Chap. 6 Manque

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Et voici l'ultime chapitre de cette fanfic ! J'espère que ça vous plaira ! Bonne lecture !
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Chap. 6 Manque

[Kagami]
    J'étais moi-même tombé. Je ne pensais pas que c'était possible... Que je l'aime. J'avais deux choix : lui avouer ou garder le secret. Soit il me tuerait, soit il aimerait une partie de moi. C'était ridicule.
    J'avais décidé de prendre les choses en main, même si je devais risquer ma vie pour ça.

    J'hésitai un peu avant de pénétrer dans le hangar. Je ne pris pas de photo, me contentant de rester calme dans un coin. Yamizaki partit. Je sentis une vague de tension me parcourir. Puis je sortis de l'ombre.
"Aomine !"
Il se retourna, surpris.
    Je n'étais pas habillé comme d'habitude, n'avais ni ma capuche, ni mes vêtements sportifs. J'étais en costume trois pièces de luxe, portais une cravate et des chaussures bien vernis : un vrai yakuza. Il me détailla rapidement, tout de même assez pour que je sente un faible désir flotter sur mon corps.
    En même temps, nous pointâmes un semi-automatique sur la tempe de l'autre et nous avançâmes jusqu'à ce que nos armes soufflent sur nos visages.
"J'avais dit que je te flinguerais.
-Je vois ça, souris-je. J'ai fait un effort t'as vu ? ça te plaît ?
-Tch... Pourquoi t'es venu ? comme ça ?
-Je voulais te parler. Et comme ça parce que tu voulais sans doute voir qui je suis vraiment. Je suis pompier, je suis photographe. Et oui, j'ai du fric, mais je vis pas comme un roi non plus : j'y vois pas l'intérêt.
-Me parler de quoi ?"
Je grimaçai.
    "Mets pas ton doigt sur la détente, s'il te plaît, sinon je sens que je vais y passer avant que tu n'aies le temps de réfléchir à ce que je vais te dire..."
Il sourit et me regarda le faire avant d'obtempérer.
"Tu... hésitai-je. Depuis qu'on se voit plus... je suis désolé de te dire ça... tu me manques bordel !"
Son visage tomba, devint noir. Son index décima la gâchette ; il avait visé à côté, volontairement. Je fus frôlé par la balle. Du sang coula le long de ma joue.
    "Aomine...
-Casse-toi. De toutes façons c'est trop tard, j'ai tourné la page. Y a un mec avec qui je parle qui me plaît. Alors... casse-toi."
Je soupirai et lui fis dos.
    Mes pas m'éloignèrent lentement de lui, douloureusement. Je me retournai à demi et laissai une unique larme couler contre ma joue.
"C'est moi ce mec. Pardon."
Et je le quittai, certain qu'il ne me retiendrait pas - quoique l'espoir ne me faisait songer qu'à cela. Mais non.

    "C'est vraiment toi ?
-Je suis désolé..."
Ma voix était naturelle, purement.
"Et oui, c'est bien moi. Je t'ai appelé dès que t'as commencé à trop me manquer. C'est lâche, je sais... mais je savais que tu voudrais plus jamais me parler... Et je te l'ai dit... tu me plais vraiment... Je me suis foutu de toi et des sentiments que t'avais pour Guy, je me suis comporté comme un connard, mais aussi - je l'espère - comme une oreille. J'espère que je t'ai aidé. Je voulais que tu m'oublies. Et quand tu m'as avoué que je te plaisais... Tu sais, Guy c'est pas moi, le mec au téléphone c'est pas moi et le photographe non plus. Je suis les trois en même temps. Donc tu peux me détester, je ne pourrais en vouloir qu'à moi... Dis-moi juste ce que tu penses de moi ; j'ai besoin de le savoir.
-Je sais pas, avoua-t-il.
-Aomine... tu peux pas répondre ça... Je t'aime."
Il ne répondit pas, mais son souffle s'accéléra notablement.
    "Je t'ai détesté. On a baisé et je t'ai détesté encore plus. Je t'ai appelé pour me moquer de toi, et je t'ai haïs. Alors ne me demande pas pourquoi je ressens ça pour toi, Aomine, me demande pas parce que je suis incapable de te répondre. Mais c'est comme ça et je peux rien y faire. J'ai essayé de t'oublier, moi aussi. Mais, comme tu peux le constater, ça a pas marché. Je peux pas lutter... sauf si tu me dis de la fermer. Dans ce cas là... je te promets que je me barrerai et que tu me reverras pas. T'entendras peut-être un peu parler de moi dans les médias... je retournerai aux États-Unis...
-Y a pas un mec qui te flic là-bas ?
-Y en a combien qui veulent ma peau ? Ici ou là-bas, ça change rien !
-Si... je veux te voir," soupira le tanné.
Je commençai à rire de nervosité.
"Merci..."

    Il m'avait donné rendez-vous devant chez lui. J'avais attendu quelques minutes, stressé. Puis un homme était venu m'ouvrir et m'avait guidé jusqu'à ses appartements. Puis il est reparti. J'ai posé une main sur la porte, hésitant encore une fois. Je toquai doucement.
    Le hâlé ouvrit et s'installa immédiatement dans son canapé. Je l'y suivis, fébrilement.
"Aomine... je suis un connard, je sais, mais-
-La ferme."
Je sursautai de surprise.
    Le yakuza souffla bruyamment et me plaqua au fauteuil. Il m'embrassa, m'étonnant à nouveau. Je répondis néanmoins, enfouissant une main dans ses cheveux.
"Aomine...
-Je sais pas ce que je ressens... Mais mes tripes me disent d'y aller... J'ai envie de toi."
Je rougis tout en prenant un air carnassier.
"Moi aussi..."
Mes paroles flottèrent longtemps dans l'air, jusqu'à ce qu'il m'emmène dans sa chambre...
    Je passai mes mains sur ses épaules et m'attaquai à sa cravate, sensuellement.
"Je vais pas pouvoir m'arrêter à une fois, souffla-t-il contre mes lèvres, ses mains passant sous mon t-shirt.
-Moi non plus..."
J'ouvris très légèrement ma bouche et sortis ma langue, la poussant à rencontrer sa jumelle, à l'air libre. Mes doigts ouvrirent sa chemise et mes mains la firent glisser sur ses épaules.
    Sa peau... basanée... Je gémis le nom de mon amant et m'assis sur lui, retirant mon haut. Il sépara nos langues et utilisa la sienne pour parcourir mon corps, lécher un de mes grains de chair, le laper.
    Arqué en arrière, de soupirai bruyamment et geignis de plaisir. Cela m'avait manqué...
    Le plaisir m'inonda lorsqu'une main se déposa sur ma verge, au-dessus de mes vêtements, et la caressa.
"Aomine ! M-more ! Gimme more !"
Je perdais la tête...
    Le jeune tanné me poussa et je laissai mon dos se heurter au matelas. D'un geste bref et vif, il ouvrit mon pantalon et abaissa mon caleçon. Une bouche se posa à la base de mon sexe et y déposa une traînée de baisers. Il souffla dessus, la caressa du bout des ongles. Il me contrôlait entièrement. Et un peu plus lorsque ma verge disparut entre ses lèvres. C'était bon...
    "Take me...
-Sans te-
-Take me !" ordonnai-je.
Il sourit et retira son pantalon de costume, rapidement. Je me relevai un bref instant pour dévorer sa hampe de chair quelques secondes.
    "Come on...
-T'es trop pressé..."
Il souleva une de mes jambes et se frotta à moi.
"Daiki !"
Il me pénétra.
    Tout de suite, il amorça de lents mouvements de va-et-vient - que j'accélérai immédiatement. Ces coups de reins devinrent erratiques. Mon cœur battait la chamade.
"T'aimes ça ?
-Aomineee..."
Je collai son visage au mien et l'embrassai.
    Encore et encore... En moi... Profondément. Contre cette zone si puissante de plaisir. Je gémis longtemps, le désir à son paroxysme. Délicieux...
    Une main sur mon membre le pressa rapidement. Je vins en un léger râle, puis lui se libéra en moi.
"Kagami...
-On recommence ?"
Il sourit d'amusement et déposa une main sur mon bas-ventre.
"Bien sûr."
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Et voilà ! Merci beaucoup d'avoir lu, ça fait super plaisir ! J'espère que ça vous a plu ! À très vite (j'ai déjà quelques idées mais ça sera pas très catho...) ! Kagamine

YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant