Éveillé
Mes yeux se ferment d'eux même, me faisant redouter un sommeil imminent.
Lundi matin est sans doute la pire journée du monde pour beaucoup de personne. D'ordinaire pas pour moi, étant donné que je suis plutôt satisfaite de mes études en anthropologie. Mais ce matin la est bien plus compliqué que les autres matins. Je suis exténué par le peu d'heures de sommeil à mon actif.
Je n'ai pas cesser une seconde de repenser à ma rencontre avec cette Sublime inconnue... Mareva. Son nom résonne dans ma tête tel un écho venant du plus profond de mon inconscients. La vision que j'ai vus lorsqu'elle a prononcé les son de son essence.... J'en tremble encore. Mon coeur se serre à chaque fois qu'elle me retraverse. De plus, cette vision tourne au cauchemar à chaque fois que je ferme les yeux, me faisant ressentir des sentiments douloureux puissance mille.
Je soupire en augmentant le son dans mes écouteurs, tout en sortant du bus. Je m'empresse de rabattre ma capuche sur ma tête, bien qu'il ne tombe pas la moindre petite goutte d'eau dehors. J'avance d'un pas énergique jusqu'à ma chambre d'étudiant, où je jette ma valise sur mon lit. Je sent une main se poser sur ma hanche, me faisant sursauter, avant de me retrouver enlacé dans des bras puissants."Arius... Tu m'as fais peur... Je grince.
- Ho ! Pardon... Je pensais que tu avais pris l'habitude à ce que je me faufile à pas de loup dans ta chambre." Mon ami souris à pleine dents.
Je regarde de plus près son visage, soupirant d'agacement. Tirant la manche de mon camarade jusqu'à mon lit, il s'y assoit sans poser la moindre question et me laisse l'examiner.
"Enleve ta chemise. J'ordonne.
- Non... Erédys... Je doit y aller. Il soupire la gorge serré.- Arius... Tu as un cocard qui d'ici demain sera complètement noir... Et je suppose que tu as des equimoses sur l'ensemble de ton torse... Laisse moi te soigner un minimum. S'il te plais."
Dans un soupir, mon ami retire sa chemise blanche, délicatement repassé, qu'il prends soin de plier par la suite. Son fonctionnement maniaque me fais sourire, mais je reprends vite une expression tendu lorsque je vois les dégâts qu'à subit son corps. Je caresse les bleus du bout des doigts, le sentant frémir à chaque fois que je me rapproche d'une plaie.
Je le soigne du mieux que je peux grâce à une trousse de soin que je garde toujours près de moi, puis il remet rapidement sa chemise."Un jour je me les ferais tous. Dit-je en serrânt les poings.
- Ça ne sert à rien de les castagner Erédys. Et puis même... Tu ne pourras pas. Il soupire.
- Je trouve ça... Vraiment... Complètement débile ! Ils te frappent presque tout les jours juste...
- Parce que je suis gay ! Je sais...
- Je vais les..."
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'Arius me tire contre lui et nous allonge sur le lit. Il enfouis sa tête dans mon cou et pleure toute les larmes qui veulent bien sortir de là. Sa peine mêlé à sa douleur me fait vraiment mal. J'aimerais faire quelques choses pour lui... Mais je me sent impuissante. Je sais très bien que c'est du suicide de mettre une raclé à un groupe d'une dizaine de garçons. Ça fais déjà quatre mois que ça dure... Et Arius m'empêche de porter plainte. Il refuse à chaque fois.
Je sais qu'il ne faus pas agir seul, et encore moins laisser cela perdurer... Mais que faire sachant qu'il refuse de parler à des agents de sécurité...Une fois que mon ami c'est calmé, il est déjà l'heure pour nous deux de rejoindre nos cours. Étant donné que je suis en avance d'une heure avant le début de mon cours, je prends le temps d'accompagner Arius jusqu'à son lycée. Ce dernier est juste à côté de l'université où j'étudie ce qui est pratique lorsque je veux m'assurer que mon ami vas bien. Je peux apercevoir les martyr d'Arius au loin, et me retiens d'aller leur toucher deux mots. Mon ami me serre dans ses bras, et c'est à ce moment là que je le vois. Un homme, habillé de noir, se fondant dans les ombres des arbres. Il nous fixe, longuement et ne semble pas être un étudiant.
Après lui avoir tourné le dos quelques secondes pour regarde mon ami s'en aller, l'homme mystère a disparus comme je l'imaginais.
Tout au long de ma journée de cours, je ne me sent pas rassuré. Autant dans les amphithéâtres, qu'à la bibliothèque. Mon sentiments d'insécurité est accentué par le fait que je crois voir ce même homme partout où je vais. Sauf qu'à chaque fois. Il ne s'agit que d'une fraction de seconde. Je rentre une fois l'heure du dîner bien dépassé. Je me trouvais à noter au propres des notes dans un cybercafé, et je n'ai pas vus le temps passé. Lorsque je m'apprête à passer les portes de la fac, je me retrouve plaquer au grille, me prenant un coup de poing dans les dents. Je grogne en crachant mon sang au visage de mon assaillants. Je suis donc immobilisé rapidement aux grilles, incapable de bouger le moindre membre de mon corps.
L'homme me regarde avec une expression de colère sur son visage, mêlé à de la peur."Dit moi ou est Mareva !"
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Sale Chienne : La meute et moi
WerewolfHaine : Sentiment qui porte une personne à souhaiter ou à faire du mal à une autre, ou à se réjouir de tout ce qui lui arrive de fâcheux. /!\ Il est possible que ce livre contienne des caractères famillier voir TRES famillier, et des scènes "osées"...