Prologue

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Par une nuit de tempête, des montagnards perdus erraient dans la neige. Le blizzard était insupportable et la tempête les empêchaient de voir au-delà de leur nez. Les pas qu'ils laissaient dans ce manteau blanc disparaissaient en quelques instants, les empêchant de rebrousser chemin.

L'un deux était un prêtre venu des contrées de l'Est. Il serrait contre lui la chose la plus précieuse qu'il avait au monde. Les autres étaient de simples villageois et suivaient ce prêcheur. En file indienne, ils avançaient doucement mais sûrement.

Soudain, l'un d'eux heurta ce qu'il croyait être un rocher. Pestant contre celui-ci, il se mit bien vite à crier de surprise. Tout le groupe se précipita vers lui.

- Un...Un blessé...!, réussit-il à articuler en désignant une bosse.

Le prête se précipita auprès de lui, et dégagea le corps par grandes brassées. Quelqu'un avait voulut se débarrasser de celui-ci. Il fit éloigner ses camarade et pencha son précieux vers la neige.

- Je pris votre bonté de m'accorder votre pouvoir divin grâce à la Rose des Dieux pour sauver cet enfant de dieu...

Après avoir prononcé ses paroles, et après avoir fait un tour de "magie" il hissa le corps sur son dos. Même si les chance de survie de cette personne étaient faibles, il fallait essayer de la sauver au moins.

Le groupe de voyageurs reprit sa route et s'évanouit dans la nuit, se fondant parmi les flocons, comme s'ils n'étaient jamais passé par-ici.

Le groupe de voyageurs reprit sa route et s'évanouit dans la nuit, se fondant parmi les flocons, comme s'ils n'étaient jamais passé par-ici

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"La vie est une chose éphémère.

On a peine le temps de la vivre qu'elle s'en va.
Tel un papillon, elle virevolte dans les airs, avec ses hauts et ses bas, mais continuant toujours sa route.

Le temps passe et déverse sur nous les marques de son passage. Il file sans jamais s'arrêter, tout comme les grains de sable qui s'écoulent dans le sablier, jusqu'à s'épuiser.

Jamais on ne peut les arrêter.

Une vie commence et prend inévitablement fin. Tôt ou tard, tous sont condamnés au même sort. Riche ou pauvre, tous égaux dans la fin.

Une vie s'évanouie si vite, sans qu'on ait prit le temps de bien la connaître.
Personne ne veut voir l'autre en face, tous cachent des secret enfouis au plus profond d'eux même qui finissent par disparaître sans être sus.

Personne ne connait un seul autre entièrement, même avec cette certitude du contraire. Personne ne dit entièrement la vérité car cette vérité est bien différente selonchacun.
Jamais la vérité ne sera totale et une part de mystère perdurera.
N'est-ce pas cela, cet inconnu qui nous attire vers l'autre, qui nous donne l'envie d'en apprendre plus sur lui ?

Les regrets.

Ces sentiments qui consument l'âme de l'intérieur. Se dire des "et si...", se torturer l'esprit pour qu'au final rien n'ai changé.
Tel est l'homme prisonnier de ses sentiments. Il aurait voulut lui dire ceci, s'excuser pour cela, mais jamais il ne pourra plus lui dire, jamais l'autre ne les entendra.

Tout cela pour la seule raison que l'on ne l'a pas fait avant, et maintenant c'est trop tard.
A quoi bon s'accabler de regrets ? Va-t-on vraiment rendre cette personne heureuse ?
Rien ne peut le prouver avec certitude mais on y croit. On espère que cette personne demeurera heureuse auprès de nous. On espère que celle-ci nous entende. On pleure pour lui prouver à quel point son départ nous a blessé.

Tel est l'immense chagrin que cause le deuil. Non pas l'accepter, mais s'habituer à cette absence, voilà sa vraie signification. Puis aller de l'avant, sans jamais oublier.

Une vie aussi courte soit-elle laisse une infime trace de son passage qui s'évanouit au fil des âges.
Et les souvenirs si fugaces continuerons de nous hanter ; ceux qui nous on autrefois faits rire, nous ferons à présent souffrir.

Tel est le lourd présent que nous lègue une vie qui disparaît..."

FMA : Les Cicatrices Du MensongeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant