-Poème 3- Saison meurtrière

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Nouvelles fleurs, aux divins parfums inchangés,

Ravivent ma fragile existence si livide.

Vous prospérez à travers les vertes vallées,

En vos douces couleurs vit mon être morbide.


Sous le soleil flamboyant d'un après-midi,

Dans les pâturages des semaines d'été,

Mon âme se confond avec l'herbe adoucie

Par les chaudes humeurs, de cette coupole bleutée


Et puis les teintes ocres doucement s'approchent :

Donnent vie à la sensation mélancolique

D'être d'un tableau, la simple feuille d'ébauche


C'est avec ces yeux rougis, que les flocons d'or

Doucement m'enferment dans un rêve idyllique

Dans ce froid, mon cœur gelé succombe à la mort


Oxymore de sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant