Chap. 4 Victoires

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Et voilà ! C'est un peu court, mais il se passe plein de trucs alors j'espère que ça vous plaira ! Bonne lecture !
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Chap. 4 Victoires

[Kagami]
C'en était pathétique ! Il était fou de moi ! de Guy plutôt. Il me détestait toujours.
Mon seul souci était bien qu'il était bien trop discret par rapport à son travail, mais j'arriverai à le faire craquer. Et puis, ce n'était pas désagréable ; Aomine était un bon coup.
"Daiki..."
Je m'installai au-dessus de lui, à quatre pattes.
"Guy ? T'es réveillé ?
-J'ai l'air endormi ?"
Je m'assis sur ses hanches et caressai son torse de mes mains, les laissant remonter jusqu'à ses épaules larges et musclées.
J'attendais qu'il sombre entièrement et qu'il m'avoue ses sentiments ; c'était le plus important.
"Tu peux m'appeler Raito si tu veux," souris-je, l'air de rien.
Il sourit et se redressa pour m'embrasser amoureusement.
"J'ai envie de toi, Raito.
-T'es facile à chauffer, ris-je. Et ça tombe bien, moi aussi. Je te l'ai déjà dit, t'es sur ma liste noire : je finirai par te tuer de fatigue.
-Tu sais, y a des chances que je crève flingué alors si l'alternative c'est dans tes bras, je dis pas non.
-Tu me laisserais seul ? Égoïste !"
Ma réaction l'amusa ; je le poussai sur le lit et déposa mon visage sur ses pectoraux.
"T'es trop beau..." lâchai-je.
Il frissonna.
Son corps était aphrodisiaque, je ne pouvais le nier.
"Raito..."
J'avais gagné. Tout.

Clic. J'aimais ce son jouissif. Je reculai d'un pas et laissai un rire moqueur m'échapper. L'homme se retourna et me vit.
"Toi ?!"
Il fallait que je prenne garde à ce qu'il ne reconnaisse pas ma voix ; pour cela, je remontai une laine étouffante sur la moitié de mon visage.
"C'est toujours moi."
Il sortit un revolver.
"Fais attention. Si tu tires, tu peux dire adieu à ton petit chéri.
-Connard !
-Mais il ne lui arrivera rien si tu m'épargnes.
-Promet !
-T'inquiète. Je suis peut-être un salaud mais j'ai une fierté, assurai-je. Donc même si tu me détestes, tu peux avoir confiance. Et puis j'ai rien contre lui."
Il s'avança.
"Ne le touche surtout pas.
-Pourquoi ? T'es amoureux ? Et lui ? Qui te dit que c'est pas que du cul ?
-La ferme ! Tu le connais pas ! cracha le métis.
-Peut-être bien...
-Tu pars avec ton appareil, je te tire dans la jambe.
-Je lui tire dans la jambe.
-Casse-toi."
Machiavélique, j'explosai de rire et m'éloignai, abaissant la laine.

"T'as pas l'air bien..."
Il me prit dans ses bras.
"Ça va...
-Dis-moi ce qui va pas...
-Je suis pas censé t'en parler, soupira le jeune homme, m'arrachant une moue boudeuse.
-S'il te plaît... J'aime pas te voir comme ça... Dis-moi... Daiki... De toute façon, tu veux que je dise ça à qui ? Je me sens pas à l'aise si t'es tout tendu et tracassé..."
Il tenta de m'embrasser, mais je le repoussai au dernier moment.
"Je veux savoir.
-Y a un mec, soupira le bleu, y a un mec qui prend en photo tous les yakuzas. On se retrouve dans les journaux, lors d'un moment compromettant. C'est pas ce qui peut nous couler à petite dose, mais ce midi... J'allais le flinguer, mais il m'a dit que s'il lui arrivait quelque chose, il t'arriverait la même. Je veux pas savoir que tu n'es pas en sécurité...
-Daiki...
-Viens, viens vivre chez moi."
Je ne m'y attendais pas.
"Tu seras en sécurité là-bas... s'il te plaît... Je m'en veux de te mettre dans de sales draps : t'as rien demandé et tu récoltes des menaces de mort... Je suis désolé Raito."
Je secouai la tête.
"Je savais ce dans quoi je rentrais, assurai-je.
-Nan, tu peux pas imaginer à quel point c'est fort sans l'avoir vécu... Viens chez moi, tu seras bien. T'auras toute la place que tu voudras, tu seras au centre de Tokyo...
-Nan. Je suis indépendant et je veux le rester. Et tant pis s'il y a des risques. Ah et Daiki, je t'interdis de me faire suivre ou surveiller : je suis un grand garçon.
-Mais, Raito...
-Nan. Cherche pas à changer mon avis.
-Je tiens à toi... je veux pas qu'il t'arrive de mal.
-Ouais, moi aussi je tiens à toi."
Il sourit.
"Tant pis alors. Fais attention à toi."
Je choisissais pour lui.

Plus le temps passait, plus je découvrais son vrai visage et les deux faces de celui-ci.
Il y avait le côté homme d'affaires débordé de travail mais toujours calme - ou presque -, très professionnel et très gamin à la fois.
D'autre part, il était encore un peu ado dans l'âme, n'avait pas sa langue dans sa poche et avait un peu la flemme de tout - à part de baiser, bien sûr, si j'ai l'air soûlé là ? parfaitement.
J'étais allé chez lui à plusieurs reprises et j'avais découvert beaucoup de choses. Surtout qu'il me parlait désormais de ses clients, sur lesquels je faisais des recherches et que je coulais un par un, sans qu'il ne puisse faire le lien. Et il jurait après un certain Kagami, et je jubilais intérieurement. Il m'aimait. Il me détestait.
J'avais obtenu un autre cliché de lui : il avait explosé ; j'avais ri.
"Encore toi ?!" grinça le tanné à l'autre bout du fil.
J'étouffai un petit rire, ma voix légèrement modifiée par le téléphone, paraissant tout de même naturelle.
"Et oui, chaton.
-T'as changé de voix, assura-t-il immédiatement, très sérieusement ; je devais me méfier.
-Oh t'as remarqué ? C'est chou tout ça !
-Hin, t'as peur que je te reconnaisse, c'est ça ?
-Nan, je m'amuse juste à trafiquer ma voix, abruti, singeai-je.
-C'est con ça... je te connais... Enfin, tu m'appelles, mais c'est bien tout ce que tu fais : tu m'as pas embêté, du moins je m'en suis pas rendu compte.
-C'est le but, chéri, mais je me suis immiscé dans ta vie bien plus que tu ne le croies... Mais cherche pas, tu trouveras pas. Je vais te briser mon gars.
-Un menace ?
-Non, une prédiction."
J'explosai de rire et raccrochai. J'avais gagné, une fois de plus.
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Kagami semble avoir tout gagné... Mais il n'est pas satisfait... Rendez-vous demain pour connaître la suite ! Bye, Kagamine

YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant