«LITTLE BITTY PRETTY ONE»

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Michael retira ses lunettes de soleil pour mieux voir la splendide jeune femme blonde qui est entrait dans la salle d'audience : Lauren Wallace attirait l'attention de la salle d'audience tout entière. Cette femme fatale était l'une des chefs de cabine d'Extrajet. une compagnie privée à laquelle Michael faisait souvent appel pour le transporter avec ses invités et ses trois enfants.

Tandis que la superbe créature prêtait serment, scrutant Michael avec des yeux adorateurs, la popstar la regarder avec une curieuse expression. On aurait dit que Michael était attiré par elle de manière ou d'une autre... Mais il remit ses lunettes de vue cerclées de fer et se mit à jeter un coup d'œil aux notes de Meserau. De toute évidence, Michael ne voulait pas se laisser distradire par sa beauté. Il était impatient d'entendre les raisons pour lesquelles on l'avait appelée à la barre.

Lauren Wallace n'était pas présente sur le vol affrété par Michael pour ramener les Arvizo de Miami à Neverland, cependant elle put fournir au jury des informations concernant le Gulfstream 4 - le jet privé sur lequel elle avait travaillé pendant plus de deux ans - , s'occupant de célébrité et de sportif renommés , s'assurant que le service soit irréprochable, que leur vaisselle en porcelaine soit impeccable et que leurs verres en cristal brillent. On pouvait deviner juste en la voyant que Lauren Wallace savais répondre de manière très professionnel aux exigences d'un vol en première classe.

Elle reconnut avoir servi M. Jackson à de nombreuses reprises, peut-être sur une vingtaine de vols entre 2003 et 2004. Elle expliqua poliment que sa relation avec Michael Jackson était « professionnelle et amicale», et déclara au jury qu'il avait certaines préférences culinaires et quelques demandes spécifiques, notamment un penchant pour Kentucky Fried chicken et pour les sandwich Subway.

Les gens étaient estomaquésd'apprendre que Michael appréciait
des aliments aussi ordinaires ; mais ils furent encore plus surpris de découvrir qu'il demandait que son vin fut servi dans des canettes de coca light sur tous les vols, canettes que Mlle Wallace préparait et maintenait au frais pour Michael lorsqu'il embarquait à bord de l'avion.

Lauren Wallace se montra très pragmatique lorsqu'elle expliqua que Michael préférait qu'on mette le vin blanc dans des canettes de coca light, précisant que les autres adultes accompagnant Michael buvaient eux aussi du vin contenu dans des canettes de soda. Au fil de son témoignage, jury appris que M. Jackson ne souhaitait pas faire savoir à ses enfants qu'il consommait de l'alcool. On aurait dit, du moins d'après ses propos, que Michael était peut-être timide ou gêné de boire du vin, un point c'est tout. Mlle Wallace expliqua qu'elle cachait de l'alcool pour Michael en prévision de ses vols, dissimulant des minis bouteilles de vodka et de gin dans les toilettes pour les garder hors de portée des enfants. l'hôtesse de l'air affirma que Michael buvait rarement ces bouteilles et expliqua au jury qu'il buvait modérément sur les vols intérieurs ; d'ordinaire, il consommait un peu de vin et parfois un ou deux verres de tequila ou de gin Tanqueray, rien de plus.

quand ce fut autour de Mesereau d'interroger la séduisante hôtesse de l'air, l'avocat de la défense voulut en apprendre davantage au sujet des canettes de coca light. elle confirma que Michael veillait à ce que l'on mette du vin blanc dans des canettes de coca light lors de chaque vol parce qu'il voulait s'assurer que les adultes puissent boire en toute discrétion. Mesereau la questionna au sujet de son interrogatoire de police, dans lequel elle déclarait que«M. Jackson ne voulait absolument pas que ses enfants le voient boire », mais elle fut pas capable d'expliquer pourquoi il avait pris cette habitude.

par la suite, les personnes présentes dans la salle d'audience commentèrent l'attitude discrète de Michael concernant l'alcool. Certains pensaient que c'était une conséquence de son éducation rigide, supposant qu'il aurait pu apprendre à dissimuler l'alcool lorsqu'il était jeune car, à l'époque, il appartenait encore à une religion qui interdisait rigoureusement toute fêtes et toute célébration. D'autres jas aient au sujet de la paranoïa de Michael, de ses expériences avec les serveurs et le personnel« Vendaient » aux tabloïds le moindre détail concernant sa vie privée. Il était impossible pour une personne normale de comprendre les sentiments de Michael. La plupart des gens ne vivaient pas dans un univers où les accord de confidentialité faisaient partie du quotidien.

Le complot contre Michael Jackson Where stories live. Discover now