Naturellement folle de toi. [Camren]

Chapitre 5 [réecrit]

Camila habite vers le lycée. Elle me fait rentrer à l'intérieur de sa demeure, c'est une maison plutôt moderne. Lorsque nous sommes à l'intérieur, je me sens tellement loin de tout, pourtant nous sommes si proches du lycée. Camila ferme la porte et me plaque contre celle-ci. Sa figure en face de moi, ses cheveux en cascade sur ses épaules, cette vue est magnifique. Elle n'est pas maquillée, elle porte seulement du gloss très clair. Sa bouche est légèrement ouverte, elle est tellement belle. Elle attrape mes poignets, les colle contre la porte, de chaque côté de la porte. Ses lèvres s'étirent pour donner naissance à un petit sourire vicieux. J'aime beaucoup ce sourire, il me donne envie d'expérimenter des choses que, je n'imaginais pas, jusqu'à peu. Elle me suçote le cou, nos cheveux se mélangent. Ses cheveux me chatouillent et même une de ses mèches glisse dans mon haut. Je mets ma tête sur le coté pour lui donner plus d'accès. C'est tellement agréable, j'en ai la chair de poule. Sa langue parcourt toutes les parties les plus sensibles de mon cou. Le fait d'être complètement sous son emprise et de ne rien pouvoir faire m'excite considérablement. Nous sommes seules donc aucune raison de s'arrêter. Je ne me demande pas jusqu'où nous allons aller, je pense que je n'arriverais pas à l'arrêter. Car j'ai beaucoup trop envie qu'elle me fasse découvrir toutes ces choses. Je commence à avoir de plus en plus chaud quand elle me lâche le poignet gauche. Tout cela en emprisonnant mon autre poignet, au dessus de ma tête, avec une main. Pour mettre son bras entre moi et la porte, juste en haut de mes fesses. Puis, elle passe sa main dessus, les caresse doucement et me mordille l'oreille. C'est trop, je ne peux plus me retenir. Je mets ma main derrière son dos puis la colle encore un peu plus contre moi, même si la distance entre nous était presque inexistante. Nos poitrines sont maintenant complètement collées. Je lâche un gémissement.
- J'adore t'entendre gémir... Chuchote t-elle contre mon oreille, de façon sensuelle.

Elle appuie plus fort sur mon poignet droit, en disant cela. J'en déduis que mon gémissement ne la pas laissée indifférente. Il n'en faut pas plus pour contracter mon bas ventre. Je ressens une sensation au bas ventre, qui commence à devenir connue. Cependant, c'est encore plus puissant que les autres fois. C'est bizarre mais cette sensation est délicieuse. Sa langue est toujours entrain de parcourir mon cou, pour mon plus grand plaisir. En ce moment, mon cou doit être rempli de suçons mais là maintenant, je m'en fiche complètement. Sûrement, trop concentrée sur le bien qu'elle est en train de me procurer. Ensuite, elle pince mes fesses. Tandis que moi, j'appuie un peu plus sur le bas de son dos.
J'ai soudain l'envie de descendre légèrement ma main. Timidement, je glisse ma main. Je sens alors ma main passer sur une surface un peu plus horizontale, puis à nouveau verticale. De ma paume, je tiens sa fesse droite. Mon coeur accélère, jamais je n'aurais pensé que ce simple geste allait m'exciter à ce point. Je la presse alors. D'un coup, elle me pince ma peau avec ses dents et malaxe mes fesses un peu plus fort, j'en conclu que mon acte lui a procuré un certain plaisir, elle aussi. Dû à ça, je me sens un peu plus humide et je croise les jambes, comme si cela allait arrêter. Je crois que je comprends maintenant ce que les gens entendent par "mouiller". Je suis entrain de mouiller contre une porte d'une inconnue. Ok, il faut que j'arrête de penser, c'est encore pire là. Je m'accroche un peu plus à ses fesses. J'aime vraiment les empoigner.
- Tu veux qu'on continue ? Me demande t-elle tout en continuant ses douces tortures.
- Oui... Dis-je en gémissant.

Elle enlève sa tête de mon cou et je me regarde droit dans les yeux. Mon dieu, elle est tellement sexy.
- Tu es magnifique Lau. M'avoue t-elle.

À cet instant, je ne peux rien faire d'autre que la remercier. Je ne peux pas faire plus. Mais elle me sourit quand même. Elle lâche alors mon poignet droit et j'en profite pour amener ma main au même endroit que l'autre. Mes mains sont dorénavant sur ses fesses. Il y a tellement matière à toucher et à pétrir...
Elle m'ordonne gentiment de sauter et de m'accrocher, ce que je fais de suite. Mes jambes viennent s'enrouler autour de son bassin.
Si peu de tissu sépare nos intimités. Je me sens mouiller encore et encore. Je m'accroche à son cou et enfouie ma tête dans son cou, elle sent terriblement bon. Je reconnais un parfum fruité, ça lui va tellement bien. Puisque n'importe qui aurait envie de la croquer. Elle est tellement parfaite.
Elle marche et nous emmène en direction de sa chambre, je suppose. Lorsqu'elle me dépose, j'ai l'impression d'être sur un nuage. Ça doit simplement être son lit mais je m'y sens terriblement bien. C'est dans ce lit qu'elle dort presque tous les soirs, je reconnais son odeur à même les draps.
Moi-même, je ne savais pas, que j'avais retenu son odeur. Ça doit être notre proximité de tout à l'heure. Je suis allongée sur le dos et observe ma douce lionne. Elle avance doucement à quatre pattes pour se trouver au dessus de moi. Elle me sourit encore, je peux voir ses canines et je souris aussi.
Je regarde ses lèvres, j'ai tellement envie de les goûter puis de les sentir partout sur mon corps. Son regard est profond, elle se mord la lèvre. Ses cheveux tombent et elle les coince derrière ses oreilles.
- C'est mal, si j'ai envie qu'on s'embrasse ? Lui demande-je.