Piégé

Chapitre 5: Retrouvailles

William

Rebecca continue de tirer la poignée de porte en croyant que la porte va s'ouvrir par magie. Je m'assis par terre et je réfléchie. Tous les moyens humain ne marcherons pas, alors je ne sais quoi faire. Je retiens le bras de Rebecca qui est encore en train d'essayer d'ouvrir la porte. Je lui dis qu'elle ne devrais pas gaspiller sa force pour tenter de faire l'impossible. Je la suggère de partir voir si d'autre salles sont ouvertes. Elle me fixe dans les yeux et me demande si mon frère aurait fait de même. Je hoche la tête de droite à gauche. Mon frère est faible. Il fait plein de conneries. Je me retourne et pars à la recherche de d'autres portes. Je me retourne pour voir que Rebecca ne me suis pas. Je n'ai pas besoin d'elle. Si elle reste avec mon frère, c'est probablement car elle aussi est faible. Je lui ai demandé de venir par politesse. Je pars à la recherche de d'autre pièce mais, je me retourne au sons d'un "click". La salle de bain est maintenant ouverte. Je regarde Rebecca qui hausse les épaules. Elle non plus n'a pas l'air de comprendre. On entre dans la pièce pour voir Arthur couché sur le sol. Rebecca ouvre le robinet, mets ces mais en dessous et les mets sur son front. Vu qu'elle est concentrée sur mon frère, elle n'aperçois pas la brume qui apparaît soudainement sur le miroir. C'est un message.
"Vous n'allez pas tous sortir d'ici, surtout toi William".
Je m'apprête a toucher l'épaule de Rebecca pour lui montrer mais le message disparaît soudainement. Pour la première fois de ma vie, j'ai peur. Le sons de la voix d'Arthur me ramène les deux pieds sur terre. Arthur a l'air d'aller bien. Il me regarde et souris.
"Tu t'inquiétais?" me dit-il d'un ton de pitié. "Pas besoin, je vais bien."
Ce n'est pas pour lui que je m'inquiète, mais pour moi.

Arthur

William roule les yeux. Il n'a pas aimé mon commentaire. Ce n'est pas grave, lui aussi m'en a dit des affaires méchante. Rebecca se lève et me tend la main. Je me lève seul pour lui montrer que tout va bien.
"On peut sortir d'ici, je commence à haïr cette salle de bain" dit William.
"As-tu vraiment peur d'une salle de bain?"
"Arrête William, tu sais que je n'ai peur de rien, regarde dans ce miroir et dis moi ce que tu vois!" me répond William.
Je regarde le miroir et je vois que le miroir n'est plus brisé.
"Moi je peux te dire ce que je vois, tu n'es qu'un fif! Tu as peur de tout, j'ai honte d'avoir penser à t'emmener ici avec moi. J'ai honte de t'avoir comme frère."
Bang! Ces mots me frappent comme une balle dans le cœur. Avant que je puisse faire sortir une larme de mes yeux, il est déjà parti. Rebecca aussi est parti. Je me sens seul, encore.

Rebecca

Je cours en suivant William et j'attrape son bras.
"Pourquoi as-tu ça ?" dis-je folle de rage.
"Je lui ai dit ce que je pensais de lui, c'est pas si grave que ça." me répond-il avec un sourire aux lèvres.
Je le gifle.
"Personne sais pour combien de temps nous serons ici! Ce n'est pas le temps de ce faire des ennemis! Ça ne veut pas dire que toi tu es plus fort, plus courageux et plus vieux, que tu as nécessairement le droit de lui dire ces choses."
Une larme coule de mon visage et je l'essuie aussitôt pour ensuite continuer.
"Tantôt, on va tous se reposer, on va trouver des lits pour se reposer. Mais avant, tu dois t'excuser. Ton frère n'est pas une personne five. C'est juste que tu te crois trop "masculin" alors si les gens sont différents, ils sont fif. Tu devrais te regarder avant de juger les autres."
Je le regarde de haut en bas et mon visage change avec une expression de dégoût. Je me retourne pour me diriger vers la salle de bain.
En entrant dans la salle de bain, j'aperçois Arthur en petite boule dans le coin de la pièce. Le visage emplis de larme sèche. Il renifle et se met à parler.
"Je... je n'aurais pas du dire ces choses. Je ne comprend pas comment a-il pu prendre ce que j'ai dit au sérieux."
"Ne t'inquiète pas, tout vas bien aller."
Il relève la tête.
"Est-ce que tu crois que ce qu'il a dit... est-ce vrai?"
Je lui répond.
"Non, ton frère me semble être le type de garçon qui essaie de paraître le plus fort possible pour impressionné. Lui, il t'insulte pour qu'il puisse se sentir supérieur."
J'entends derrière moi des pas. William est là, accoté sur le cadre de la porte.
"J'ai trouver un endroit avec trois sofa." dit William.
Je me lève et ne tend pas la main à Arthur, il ne semblait pas vouloir de mon aide tantôt. Arthur reste assis, alors je lui tend ma main. Il la prend cette fois ci et il se lève. William, qui avait encore cet air arrogant coller au visage, nous guide vers la pièce. En effet, une nouvelle porte est ouverte. La porte indiquée "3", celle qui est juste à côté de la salle de cadavre. En poussant la porte, je retrouve une pièce sans sang et sans corps. Une belle bibliothèque avec des livres un peu partout. Les étagères sont tous intactes et les livres sont tous bien placer. Au milieu de la pièce, il y a trois sofa placé en forme de triangle avec une lampe au centre. Arthur s'écrase sur un des sofas et moi je m'assis sur un autre. William prend son temps pour se mettre à l'aise. Il sort de la pièce et quand il revient, il tient une nape qui se trouvait sur la table de cuisine et il le met sur son divan. Il enlève son chandail et le lance sur la lampe. Il saute sur son sofa et étain la lampe.
Je ne peux pas dormir, je pense a ce que William a dit et cela me fait penser a des insultes qu'on me dit a l'école. Les mots me viennent en tête. Une larme coule le long de mon visage. Moi et Arthur, nous avons un point en commun. On se laisse faire. Ce qui me permet de m'endormir c'est ce que j'ai dit a William. Je me sens plus forte.

On se réveille tous en même temps par le sons de quelque chose qui éclate. La lampe au centre à éclaté. Les morceau de verres appartenant à l'ampoule virevoltent dans tout les directions. William pousse un léger cris de douleur. Un petit morceau de verre lui rentre dans la poitrine. Il le retire aussitôt. William se lève et se dirige vers la cuisine. Arthur me regarde avec un regard interrogatoire.
"Pourquoi la lampe a-t-elle brisé?"
Je hausse les épaules. On se lève en même temps et on se dirige vers la cuisine. J'ouvre le réfrigérateur pour me prendre de quoi manger. Quelque chose me fait sauter, la moitié de la nourriture de hier est disparue.
"Qui a mangé toute la nourriture?"
William, qui essuie sa poitrine avec de l'eau, se dirige vers moi et jette un coup d'œil à l'intérieur du frigo.
"J'en sais rien. Je peux te dire que ce n'est pas moi." répond William.
Je me retourne pour regarder Arthur, mais il n'est pas là. Je retourne dans la bibliothèque et je le voie. Il tient un livre.
"Ce livre... mon père me le lisait tout le temps quand j'étais plus petit."
Je regarde le livre. La page couverture montre une belle grosse maison. Je crois que c'est cette maison.
"Ça parle de quoi?"
"Je ne me souviens pas."
"Ce n'est pas grave, on va le lire tantôt, allons manger."
Nous entrons dans la cuisine et on se prend de quoi manger. On a mangé une petite sandwich avec de la viande et de la mayonnaise. Je me verse un vers d'eau quand soudainement une porte s'ouvre, la "4". Arthur me regarde et on se dirige vers la porte. Arthur, son fusil à la main, pousse la porte. On retrouve une genre de salle de torture. On peut voir des traces de sang sur les murs et des lames égarées un peu partout. J'aperçois au fond de la piece, une porte de bois. Je tourne la poignée et pouce la porte. La piece est presque vide. Ce qui attire mon regard c'est la forme que je vois au fond de la pièce. Cette forme me parait humaine. La forme ce redresse et ce dirige vers moi. Je recule en cherchant mon fusil. Je crois l'avoir échappé lorsque je dormais. La forme est très proche de moi.
"Pas besoin d'avoir peur."
L'homme me parle. Ne sachant quoi répondre, je ne dis rien. La pièce s'éclaircit aussitôt. Je peux voir la personne. La personne est très grande, au moins six pieds. Derrière moi, j'entends Arthur.
"Qu'est-ce qui ce passe Rebecca?"
Je me retourne et je vois Arthur. Lui, il ne me regarde pas, il regarde l'homme. L'homme se met à parler, mais il prend un air inquiet.
"Fiston? Que fais-tu ici?"