Ce qui est arrivé...

14 février 2017

Pff, la fête des amoureux, youpiii ! Depuis là où je suis, je vois des vingtaines de couples s'embrasser langoureusement, se tenir la main, s'offrir des fleurs. C'est tellement cucul la praline... Ça me dégoûte.

En fait, je pense que je suis jalouse. Je me sens seule. Je n'ai personne pour me tenir compagnie.

Aucun ami.

Aucune famille.

Aucune connaissance.

Personne.

Alors qu'eux, ils ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont, juste d'avoir une personne qui te parle. Une personne sur qui compter, même si elle le montre maladroitement, avoir quelqu'un qui t'aime. Profiter et être heureux, ne serait-ce qu'un instant, sans se soucier du regard des autres. Depuis ce qui est arrivé, je n'ai jamais connu cette sensation, le bonheur. J'aimerais pouvoir me lâcher, m'exprimer, agir sans penser aux conséquences, parler à quelqu'un, lier des amitiés, tomber amoureuse.

Seulement, je ne peux pas, cela ne ferait que de me faire souffrir. Je ne peux pas prendre le risque d'apprécier la présence de quelqu'un. Parce qu'après, le manque n'en est que plus fort. Je ne veux pas souffrir. Même si cela signifie que je dois rester seule, et solidifier mon mur qui semble s'affaiblir à tout moment.

« Il est difficile de dire adieu lorsqu'on préférerait rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer. » Mais si cela me permet de ne pas souffrir, c'est ce que je vais faire.