La nouvelle est tombée : Thanos, le Titan Fou, a décidé de contrôler l'univers grâce aux Pierres d'infinités, et bizarrement, les Avengers n'aiment pas trop l'idée de se faire asservir par un mec violet venu de nulle part. Une course contre la montr...
A/N: Attention, au début de ce chapitre un passage est pas mal crû, alors âmes un peu sensibles s'abstenir :)
Vega, couchée sur le dos le long de son lit, fixait le plafond d'un air absent.
Elle avait failli mourir. Et elle ne savait même pas pourquoi elle était en vie!
La jeune femme leva une main au dessus de sa tête et l'observa sous toutes les coutures : il n'y avait plus aucun indice laissant penser qu'un caillou magique avait violemment désintégré sa main. Et à ce propos, où était maintenant ce con de caillou?! Elle espérait de tout cœur que l'acide l'ait dissous, même si elle se doutait qu'il y avait peu de chance.
Elle se rappelait de la douleur innommable qu'elle avait ressenti lorsque l'acide corrosif était entré en contact avec sa peau, lorsque son hurlement fut tût par le liquide entrant dans ses poumons en dévastant tout sur son passage, lorsque le vert l'entourant s'était effacé au profit du noir dû à la disparition de ses globes occulaires par l'acide, puis ses souvenirs s'arrêtait lorsqu'au comble de la souffrance, son cerveau éteignit tout, mettant probablement fin à sa pauvre vie.
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Alors, pourquoi elle était toujours là, à contempler le plafond moisi depuis des heures ? Qu'est ce qui lui avait permis de survivre en luttant contre le liquide mortel, les blessures tout aussi mortelles, afin de lui donner la capacité de sortir de la cuve puis de se traîner jusqu'à chez elle, totalement nue, dans la ville de New York plongée dans l'obscurité ? Est-ce que c'était une crise de panique qui commençait à se développer dans sa cage thoracique ? Et pourquoi il y avait une tâche de moisi ressemblant à s'y méprendre à un phallus sur le plafond de son appartement ?!
Toutes ses inquiétudes, ses questions sans réponses et son traumatisme sous-jacent se transformèrent en colère contre ceux qu'elle estima responsable : ses patrons (sûrement était-ce son cerveau qui sentait venir la crise d'angoisse et qui avait décidé de se focaliser sur un responsable : un arrêt cardiaque était vite arrivé et c'était beaucoup plus rassurant de penser qu'il n'y avait qu'un responsable).
Après tout, ils l'avaient envoyée seule contre des soldats sur-armés, en connaissance de cause!
Elle se remit sur ses pieds, le regard fiévreux et les mains tremblantes de rage, et prit le chemin du lieu de transaction habituel: le petit appartement plongé dans le noir.
Quand la jeune femme entra brusquement dans la pièce, sa colère était un peu retombée, s'étant rendue compte qu'elle n'avait aucune chance d'obtenir justice. Pourtant elle se campa face au plus grand homme, qui la dépassait de deux bonnes têtes, les mains sur les hanches.
Ce dernier, surprit en se retournant, posa une main sur son arme à la ceinture, mais la relâcha en la reconnaissant :
-Vega! Quelle surprise, on ne t'attendait plus à vrai dire... Ça fait deux jours que...
