-Poème 4- Larmes sans air

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Rêve oublié, cœur piétiné, yeux fatigués,

J'aimerai te faire part de mes sentiments.

Mais ils sont enfermés dans une cage rouillé,

Dont j'ai perdu la clef il y a si longtemps.


La tête en l'air, chaleur polaire, l'espoir sous terre,

Ton image en mémoire, et mon poignée vermeil.

Temps refoulées de mes longues larmes sans air,

Qui sur ma peau, tracent leur insupportable éveil.


Esprit brisé, douceur arrachée, cris ôté,

Les mots qui encore aujourd'hui ne sortiront,

Se rajoutent aux échecs de cette cruauté

Nommée existence, fragile comme un ballon.


Sommeil funéraire, vie faussaire, jeu mortuaire,

S'il te plaît, pour cet fois donne moi mon amour

Car la boucle étouffante dont j'essaye de m'extraire,

N'a pas de terminus, veux-tu refaire un tour ?


Mains lacérés, mots évitées, gorge desséchée,

Ma peur dans ce tourbillon fait de mon essence,

Souhaite pouvoir oublier et recommencer.

Mes pensées lointaine et faire sa dernière danse.


Mes plaies ouverte, jalousie verte, le corps inerte,

Puis mon souffle s'affaiblit dans les flaques rouges,

Où ma voix s'éteint, par mes sanglots est couverte.

Ma vie prend fin, la ville s'arrête, plus rien ne bouge.


Oxymore de sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant