de ce bonheur presque parfait. Bien-sûr elle avait une famille, mais l'absence d'un père était un fossé que rien dans ce monde ne pouvait combler.Et même si c'était difficile à admettre pour elle,elle enviait la vie de son amie,elle voulais cette grande maison,elle voulais une famille entière et heureuse, oui c'était tout ce qu'elle avait toujours voulu, c'était aussi pour cela qu'elle avait souffert en silence le mépris et les abus.comment pouvait on se battre autant en observant les autres posséder ce qu'on aura jamais ? Peut être cela devait être ainsi...mais quel était son crime?
Cette nuit elle ne pût dormir tant ses démons lui criaient milles folies. Elle devait sortir de cette misère ,elle le devait,mais à quel prix?elle savait qu'elle pourrai donner son âme ,oui c'est abjecte de penser ainsi mais la jalousie, l'envie et le désespoir sont des fautes qui suffisent à nous mener vers l'insensé.
Elle se leva de bonne heure et alla dans le jardin à l'entrée ,l'air matinale rappelait les matin au village. L'effet lénifiant de ce lieux était sans pareil.le chant mélodieux des oiseaux ôtait sa tristesse, laissant en place de l'espoir,beaucoup d'espoir. Le jour était maintenant bien levé ,elle se dirigea vers la maison ,à l'entrée elle croisa pa'a Luc le père de Carine.
-Bonjour pa'a Luc
-Bonjour ma fille ,tu es bien matinale!
-j'avais envie de prendre de l'air,c'est tellement... Ça permet de se ressourcer
-oui je sais ce que c'est... ça te dérange si on y va de nouveau ce n'est pas tous les jours qu'on voit des personnes qui partage nos petites passions
Pa'a Luc était le genre de viel homme qui malgrés le poids des années réussissait à conservé ce petit charme jouvenceau.Elle accepta sa proposition et se laissa guida dans ce paysage singulier. Pa'a Luc lui raconta qu'il avait été botaniste, à chacune de ces expéditions il ramenait une nouvelle plante qu'il insérait dans son petit verger.Au fil des années ces terre avaient pris l'aspect d'un petit coin de paradis.
-et ces plantes vous servent à quoi ?
-d'abord chacune d'elle a une histoire,ensuite avant ma retraite je les utilisaient dans le domaine scientifique,en tant que ethnobotaniste je vois derrière chaque plante le principe actif pour soigner tel ou tel autre mal...et toi Zaëlla que vois tu lorsque tu observe ces plantes
_disons que les voire tous dans cet endroit ça rend beau ,ça fait voyager sans avoir à bouger le pied
-je vois très bien, tu m'as l'air d'une fille très intelligente
-pas tant que ça
-je suis sûr qu'on pourrai s'entendre
Il s'approcha lentement d'elle et elle fit quelques pas en arrière
-de quoi vous parler?
-regarde autour de toi ma belle, tout ce qui est là est à moi ,je ne suis pas dupe et hier j'ai suivi ton regard qui dévisageait chacun de mes biens avec convoitise.Tout ça peut t'appartenir si tu le désire...alors lorsque tu te sentiras prête viens à moi.ce que tu vois là n'est qu'une ébauche de ce que je pourrai t'offrir
-...je ...je ne suis pas à vendre
-si ,juste que tu ne connais pas encore ton prix
Sur ce il s'en alla dans la maison
Elle avait du mal à réaliser ce qui se passait,Pa'a Luc qui lui faisait des avances. Maintenant elle comprenait ses regards insistants la soirée dernière,elle aurait dut s'en douter mais le respect qu'elle lui portait car étant le père de sa meilleure amie l'interdissait d'y penser.
Point de vue de Zaëlla
La déclaration de Pa'a Luc me frappa à pleines joues.j'avais jamais eu beaucoup de chance dans ma vie ,je le savais.
Le jour même je demandai à prendre congé,malgré les protestations de Carine j'étais bien décidé à aller loin de cette maison.
En chemin, Pa'a Luc ne quitta point mon esprit.il avait raison lorsqu'il fit allusion à ma convoitise,j'aurai voulu cette vie,puis je pensa à ma mère, elle m'aurait tiré les oreilles si elle m'attendais parler ainsi.
La sonnerie de mon téléphone me tira de mes pensées.c'était Frank,j'avais oublié celui là, je ne décrocha pas tout de suite puis une idée pécheresse se harpa un chemin jusqu'à moi,Frank était comme tous les hommes, il voulais juste mon corps et à cet instant je sus ,oui je sus exactement quoi faire.
-allôKwem:met du pays constitué de feuilles de manioc pillé
Avoir la dalle:expression famillière pour signifier qu'on a faimMerci de voter⭐ et de commenter,c'est vous qui me donnez la force d'écrire alors n'hésiter pas
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Sous les traits d'un ange
Romance> ,cela Zaëlla l'a comprit.En arrivant dans la capitale elle n'avait qu'un rêve,changer la condition de sa vie afin de rendre heureuse sa mère mais quelques fois ou presques toujours de grands rêves implique de gros sacrifices. jusqu'où seriez vous...