une célibataire à marier avant le printemps

Compte à rebours 2

Je devais vite rentrer du marché car ma mère  devait préparer pour mon père qui ne devrait plus tarder à rentrer.
Avec ces cries de tonnerres quand il n'était pas content je ne voulais pas surtout raviver la flamme de sa colère.
Je fredonnais une chanson que mon grand père SHIM DUME chantait souvent, quand j'entendis un bruit et soudain une douleur dans mon dos; je venais de recevoir un coup de main de ma mère, c'était très douloureux

    Moi. : mais mère qui y a t-il?
    SUNA : depuis que tu étais là tu na pas finis! Tu chantes et si ton père rentrait que veux tu que je lui dises?
    Moi : est-ce une raison? Où aurais-je dis ou fait autre chose?

Honteux elle baissa sa tête et commença à pleurer. Elle s'excusa de son geste et me raconta tout sur ce qui c'était passé la nuit dernière.
Je lui répondis que j'avais entendu les cries et presque tout ce qu'ils avaient dit que je ferai bon usage des menaces indirectes.
Me revoilà encore désespéré mon père et son histoire d'honneur. Ne se soucie t-il pas de mon bonheur? Ne sait-il pas qu'il fallait du temps pour apprendre à connaître celui que l'on veut marier.
Pourquoi toutes ces questions dont j'avais déjà la réponse. Il n'y avait pas sa chez nous. Notre culture se foutais de l'amour. Il arrivait même que certaines filles soient donnée en mariage forcé. J'avais de la chance car notre grand oncle était un homme sage comme grand père et il était le nouveau chef de famille après le décès de mon papi adoré.
SHAFEL DUME était le grand frère de mon père. Il était respecté de tous. En plus d'avoir fréquenté comme tous les autres membres de la famille, il avait eu la chance de voyager. Il m'aimait beaucoup donc me protégeais de beaucoup de choses, surtout de la colère de mon père. Mon oncle avait juré que si quelqu'un me forçait au mariage il allait s'occuper personnellement de cette personne. Il me confia qu'il avait promis à grand père sur son lit de mort de veiller sur moi et de ne pas me laisser tomber quoi qu'il advenait.
Ah papi toi qui me contait des histoires qui me rendait très heureuse. Tu me manques beaucoup !
Nous étions à 1 semaine du début du compte à rebours. Je ne pouvais rien dire à oncle SHAFEL car mon père l'avait interdit à ma mère sinon il allait la répudier.
Je ne pouvais que prier et chanter mes seules sources de réconfort.

À suivre .

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