Salut. Aujourd'hui je suis dans une soirée. J'ai un peu picoler, c'est vrai, voire même un peu beaucoup. D'ailleurs, c'est peut-être pour çà que ce soir, à deux heures, je trouve le courage de je ne sais où, pour t'écrire tout çà. Te dire que je t'aimer de tout mon putain de cœur et que tu l'as niquer comme si je n'étais qu'un jouet, tu le sais déjà. Te dire que je regrette, que j'aimerais que tu reviennes. Demain matin, je le regretterais d'avantage.. Mais voilà, comme tu le sais, on dit souvent que c'est que lorsqu'on est bourré, qu'on dit le plus la vérité, ben écoute, le dicton, j'crois qu'il a pas vraiment tord.
J'ai des putain de pensées philosophiques ce soir, et je sais pas pourquoi mais t'es la seule personne à qui j'ai envie d'en parler, parce que aussi étrange que çà puisse être.. c'est toujours à toi que j'ai besoin de tout dire, de tout raconter.. Je me demandais en vrai, pourquoi c'est si difficile d'oublier quelqu'un de nos jours ? Peut-être à cause de tous ces putain de réseaux sociaux qui, d'ailleurs, te rappellent ta solitude plutôt qu'autre chose.
Je vois mon pote, il arrive pas à oublier cette fille alors que çà fait plus de deux ans qu'ils sont séparés. En vrai j'ai peur, j'ai peur d'être comme lui, parce que çà fait un an que tu t'es taillé mais dans ma tête, je suis dans un déni total.
J'écoute des musiques à l'eau de rose, et je t'imagine m'embrasser sur un banc où bien évidemment il pleut. Je rêvasse de nos putain de retrouvailles à deux balles, qui n'existeront probablement jamais. Pourtant je m'obstine, je m'obstine à me dire que toi et moi, çà ne peut pas se terminer comme çà. Je sais je suis débile.. Et surtout trop naïve, mais je crois en mes rêves, car on m'a dit de ne jamais abandonner, même si c'est totalement stupide.
J'ai les pensées qui divaguent, à la fois, je t'en veux, je te hais comme je n'ai jamais détesté quelqu'un.. Mais l'inverse est tout aussi fort. Je me bousille la vie à penser à un retour possible, je me bousille en me disant que tu m'aimes. Mais la vérité, c'est que je suis conne.
Je suis allongée dehors, tous les autres sont en train de colmater, et je suis toute seule. J'admire les étoiles dans le ciel noir, elles sont nombreuses, comme tous les gens sur cette Terre et pourtant j'en vois qu'une. C'est triste, alors qu'il y en a des milliards.
Mon œil aujourd'hui c'est devenu un brouillard, une brume matinale à la fois triste et heureuse. Je me ressasse de mots, de souvenirs, d'instants et de je t'aime.. Je voudrais me barrer, le plus loin possible, m'en aller dans un endroit où l'on ne me verra pas, car pourquoi je continu de parler d'un monde qui n'a plus aucune signification ni aucun intérêt ? Je te jure, j'ai tenté de m'intéresser aux autres, à prendre le risque de me déchirer mais à travers eux je ne cherchais que toi, donc j'estimais que c'était pas la peine. J'ai tout quitter et jeter çà aux oubliettes comme un truck sans importances.
Je me promène dans ce jardin et je pense. Je sais pas pourquoi mais j'ai comme une de ces envie de crier, de hurler, mais bon, à deux heures du matin, je risque de paraître littéralement pour une folle, et surtout, je ne pense pas que çà va plaire à tout le monde.
Je voudrais t'insulter, te dire que t'es dégueulasse. Que tu savais que tout n'était pas bien. Que tu savais mes soucis par ci par là, et toi à la moindre occase, tu t'es barré. Comme un voleur en emportant tout ce qu'il y avait de plus plausible en moi. Mais je vais arrêter là. J'avais dis que je ne serais pas assez cupide pour te dire tout çà.
Je rêve tellement d'une délivrance, de savoir dire stop à cette dépendance qui n'a que trop durer. Je me monte la tête, comme tu peux le voir. Je commence à en avoir vraiment assez de me faire ma vie à travers toi. Je veux pouvoir dire que c'est ma vie, et rien que la mienne.
Je veux vouloir t'effacer comme on gomme un coup de crayon raté.. J'aimerais pouvoir ENFIN avancer, et commencer ma vraie vie sans toi, et pas ce semblant que je me persuade de vivre. Je trouve çà triste, de penser encore à toi.. Alors que je suis sure que pour toi, je ne suis même plus là. En fait, je crois que j'ai été trop amoureuse, et trop naïve.
J'ai pas arrêter d'écouter les autres, qui me disaient que tu allais revenir, alors que la vérité, je la savais déjà. Je me suis fais des films.. J'ai romancé tout çà pour me cacher ce que je me refusais de m'avouer, et d'assumer.
Mais.. Maintenant que le film est bâclé, j'estime et surtout je me sens prête à d'entamer un nouveau scénario. Je suis une personne un peu bourrée ce soir, qui dit sûrement n'importe quoi à cette heure là.. Je suis bourrée à la vérité, et je crois que je vais aller me coucher.
Sur ceux, sur ces derniers mots, je te souhaite une bonne soirée.