Amour interdit

Chapitre III: prises de tête

Je me réveillais en sursaut alors que quelqu'un frappait à la porte de ma chambre. Je m'étirais et allais autoriser la personne à entrer quand la porte s'ouvrit sur mon frère qui semblait en colère. Je regardais l'heure, 19 h 45, pourquoi n'était-il pas à table avec les autres ? La réponse à ma question arriva vite à mes oreilles.

"- Slender, il faut qu'on parle.

- Qui y a-t-il pour que tu vienne me réveiller Offender ?

Il ferma la porte de ma chambre à double tour, j'étais désormais piégé avec lui dans une pièce insonorisée.

- Pourquoi as-tu une dague cachée dans ton bureau ?

- Comment tu ...

- Répond à ma question !

- Pour pouvoir me défendre si les creepyhunters reviennent. Ca te va, tu es content là ?

- Ne te paye pas ma tête Slender !

- Mais je ...

- Assez !

Ses magnifiques tentacules blanches étaient sorties de son dos et me plaquèrent avec violence contre le mur.

- Dis-moi la vérité! Je sais pertinemment que cette arme n'est nocive que pour les creepypastas! Alors je te repose la question, pourquoi l'as-tu ?!

- Par ce que j'en ai assez de ce monde de merde où je ne peux même pas aimer la personne que je veux!"

Sous mon haussement de ton ses tentacules me lâchèrent par terre et il recula un peu de peur. Je sortis par la fenêtre grâce à mes tentacules, et parti rejoindre la seule personne au courant de la situation, mon amie Moon Light. Depuis la mort de ses parents, et à ma demande, elle s'était installée dans la veille maison à l'orée de notre forêt. Nos liens d'amitié s'étaient renforcés et j'avais vite pris l'habitude de me comporter en père de famille avec elle. Nous étions vite devenu le confident l'un de l'autre: quand j'allais la voir elle me racontait ses journées d'humaine et je lui confiais mes problèmes de creepypastas. Par ailleurs, Smile Dog avais élu domicile chez elle et je me réjouissait toujours de le revoir. Il était devenu une véritable boule de poils et, bien qu'il parle encore, il n'avait plus rien d'une creepypasta.

J'arrivais devant chez elle et sonnait. J'entendis Smile aboyer, je vous l'avait dit que c'était devenu un vrai chien, et la porte s'ouvrit sur son visage empreint de tristesse. Aucun doute, elle savait déjà pourquoi j'étais là si tard et ce qu'il s'était passé...