Chapitre 8 :

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Une semaine. Cela fait une semaine qu'il est parti de cette appartement. Une semaine que j'assiste à ses cours ( et cour particulier) sans lui dire un mot par rapport à nous. Le seul message que j'ai reçu de lui me déchire le cœur un peu plus chaque fois que je le lis :

Tu m'as abandonné car tu avais peur. Je comprend. Mais tu me regretteras.

Il est parti car je lui ai brisé le cœur. Je suis tellement en colère qu'il le prenne comme sa. Mais si seulement il savait pourquoi j'ai faits sa, il comprendrait. Les seules nouvelles que j'ai réussi à obtenir sont celles fournies par Steph, et ce n'est rien de bon.
Il faut que je sorte. C'est sa la solution ! Sortir me fera le plus grand bien. Mais d'abord il faut que j'appelle ma mère

Ellipse de l'appelle.

J'entends le verrou de la porte, sa doit être Steph.

- Hey salut, dis-je

- Salut.

- Dit je me demandais, on pourrait sortir en boîte ce soir ? Demandais-je

- Ouiiiiiiii, de tout façon il faut que tu te changes les idées !

C'est partis on va se préparer. Et je met une robe de Steph qui est noir moulante. Elle me maquille comme à chaque fois que l'on sort. Elle met une belle robe rouge courte, qui dévoile ses belles jambes bronzés.

- C'est partis !!! Dit-elle

Nous prenons ma voiture pour faire des économies d'essence. Et nous arrivons là-bas. C'est cool il y a de l'ambiance. De la bonne musique. Je traîne Steph au milieu de la piste et on commence à danser.

When it comes to you
There's no crime
Let's take both of our souls
And intertwine
When it comes to you
Don't be blind
Watch me speak from my heart
When it comes to you
Comes to you

Nous dansons jusqu'à en perdre la raison. C'est tellement plaisant de ne plus penser à lui. De ne plus pleurer pour lui. Car il m'a trompé, et sa je ne lui pardonnerai pas... Steph l'a vu au supermarché. Il était collé à une fille.

- Je reviens steph, je vais aux toilettes.

Elle acquiesce et j'y vais. Je me retrouve devant le miroir à me demander comment j'en suis arrivé là. Et je pleure, je pleure tout le temps. Sa frappe à la porte.

- C'est occupé !

Sa frappe encore une fois et je cris une fois de plus. Mais la porte s'ouvre et je me rends conte que je ne l'avais pas fermée à clé. Merde. C'est lui.

- Qu'es ce que tu fais là ?

- Je suis venu te parler idiote.

 Je regarde sa silhouette brouillée par mes larmes et lui demande simplement :

– Mais je n'ai pas envi de te voir moi. Alors, pourquoi perdre ton temps avec moi ? Pourquoi m’as-tu suivie jusqu’ici, Daniel ? (Son silence est sa seule réponse.) C’est bien ce que je pensais. Tu croyais pouvoir venir t’excuser et que j’allais accepter de rester ton secret, ta petite amie ennuyeuse et cachée. Tu te trompes, tu as pris ma gentillesse pour de la faiblesse et là, tu t’es gravement trompé.

– Petite amie ? Tu pensais être ma petite amie, tu sais qu'on ne peut pas, s’esclaffe-t-il.

La douleur dans ma poitrine est instantanément multipliée par mille et j’ai du mal à tenir debout.

– Non… je…

Je ne sais pas quoi dire.

– Tu ne croyais pas ça, quand même ? dit-il en riant.

– Tu sais bien… que si.

Il m’a déjà faire pleurer, alors au point où j’en suis, je n’ai plus rien à perdre.

– Tu m’as servi ton baratin, disant que tu voulais plus, et je t’ai cru. J’ai cru à toute cette merde que tu m’as racontée, toutes ces choses que tu prétendais n'avoir jamais rien dit à personne. Mais tu sais quoi ? Je ne suis même pas en colère contre toi. Je suis furieuse contre moi d’y avoir cru. Je savais qui tu étais avant de tomber amoureuse de toi. Je savais que tu allais me faire souffrir. Le prof sexy qui drague tout ce qui bouge. C’était quoi, déjà, ton expression ? Je te regretterais? Non, démolirais, c’est ça, tu me démolirais. Eh bien, félicitations, Daniel, tu as gagné.

J’éclate en sanglots. Une expression douloureuse passe dans son regard… enfin quelque chose qui ressemble à de la douleur.




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