De Glace Et De Feu....

Chapitre 4: Saverne

Charlie aurait reconnu cette voix entre mille , cette voix grave un peu cassé un peu....
- Antoine ....murmura-t- elle... ANTOINE, ANTOINE OU ES TU ???
Pour toute réponse le vent voleta dans les cheveux de Charlie et le silence troublant régnait à present dans ce cimetière de ruines et de désolation.
Charlie se laissa tomber sur le genoux et se recrocvilla sur elle même entre gravas et corps. Son souhait, rester là, oubliée de tous et attendre, mais attendre quoi ?? Charlie ne le savait pas. Elle avait entendu la voix d'Antoine mais l'avait-elle vraiment entendu . Charlie était perdu aussi bien physiquement que mentalement. Dans un tel champs de ruines elle ne savait vraiment pas où elle était et puis elle ressentait un grand vide intérieur mais étrangement pas causé par la mort de son amie.
Depuis toujours elle avait eu ce vide, au moment ou les autres pleuraient il y avait ce vide qui l'empêchait de ressentir de la tristesse, quand les autres riant, ce vide l'empêchait d'en faire autant. Pour être réaliste on peut dire que Charlie n'a jamais ressenti de sentiments mais a toujours essayé. Elle trouvait les choses tristes mais sans ressentir une once de chagrin. Elle donnerait tellement pour ressentir ne serait-ce qu'UN vrai sentiment. Mais elle n'a jamais réussi. Ce qu'elle ressentait était tellement infime, presque négligeable...
Voilà pourquoi Charlie était perdue et aussi......
Un cri strident, à glacer le sang venait de s'élever des profondeurs de ce tombeau a ciel ouvert.
Charlie, mue par un réflexe digne d'une décharge électrique se releva et fonca dans la direction de la voix.
C'était Antoine elle en était sûre. Elle entendit soudain des coups de feu et d'autres hurlements et commença à courir encore plus vite, tout à coup elle se retrouva face à face avec trois femmes. Trois femmes qui ont l'apparence de lycéennes. Trois jeunes avec des boucles brunes entourant un visage parfait avec deux yeux verts comme de l'emeraude. Trois jeunes exactement comme Charlotte Stewart. A un detail près. Quand les filles passèrent devant Charlie qui était tellement stupéfaite qu'elle ne pouvait plus du tout bouger, celle qui portait la combinaison portant le numéro 935 avait un trou.
Un trou behant à l'arrière du crâne.
Un trou l'aidant voir un un réseaux de câbles et de del lumineuses.

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Coucou tout le monde je sais je n'ai pas posté depuis longtemps mais j'étais un peu en panne d'inspiration!
Je le suis toujours un peu d'ailleurs...
Commentez, donnez moi vous avis pour la suite des aventures de notre Charlie

GrandeReveuse12