Annexe de la série Hot Chili.
Vous trouverez ici :
✘ la composition des groupes musicaux, leur discographie, leur biographie
✘ les anecdotes sur les personnages
✘ les infos sur mon État fictif
✘ mes sources d'inspiration (Littérature, musique, vie r...
La danse macabre est avant tout un motif artistique populaire, présent dans le folklore européen et élaboré à la fin du Moyen Âge. C'est l'un des éléments les plus achevés de l'art macabre du XIVe au XVIe siècle.
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Il semble que la première Danse Macabre ait été réalisée à Paris, au Charnier des Saint-Innocents en 1424. C'est une allégorie des inquiétudes des temps de crise auxquelles les hommes répondent par la force de l'imaginaire. Elle peut représenter la sarabande qui mêle morts et vivants, et souligne la vanité des distinctions sociales dont se moque le Destin, en général. Ce dernier fauche aussi bien le pape que le pauvre prêtre, l'empereur comme le lansquenet.
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La moralité est adressée aux vivants, pour les pousser à réfléchir à leur condition. Si elle a pour vocation de consoler les plus pauvres, elle apprend aux plus grands que personne n'est au-dessus des lois.
✠ Source : Wiki ✠
Mais La Danse Macabre qui m'intéresse et qui sert de thème à Hot Chili S04 - EP 14 ◊ part V,est le poème symphonique composé en 1874 par l'organiste, pianiste et compositeur Français, Camille Saint-Saëns (1835 - 1921), d'après le poème Égalité-Fraternité de son compatriote Henri Cazalis (1840 - 1909), médecin et poète symboliste.
✱Dans l'épisode de Hot Chili, Heidi réadapte le poème à sa situation. ✱
Voici la version originale. La partie en gras a été utilisée pour le chant, lors de la première représentation publique de La Danse Macabre.
Zig et zig et zig, la mort en cadence Frappant une tombe avec son talon, La mort à minuit joue un air de danse, Zig et zig et zag, sur son violon. ✲ Le vent d'hiver souffle, et la nuit est sombre, Des gémissements sortent des tilleuls ; Les squelettes blancs vont à travers l'ombre Courant et sautant sous leurs grands linceuls, ✲ Zig et zig et zig, chacun se trémousse, On entend claquer les os des danseurs, Un couple lascif s'assoit sur la mousse Comme pour goûter d'anciennes douceurs. ✲ Zig et zig et zag, la mort continue De racler sans fin son aigre instrument. Un voile est tombé ! La danseuse est nue ! Son danseur la serre amoureusement. ✲ La dame est, dit-on, marquise ou baronne. Et le vert galant un pauvre charron - Horreur ! Et voilà qu'elle s'abandonne Comme si le rustre était un baron ! ✲ Zig et zig et zig, quelle sarabande! Quels cercles de morts se donnant la main ! Zig et zig et zag, on voit dans la bande Le roi gambader auprès du vilain! ✲ Mais psit ! tout à coup on quitte la ronde, On se pousse, on fuit, le coq a chanté Oh ! La belle nuit pour le pauvre monde ! Et vivent la mort et l'égalité !
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Version orchestrale de La Danse Macabre, transcription de Kevin MacLeod. (Écoutez-la en HD !)
Dans cette orchestration, Saint-Saëns donne à tous les instruments un rôle d'acteur véritable.
►La harpe sonne les douze coups de minuit.
►Les pizzicati des violoncelles représentent la Mort qui frappe du talon pour réveiller les défunts.
►Elle accorde ensuite son violon solo. (La partie jouée au violon est appelée « le Diabolus In Musica ») Puis le diable (la Mort) lance la danse sur un tempo de valse.
►Le xylophone représente le bruit des os des squelettes dansant dans la nuit.
►Le chœur des violons marque la cadence sur des quintes criardes. Il rappelle le vent d'hiver et suggère aussi la sécheresse et l'aigreur de la saison.
►La flûte marque la rythmique quand le violon solo dirige la mélodie.
►Par la trompette, on y associe la citation du Dies Irae (issu du chant grégorien des monastères). Mais la trompette lui donne un air guilleret, sautillant et ironiquement joyeux, appuyé par les cymbales symbolisant les esprits infernaux venus ridiculiser cette solennelle liturgie des morts.
►On entend une valse, le déchaînement de l'orchestre à grand renfort de clameurs dues aux cuivres, qui expriment la frénésie forcenée des enfers.
►Quand le hautbois fait entendre le cocorico, les morts se dispersent.
Fin.
N'est-elle pas sublime, cette symphonie ! ❤
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Pour clore cet épisode "culture classique", à ceux qui se poseraient la question, le requiem Dies Irae, c'est ceci : Mozart (sans doute la version la plus connue !)
Verdi
La version peu connue, mais la plus fidèle : chant grégorien.
