Mon rêve à moi
Le crépitement des braises dans la cheminée, animé un silence lourd d'attente. Le corps nue enrobé dans les couvertures, me rend à crans. Je ne sais pas si elle va s'en sortir et je ne sais pas quoi faire face à autant de sang. J'ai soigné ses plaies comme maman me l'a appris. Il était fréquent que mon père ou moi nous blessions en forêt, et elle trouve important de m'apprendre à me soigner moi même.
J'ai veillé à ce qu'elle n'ai pas froid, en l'enrobant dans une grande couverture de coton. La seule chose que je suis incapable de faire, est d'appeler les secours. À chaque fois, soit la ligne est subitement coupé, soit le réseau maque, ou alors je me retrouve subitement incapable de prononcer un seul mot lorsqu'on décroche.
Je suis là, assise sur une chaise à côté du canapé, à fixer bêtement cette belle inconnue. Je passe ma main dans mon cou, grimaçant en sentant glisser le sang entre ma peau. Je ne suis pas aller me laver, pour la simple et bonne raison que je ne veux pas m'absenter auprès de cette femme. On ne sais jamais ce qui peut arriver.... Bon et je suis aussi hypnotisé par elle. Je ne peux cesser de la fixer, d'apprendre par coeur les traits délicats de son visage.
Parfois je ferme les yeux et je repense à son corps nue étendue dans la forêt.
Ce moment me hantera toute ma vie... Je ferme les yeux.
Je peux encore sentir l'odeur de la forêt autour de moi. L'humidité que dégager les arbres suites aux violente averse. À mon corps endoloris par la course qui avait précédé.
Je me suis approché du corps sans réfléchir. J'ai vérifier sont pouls. Sont cœur battait si vite. Si fort. Elle ne devait pas être là depuis longtemps. Malgré le fait qu'elle avait une musculature vraiment importante impressionnante, la jeune femme se trouvait être plutôt petite, ce qui fut un avantage majeur pour moi, haute de mes 1m77.
N'hésitant pas une seconde, j'ai déchiré une jambe de mon leggings de sport afin d'attacher les mains de la blessé, ensemble. Grâce à cela, j'ai passer ses bras autour de mon cou, et je l'ai porté sur mon dos avec plus d'aisance. Et il m'en fallait pour descendre la forêt et braver son altitude.
J'ai descendu le corps meurtris en un temps record. Sans doute grâce à l'adrénaline.
J'ouvre les yeux, manquant de m'endormir pour la quatrième fois. Je ne peux pas me le permettre. Elle aura peut être besoin de moi à son réveil...
Je lève la tête pour regarder une énième fois son visage endormis.
A ma grande surprise, ses yeux sont grand ouvert, un large sourire dessiné sur le visage."Salut..." Elle me murmure.
Je suis incapable de lui répondre, subjugué par ses yeux qui me transperce l'âme. Des yeux d'un vert émeraude lumineux, parsemé de petite tache noir et.... Doré ? C'est tout simplement exceptionnel.
"Hey.... J'arrive enfin à articuler. Comment te sens-tu ?
- Terriblement mieux, et ce grâce à toi... Tu m'as sauvé la vie. Elle me souris d'une façon tout à fait charmante.
- Ho ! Ce n'est rien tu sais.... Je... J'aurais dut appeler un médecin... Mais je n'y suis pas arrivé... On peut y aller main-...
- Non ! Elle me coupe. Ce n'est pas la peine... Je t'assure. Je suis sortis d'affaire. "
Mes yeux s'ouvrent en grand alors que la jeune femme viens de se redresser, laissant tomber la couverture qui recouvrait sa poitrine.
" Je... Je vais te chercher des affaires !"
Dit-je alors que je part en courant, manquant de trébucher dans les escaliers.
Je tourne perdu dans ma chambre à la recherche d'affaire qui, éventuellement serait trop petite pour moi, vus la taille de mon invitée.
Je suis incapable de me retirer l'image de son torse, nu, couvert de gazes ensanglanté. Elle est magnifique... Son corps est parfaitement dessiné, et j'en ai un plus bel exemple lorsque je descend. La jeune femme s'est levé, dos à moi, essayant avec difficulté de se bander le torse. Chacun de ses muscles saillant se gonflent, tremblant parfois sous la douleur qu'elle doit braver. Je baisse les yeux au sol lorsqu'elle se tourne dans ma direction. Je l'entend glousser, et se rapprocher de moi pour me redresser la tête. C'est à ce moment là que je me rendis compte qu'elle n'est pas si petite que ça, mais je suis tout de même plus grande de quelques centimètres.
"Tu es toute rouge... C'est tellement mignon. Dit-elle en élargissant son sourire.- Tiens... Je t'ai apporté des affaires propres... Laisse moi t'aider pour ça." dit-je en lui montrant les bandages d'un coup de tête.
- Je veux bien... S'il te plaît..."
Je pose la petite pile d'habit près du feu pour les chauffer, et m'attelle à redesinfecter les plaies puis les bander. Je suis étonné car la plus part à soit disparu, ou alors presque cicatrisé entièrement... Pourtant je n'ai pas rêvé. Elles étaient large et profondes il a encore quelques heures de cela...
Alors que je fini d'entourer le buste de la jeune femme, je ne peux m'ampecher de glisser mes doigts sur ses bras tatoué. De fin dessins qui lui enrobe les bras. Ils sont splendide et indescriptible.
La jeune femme se tourne vers moi en me remerciant avec son sourire, puis d'un geste lent elle remet une mèche rebelle, derrière mon oreille."Quel est ton nom ? Que je puisse te remercier comme il se doit avant de partir.
- Quoi ? Tu part déjà ? Mais tu n'es pas en état et puis pourquoi ? Tu peux rester autant de temps que tu veux...
- Si je n'avance pas... Ils me tueront.
- De qui parles-tu ? Pourquoi étais-tu dans cette forêt ? Dans cet état ? Qui t'as fais ça !?"
Son regard cloître toute mes pensées. Elle ne me diras rien. Et pourtant j'avais soif de savoir, et je ne voulais pas la voir partir. Sa présence étais si apaisante...
"Erédys Jark, et toi ? Je fini par soupirer, brisant ainsi le silence.
- Mareva. Sans nom de famille." Elle me souris.
Mes yeux s'agrandissent. Mareva...
Des images se mettent alors à danser devant moi jusqu'à ce que tout devienne flou. C'est alors que je reçois un visage qui m'est familier, d'une jeune fille aillant à peu près 10 ans. Elle est si belle, son rire s'apparente à des pilier de grelots, rendant la forêt qui nous entoure encore plus magique. Elle me tiens la main, me prenant dans ses bras, m'embrassant souvent le front. Je me retrouve souvent dans ses bras blottis. Je ressent cette sensation de chaleur, de confort, je me sent en sécurité.
Et puis soudainement, alors que mes yeux sont clos, la jeune fille se lève. Grognant vers un buisson. Elle semble prette à bondir sur l'ombre qui s'agite derrière ce dernier. Et alors que je tente de la rejoindre, l'ombre se jette sur elle, la frappant avant de la laisser tomber du haut de la falaise. Je viens me pencher aussitôt pour essayer de la rattraper, mais tout ce que je peux voir se sont les petits bras de cette fille qui se balance pour essayer en vains de stopper sa chute.
"Mareva !" je me surprends à crier en même temps que la vision disparaît.La jeune fille se retourne d'un air inquièt. Je plaque mes mains sur ma bouche et la regarde stupéfaite. Je suis alors soudainement attiré par son flanc marqué d'une grande cicatrice jusqu'en bas de sa jambe.
Elle termine de s'habiller en passant un jean, avant de se lever en direction de la porte. J'attrape sa main la regardant droit dans les yeux."On se connaît... J'en suis certaine."
VOUS LISEZ
Sale Chienne : La meute et moi
Lupi mannariHaine : Sentiment qui porte une personne à souhaiter ou à faire du mal à une autre, ou à se réjouir de tout ce qui lui arrive de fâcheux. /!\ Il est possible que ce livre contienne des caractères famillier voir TRES famillier, et des scènes "osées"...