Un passé à accepter

Chapitre 9 : Ma Famille

Puis Inès et Hugo sont sortis de la salle de bain et nous ont découverts.

« - Inès : Bah alors ça flirt par là bas !
- Moi : Mais non voyons... On discute c'est tout ! *en rougissant* »

Je me suis écarté légèrement de Pierre toujours les joue rouges. Hugo prépara le repas pendant qu'Inès ramenait des gâteaux apéritifs. On discutait de Toulouse et de mes parents. J'avais peur de les rencontrer. Enfin ce qui me faisait le plus peur c'est qu'ils me rejettent à nouveau. Nous avons mangé le délicieux plat de mon frère puis nous avons préparé nos affaires pour partir. Pierre était au volant, je me suis mise à côté et Hugo et Inès étaient derrière. Pierre avait branché son mp3 et on chantait tous en cœur sur les musiques qui défilaient. Après quatre heures de route nous avons fait une pause à Limoge, il était 18h23 nous avions donc décidé de manger quelque chose avant de repartir. Nous avions vu un McDonald alors nous y sommes allés. Avec Inès nous nous sommes installés pendant que les garçons commandaient.

« - Inès : Alors ça va ?
- Moi : Je suis contente qu'on ait fait une pause j'en pouvais plus de la voiture je me sentais trop mal...
- Inès : Pourtant tu es devant !
- Moi : Ouais mais ça ne m'empêche pas d'être malade en voiture... »

Elle se mit à rire doucement, puis les garçons sont arrivés avec les plateaux.

« - Hugo : Bah alors vous rigolez sans nous !
- Inès : Oh ça va, on a bien le droit de rigoler entre filles aussi !
- Pierre : Gabrielle ça va aller pour les trois heures qui restent ?
- Moi : Franchement je ne sais pas... Je vais essayer de dormir un peu...
- Inès : Au pire laisse moi le volant, allez dernière avec Pierre et nous on va faire le reste du trajet !
- Pierre : Au pire Gabrielle si tu veux tu pourras t'allongé sur mes genoux !
- Moi : Euh ça ne va pas te gêner ? *en rougissant*
- Pierre : Mais non t'en fait pas ! »

Il me souriait et je me sentais rougir, Inès et Hugo l'avaient remarqué et ils riaient. Je regardais mon plateau et je me mordais les lèvres tout en souriant, qu'est il en train de m'arriver... Après ce repas bien gras nous sommes retournés dans la voiture, Pierre me regarda et me pris l'épaule pour m'approcher de lui. J'ai donc posé ma tête sur ses jambes et je le regardais. Il me souriait tout en me caressant les cheveux, je me sentais bizarre, Alexy et Nicolas se comportaient exactement pareil... J'aimais bien être avec Pierre, mais était-ce vraiment de l'amour ? Je pense que j'avais peur de retomber encore une fois amoureuse et d'être finalement déçu...

« - Hugo : Ca va derrière ?
- Pierre : Oui t'en fais pas, elle dort je crois !
- Hugo : Tu sais vous êtes vachement mignon tous les deux !
- Pierre : Merci... *en rougissant*
- Hugo : Ohh c'est trop mignon tu rougis !
- Pierre : Tu crois que je peux l'embrasser ? Elle est tellement choupi quand elle dort !
- Hugo : T'es sérieux mec !!!
- Pierre : Elle est vraiment trop mignonne ! »

Je les avais entendus et je me sentais rougir encore une fois. Puis je sentais quelque chose effleurer mes lèvres, je rougissais violement mais je crois qu'il n'avait rien remarqué. Ses lèvres étaient si douces et même s'il m'avait à peine effleuré je trouvais qu'il embrassait bien. Puis j'ai ouvert les yeux car j'en avais assez de faire semblant et je me suis relevé. Hugo et Inès rigolaient et Pierre était devenu rouge. Je le regardais et lui souriais mais je ne savais pas comment réagir face à ça, devais-je faire semblant de n'avoir rien sentis ? Je pense que c'était le mieux à faire !

« - Inès : Alors bien dormis ?
- Moi : Ouais, mais j'ai mal aux jambes là !
- Hugo : Il reste encore dix minutes et on arrive !
- Pierre : Enfin, on va pouvoir vraiment dormir !
- Hugo : Parle pour toi ! *en rigolant*
- Moi : Ouais enfin déconne pas on est tous crever, vous ne pouvez pas arrêter votre baise cinq minutes !
- Inès : Oh ça va on fait ce qu'on veut ! »

Je n'avais rien répondu je ne voulais pas commencer à m'engueuler avec eux... On arriva à l'hôtel et on eu une chambre pour quatre. Arrivé dans la chambre je me suis affalé sur le lit toute habillé et j'aurais pu dormir ainsi. Inès posa ses affaires et partie se changer dans la salle de bain. Hugo qui avait une petite idée derrière la tête la rejoigna et ferma la porte, on s'est regardé avec Pierre et nous avions levé les yeux au ciel. Je voyais que Pierre s'en foutais et commençait à se changer devant moi, je me suis retourné et je rougissais... Mais pourquoi je réagissais comme ça, c'est vrai j'en ai vu d'autres après tout... Et moi que devais-je faire ? Et puis j'ai réfléchi, c'est vrai qu'il m'avait déjà vu en sous-vêtement... J'ai donc décidé de me changer devant lui, enfin j'étais dos à lui. Une fois fini, je suis resté dos à lui et je voyais avec le reflet de la fenêtre qu'il était allongé sur le lit avec son téléphone.

« - Moi : Tu m'as embrassé dans la voiture...
- Pierre : Euh... *en rougissant*
- Moi : J'ai sentis tes lèvres ! *en rougissant*
- Pierre : Je suis désolé si t'es en colère mais tu étais tellement mignonne quand tu dormais, je n'ai pas pu m'en empêcher... *rougissant encore*
- Moi : Ce n'est pas grave *en rigolant* »

Je me suis retourné vers lui tout sourire. Je me suis approché et assise à côté de lui, il me donna l'un de ses écouteurs et on parcourait sa playliste. Plusieurs minutes après Hugo et Inès sont revenu dans la chambre, se sont installé dans le lit et ont éteint la lumière comme si nous n'existions plus. Avec Pierre nous avions rigolé et on s'est caché sous la couette pour ne pas faire trop de lumière, on aurait dit deux enfants qui ne veulent pas se faire prendre par leurs parents. Pendant que les musiques passaient, il me montrait des photos de lui, de ses amis, sa famille. J'avais remarqué qu'il avait gardé des photos de Vicky et lui...

« - Moi : T'as encore des photos de Vicky...
- Pierre : Oui j'allais les supprimer mais avec ce que tu nous as fait j'ai oublié ! Tien je vais le faire devant toi ! »

Il se mit à toutes les supprimé, il devait y en avoir plus de trois cent au moins... Il n'avait pas l'air triste, enfin je voyais bien que certaines photos lui rappelaient des souvenir, mais après ce qu'elle lui avait fait, il devait absolument l'oublier ! Je me suis allongé après lui avoir rendu son écouteur, nous étions dos à dos mais je me doutais bien qu'il faisait semblant de bouger pour se coller à moi. Le lendemain le grand jour était arrivé... Je me suis préparer physiquement et mentalement, comment allaient-ils réagir ? Après une heure de route nous étions enfin devant la maison de mes parents, Hugo à sonner et une dame d'une quarantaine d'année est venue nous ouvrir.

« - Laura : Bonjour, nous vous attendions, entrez donc ! *en souriant* »

Nous sommes entré et nous avions vu François sur le canapé avec deux enfants de 10-11 ans je dirais. Nous nous sommes tous assis et puis Laura n'a pas arrêter de me regarder.

« - Inès : Bon, en réalité je ne vous ai pas dit la vérité...
- François : Comment ça, tu n'es pas la fille de Marc ?
- Inès : Non... Je m'appelle Inès, voici Pierre un ami et Hugo et Gabrielle les jumeaux, mais je pense que vous les connaissez déjà... »

Ils se sont regardés puis ma mère s'est mise à pleurer, j'ai eu les larmes aux yeux en voyant ça ! Les enfants ne comprenaient pas tout.

« - Hugo : On voudrait juste savoir la vérité !
- Laura : J'étais enceinte de vous alors que je n'avais que 18 ans, avec François c'était déjà impossible de s'occuper d'un seul bébé, mais alors deux... Je ne voulais pas avorter alors j'ai décidé de vous envoyer en famille d'accueil et je me suis dit qu'un jour vous nous retrouviez ! 18 ans déjà, vous êtes si beaux ! »

Les larmes aux yeux j'ai pris ma mère dans mes bras, j'avais enfin retrouvé ma famille ! Plus je l'a regardais et plus je lui trouvais une grande ressemblance à moi. Ils nous ont présenté leurs enfants, Sandra 12 ans et Thomas 10 ans. Nous sommes restés jusqu'à tard le soir pour pouvoir discuter de tout de rien, de toutes ces années. Sandra m'a montré sa chambre et nous avions discuté toutes les deux, elle était si mignonne ! Nous n'avions pas les mêmes gouts vestimentaires mais on se comprenait sur pas mal de points. Cette semaine avait été la meilleure de ma vie !