Naturellement folle de toi. [Camren]

Chapitre 3 [réecrit]

Nous avons décider de regarder Happy birthday, un film d'horreur. Je suis assise dans la salle de cinéma, les lumière encore allumées. Nous attendons que le film commence. Mes bras sur l'accoudoir, Camila à ma gauche, je suis stressée. Elle parle en première:
"- Tu as des frères et soeurs, sinon ?
- Oui, j'ai un frère qui s'appelle Chris et une soeur qui s'appelle Taylor et toi ?
- J'ai une petite soeur, elle s'appelle Sofia.
- Elle est à quelle école ?
- Pourquoi ?
- Comme ça, peut-être que Taylor est dans la même.
- Elle est au collège pas loin de notre lycée.
- Ah ben Sofia aussi !
Nous rigolons légèrement. Elle est vraiment belle... et sexy.
Son rire cesse, elle se mord la lèvre de façon sensuelle. Je décide de tourner ma tête et de regarder en face, gênée. Je sens son regard sur moi mais j'arrive, à peu près, à reprendre mes esprits. Je retourne la tête à gauche.
- C'était quoi, du coup? Tu sais, en histoire... Enfin si ça me regarde pas, c'est pas grave. Dis-je en essayant de redémarrer la conversation.
- Tu penses que c'est quoi, toi ? Répond t-elle en souriant.
- Depuis quand, on répond à une question par une autre ? Dis-je en faisant allusion à cette phrase qu'elle m'avait dite elle-même.
Voyant son sourire, je souris et attend sa réponse.
- Tu utilises mes propres phrases contre moi, j'en reviens pas! Rigole t-elle.
Je décide de répondre quand même car j'ai une idée:
- Je me suis dit que c'était peut-être une chanson mais bon, après, je sais pas...
- Oui.
- C'est ça ? Dis-je étonnée.
- Du coup, ça veut dire que tu chantes ?
- En plus d'être belle, tu es intelligente, à ce que je vois.
- Bien sûr, qu'est-ce que tu crois! Dis-je avec une immodestie forcée, étant donné que je suis très modeste. Je le fais pour camoufler ma gène, en général, ça marche.
- Je sais que tu réagis comme ça pour t'empêcher de rougir, Lau.

Putain, mais comment sait-elle ça, elle ?
- Tu me saoules !

Elle rigole mais moi ça ne m'amuse pas, j'en ai marre qu'elle ait toujours raison et qu'elle me connaisse aussi bien en si peu de temps. Si elle peut le faire, tout le monde le peut, non ?
Je décide de bouder, mes bras croisés contre ma poitrine.
Les lumières s'éteignent, d'un coup, et les publicités commencent. Je déteste la pub mais je fais mine d'être intéressée et me concentre juste la dessus. Enfin jusqu'à ce que je sente une légère pression sur ma cuisse. Il n'en faut pas plus pour comprendre que c'est Camila. Cette main chaude, posée ici me donne chaud et me donne des frissons.
- Pourquoi tu souris ? Me demande t-elle.
Ai-je vraiment souri, sans m'en rendre compte ?
Je lui jette seulement un coup d'oeil, pour lui montrer que je boude encore.
- C'est moi qui t'as fait sourire ? Redemande t-elle avec une voix plus taquine que tout à l'heure.
- Pourquoi ce serait toi ? C'est juste la publicité qui me fait sourire.
- Ça pue le mensonge ici, tu ne trouves pas ?

Je la regarde dans les yeux, bordel. Ses yeux, marrons mais si perçants. Je soupire et baisse la tête. Cette situation m'énerve car je sais qu'elle a raison. Elle enlève sa main de ma cuisse.
- Eh je suis désolée, je voulais pas t'énerver. Je voulais juste te taquiner un peu. Me rassure t-elle en se collant à moi malgré la présence de l'accoudoir entre nous.

Je ne la vois pas mais je sens ses lèvres sur ma joue, elle m'a fait un bisou. Puisque je ne dis rien, elle me demande de la regarder dans les yeux. Je lève donc la tête, doucement. Après s'être regardées un moment, ses yeux commencent vaciller entre mes lèvres et mes yeux. Mon dieu, aidez-moi à lui résister!
Je tourne légèrement ma tête pour lui montrer que je ne vais pas répondre à sa demande.
- Pourquoi ai-je invité la plus belle fille de monde au cinéma, si c'est pour que celle-ci me fasse la tête tout le long ?

Je rougis instantanément.
- Okay d'accord, j'arrête de bouder, mais t'arrêtes d'abuser. Annonce-je en souriant.
- Tu vas devoir apprendre que je n'abuse jamais. Me chuchote t-elle en souriant.
La musique me parvient aux oreilles, le film commence. Pendant le début du film, rien ne se passe. Lorsque le stress est à son comble que l'homme au masque est sur le point de la tuer. Camila se crispe peu à peu. D'un coup, elle sursaute et elle vient se réfugier dans ma nuque. Je rigole à sa réaction.
- T'as peur ? Demande-je bêtement.