-Poème 2- A la Mer

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Le soleil se couche, l'obscurité s'abat

On entend venir les atrocités nocturnes,

Les larmes de ces veuves de triste fortune

Pour ces marins perdus qui ne reviendront pas


Et quand enfin le vent cesse de déchirer

Le morne cœur de ces belles âmes en peine

Songeant au sort de ces hommes et capitaines

Qui se font par les vagues lentement bercer


Le souvenir s'en va et réapparaît comme

Les flots du monstre bleu partent pour revenir

Faire violence dans l'écume des marées


Et les griffes dévastatrices de cette Mer

Violente, s'atténuent et cessent de punir

L'homme qui voguait sur le ressac funéraire

Oxymore de sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant