☆UN MONDE ANGÉLIQUE A S'EN MÉFIER☆

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Dans cette ville où je ne connais personne le paysage m'est inconnu, les bruits me semblent étranges, tout est différent de mon monde. Je vis maintenant dans une petite maison au bord d'une route sinueuse avec une mare aux canards dans le jardin. Les immeubles ont étaient détrônés par les arbres qui règnent au loin. Les chants d'oiseau ont remplacés les bruit des voitures et des claxonnes qui ne prennent jamais fin.

Mon oncle est un jeune homme célibataire, tout ce qu'il y a de plus banal. Il est professeur d'histoire au lycée, celui dans lequel je devrais sûrement aller demain. Être ici n'était pas vraiment dans mes plans mais je n'ai pas eu le choix. Papa et maman viennent de se séparer, oncle Beel est le seul qui peut m'accueillir et avoir ma garde absolue. Il règne dans cette ville une atmosphère apesante comme si le les anges avaient jetée leur bénédiction. Toute fois il ne faut jamais se fier à l'apparence.

Je viens juste d'arriver et je n'aime pas du tout cet endroit. Il paraît tellement angélique à en donner les frissons. Dans les livres, les mauvaise histoires qui tournent mal se passe toujours dans les campagnes, les milieux isolés. On verra bien si ma vie ne se résumera pas à un livre d'horreur.

Je m'assieds sur un banc blanc à côté de la maison en pensant à mon sort. Que vais-je devenir ? Ma mère ne s'occupe même plus de moi. Le jour où elle a su qu'elle n'aura plus ma garde, c'est comme si son rêve venait de se réaliser. J'étais un poids pour elle depuis toujours. Et à chaque fois que j'essayais de m'approcher elle s'éloignait un peu plus. Pourtant j'ai essayer d'être à sa hauteur mais rien n'a marcher.

Mon père lui il est toujours là pour moi. Ça vous paraîtra bizarre, mais c'est lui mon confident. Le seul a qui je peux exprimer mes maux sans honte. Le jour de notre séparation, quand je suis partie de la maison, il était tellement triste. Il a passé des années à m'élever seul alors que ma mère était juste à côté. Je ne voulais pas le laisser seul. Mais le destin en a décidé autrement.

Soudain, je sors de mes pensées en entendant un craquement. Je tourne la tête et vois mon oncle, il me regarde d'un air compatissant, mais il ne peut pas savoir ce que je ressens. Il ne sait pas ce que ça fait de ne plus revoir ses parents, et de tout devoir changer dans sa vie. Ses amies, ses habitudes, tout. C'est énervant.

<< Alice ça va ? Tu t'habitues un peu ?

-Oui, j'essaye de visiter le quartier, pour ne pas m'y perdre demain. >>

Demain je poserai mes pieds dans un nouveau établissement, qui a lieux d'être bien réputés sinon mon père me laisserai jamais aller là-bas. Je vais devoir m'adapter aux nouveaux professeur, nouveau camarades qui, sûr ne m'accepteront pas. Mon oncle s'approche et s'assoit à côté de moi. Je lui fait un peu de la place.

<< Tu sais que je suis professeur là-bas tu, peux me poser toutes les questions que tu veux.

-Oui, je sais papa me l'a dit. Et je voulais te demander si... >>

Je m'arrête en entendant quelqu'un crier. Si je ne me trompe pas, c'est une voix de garçon. Elle fait fuir tout les oiseaux qui illuminaient cette journée. L'air campagnard est brisé.

<< Bonjour mr. Beel, vous allez bien ? >>

Je me retourne et vois un garçon aux cheveux noirs, noirs comme l'ébène. Il est mince, mais un peu musclé et porte un tee-shirt imprimé et un jean délavé. Il est tout à fait banal. Il ressemble à un garçon qu'on aurait jeter un regard dans la rue sans s'y attarder.

Il s'approche de nous avec son vélo, et c'est là que je peux voir ses yeux d'un vert émeraude. Il se retourne vers moi et m'adresse un beau sourire avec sa dentition parfaitement alignée.

<< Et qui est cette jeune demoiselle? Est-ce Votre petite amie ? >>

Quoi, moi la petite amie de mon oncle ? Mais il est aveugle ou quoi ? Il ne voit pas la différence d'âge ? Je sais que ce n'est qu'une blague, mais je rentre dans son jeu.

<< En fait c'est...

- Oui, je suis sa petite amie. Oui, je suis plutôt jeune par rapport à lui, mais comme on dit, l'amour n'a pas d'âge n'est ce pas ? >>

Tous les deux posent leurs yeux sur moi d'un air surpris. Le regard de mon oncle me fait trahir et je dessine un sourire. Quand au jeune homme, il est surpris comme si on venait de lui annoncer que son professeur d'histoire était accusé de pédophilie.

Première impression : les campagnard sont des putain de coincés!

Je me retourne et aperçois mon oncle rigoler silencieusement. C'est la première fois que je le vois se divertir de cette manière. Hier soir, à mon arrivée, il était froid et distant. Peut-être qu'il ne savait juste pas comment accueillir un ados. Et je le comprends, il n'a jamais eu d'enfant ni de femme. Alors voir une jeune fille entrer dans son monde c'est plutôt effrayant. Je Jette un coup d'oeil à l'autre gars qui le visionne et lui demande :

<< Euh...c'était quoi ça vous pouvez m'expliquer ? >>

Mon oncle et moi, on se fait une oeillade et il se retourne pour se concentrer sur le garçon qui a toujours cet air horrifié.

<< C'est ma nièce, Alice. Et Alice, je te présente mon élève le plus turbulent de ma classe Alexandre.

- je préfère Alex ça fait court et stylé. Et oh, monsieur avouez que vous m'aimez bien.

- Non non ne dites jamais des choses que je n'ai dites et penser en plus. À répondu mon oncle.

- Mais avouez-le monsieur, si je n'étais pas un de vos élèves, votre profession serait ennuyante, je me trompe ?

- Bien sûr que vous vous trompez. Vous croyez que nous les profs, on se réjouit quand on exclut un élève ? >>

Jai envie de leur dire que je suis la, que je ne me suis pas téléporter sur une autre planète, que j'aimerai bien participer à leur conversation. Ce que je déteste le plus en étant plus de trois, c'est d'exclure une personne. Aujourd'hui c'est moi qui le suis.

<< Je n'ai pas dit ça. Je dis juste que nous...

- Euh sinon je ne suis pas là. Vous savez que je me sens vraiment à l'écart-là ? Dis-je d'un ton boudeur.

- Bien, c'est normal que tu te sentes écartée, parce que tu l'es, me répond Alex. >>

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